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  • Haren sauvage : Musaraigne

    Elle est souvent prise pour une souris, pourtant elle n'a rien d'un rongeur, la musaraigne est un insectivore! En fait, sous ce nom on répertorie 368 espèces dans le Monde, mais deux se rencontrent fréquemment à Haren: la musaraigne carrelet (Sorex Araneus) et la musaraigne pygmée (Sorex Minutus).

    musaraigne.jpgElles ont des yeux très petits et une vue réputée mauvaise, compensée par son odorat et des vibrisses très sensibles ; elles poussent un petit cri très aigu ; elles dégagent une odeur très forte (peut-être accompagnée d'un goût repoussant, et peut-être uniquement lorsqu'elle est stressée) est réputée la protéger de certains prédateurs carnivores (et notamment des chats qui la chassent volontiers, mais ne la mangent pas), mais pas des oiseaux dont le sens olfactif est jugé faible (chouettes, rapaces) la consomment abondamment ; elle possède un métabolisme inhabituellement élevé pour un mammifère (jusqu'à 1400 battements cardiaques par minute), ce qui l'oblige à se nourrir presque constamment quand elle ne dort pas. Cependant, elle peut connaître des phases de torpeur lui permettant d'économiser son énergie par réduction du métabolisme.

     

    Leur espérance de vie moyenne serait d'un à deux ans dans la nature, et de quatre ans au plus en captivité.

     

    Les musaraignes sont terrestres et se nourrissent essentiellement d'insectes, d'arachnides, de mollusques et de vers qu'elles trouvent dans la litière et sous les végétations épaisses, mais certaines chassent dans les arbres, sous le sol ou sous l'eau et le long des berges.

     

    musaraigne2.jpgParmi les comportements animaux remarquables la femelle musaraigne en présente un appelé « caravane ». La caravane est un comportement de fuite. Lors de la caravane, l'un des petits du nid saisit entre ses mâchoires la base de la queue de la mère et chaque petit qui le suit fait de même avec celui qui le précède. Ainsi, la femelle peut entraîner, à la queue leu leu, tous ses rejetons en fuyant.

    Les musaraignes mettent bas une ou plusieurs fois dans l'année, après un temps de gestation de trois à quatre semaines ; elles ont jusqu'à dix petits qui naissent sans poils et aveugles.

     

    Toutes les musaraignes européennes sont surtout insectivores, parfois un peu plus largement carnivores.
    À leur échelle, ces micro-mammifères sont de très efficaces carnassiers, souvent considérés comme auxiliaires utiles de l'agriculture et du jardinage, en raison de la chasse presque incessante qu'ils font aux insectes qui vivent au sol et à leurs larves, dont une grande partie sont considérés comme « ennemis des cultures » et des forêts quand ils pullulent. Les musaraignes dévorent toute l'année une quantité très importante d'insectes (leur propre poids en nourriture par jour), à des endroits peu accessibles à d'autres mammifères insectivores et aux oiseaux : sous la neige, dans les abattis d'arbres et entrelacs de branches et de racines, dans les terrains pierreux, les couches épaisses de feuilles, les trous profonds etc...

     

    musaraignew_1222443036.jpgElles n'ont pas coutume de creuser des terriers et investissent plutôt des anfractuosités naturelles (dans les murets, sous les racines d'arbres, dans des bottes de paille…) ou des galeries d'autres animaux. Conformément à ce mode de vie, elles ont des comportements fouisseurs et évitent de se déplacer dans des espaces découverts. C'est d'ailleurs pour cela qu'elles sont difficiles à observer dans leur milieu naturel.

     

     

  • Recette d'ici: Ballekes à la marollienne

    ballekes.jpgChaque région belge a sa propre recette de boulettes. En voici une bruxelloise:

    Ingrédients: pour les boulettes: 1 kg de haché porc et veau, 1 gros oignon, 5 cuillères à soupe de chapelure, 5 cuillères à soupe de lait, 2 oeufs, beurre, saindoux, farine, noix de muscade, sel et poivre

    pour la sauce: 3 oignons, 3 gousses d'ail, 1 litre de gueuze, 3 cuillères à soupe de cassonade, thym, 1 feuille de laurier, farine, beurre, noix de muscade sel et poivre.

    PREPARATION

    La sauce:

    Faire blondir, dans un peu de beurre, les oignons et les gousses d'ail hachés.

    Saupoudrez de farine et mélangez bien.

    Ajoutez la gueuze. Salez et poivrez, râpez un peu de noix de muscade au-dessus. Ajoutez la cassonade, un peu de thym, la feuille de laurier et laissez cuire à feu doux en réduisant de moitié.

    Les boulettes: 

    Faites revenir les oignons et l'ail dans un peu de saindoux.

    Pendant la réduction, préparez les ballekes en mélangeant tous les ingrédients cités (haché-oeufs-chapelure-lait-sel-poivre-muscade-thym-oignon haché. Rouler les boulettes de la grosseur d'une noix. 

    Frire les boulettes, après les avoir roulés dans la farine (les tapoter pour enlever l'excédent) de tous côtés dans un mélange de beurre et de saindoux. Il faut qu'elles soient bien brunies.

    Finition: 

    Placez les ballekes dans la sauce et continuer la cuisson pendant 30 minutes, à feu doux. N'oubliez pas de rectifier l'assaisonnement en poivre, sel et muscade.

    Servez avec des frites, des pommes de terre natures (ma préférence) ou une bonne purée maison. 

    Bon appétit!

     

     

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  • Petite histoire de Haren (X)

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    Dernier volet de l'histoire de Haren selon Alphonse Wauters. Nous publions ici quelques chiffres que l'auteur a mis en annexe de son texte principal et qui donnent une "photographie" de Haren à différentes époques:

    "Haeren (Haren, XIème siècle, 1230, 1241, 1322, etc.) commune du canton de Vilvorde à 1 1/2 l. N.-1 1/4 N.-O. de Bruxelles.

    Territoire: En 1686, Haeren consistait en 492 bonniers, dont 384 bonniers de terres, 119 de pâtures, 2 de bois, 7 d'étangs; le revenu imposable s'élevait à 5038 florins. En 1846, sur une étendue totale de 582 hectares, la commune comprenait 168 ha cultivés en céréales, 7 ha cultivés en plantes industrielles, 74 ha cultivés en racines et fourrages, 64 ha de prairies, 17 a de jardins potagers, 5 ha de jardins d'agrément, 3 ha de bois, 1 ha de bruyères. La verge linéaire avait 18 1/3 pieds de Bruxelles.

    hist10b.jpgNombre d'habitations: En 1835, 30; en 1480, 21; en 1525, 42, dont sept à deux foyers; en 1686, 34 chaumières, des fermes, 2 châteaux, 3 brasseries, 1 auberge, 1 forge; en 1846, 156 maisons dont 3 inhabitées.

    Population: En 1786, 482 habitants; en l'an VIII, 481; au 31 décembre 1831, 599; au 15 novembre 1846, 771, formant 153 ménages; 52 enfants recevaient l'instruction et 182 personnes les secours de la bienfaisance.

    Industrie: 1 brasserie, quelques carrières.

    Dépendances: En 1253, on mentionne le Lieseberch (montagne d'Elise ou Elisabeth), entre Haeren et Evere, et le Dongelberg, près de Haeren; en 1324, le Luusbosch, entre Haeren et Evere (Cartulaire de l'infirmerie du béguinage de Bruxelles); en 1407, l'Oudestrate (juxta vicum dictum de Oudestrate); en 1407, le Platborschsteen (subtus Haren).

    Les régistre de l'état civil commencent en 1659.

    hist10c.jpg

     

    Pour relire les épisodes précédents:

    "Haren au fil des siècles (I)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (II)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (III)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (IV)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (V)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (VI)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (VII)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (VIII)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (IX)", cliquez ici

    Lien permanent Catégories : Histoire
  • Brusseleir non peut être (VIII)

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    EIFFEL02.jpgAlleï, ça sont pas des smeirlap qui nous empêcheront de brusseler!

    Voici la suite du "Dico d'ici":

     

    • Acheleir: bègue
    • Babbelmeuïleke: moulin à paroles
    • Chârel: drôle de type
    • Destagh: mardi
    • Eizel: âne
    • Fiske: fiston
    • Geile: jaune
    • Herft: automne
    • Joer: année
    • Kajoubereir: fouilleur de poubelles
    • Langezot: grand fou
    • Maïd: vieille dame
    • Neu: nouveau
    • Oeït: dehors
    • Païp: pipe
    • Ratelier: dentier
    • Schaaïte: chier
    • Tatche lul: gros naïf
    • Uuk: aussi
    • Vandoon: besoin de
    • Walloïeze: punaise
    • Zatlap: buveur invétéré

     

    Alleï, salut en de kost!

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  • Haren sauvage: envahisseuses à collier

    perruche-a-collier-male-2011-01-19.jpgLeurs cris caractéristiques nous font lever la tête depuis quelques années. Elles, ce sont les perruches qui ont colonisé Bruxelles.

    En fait, trois espèces se partagent l'espace de la région: la perruche à collier, la perruche Alexandre et la conure veuve. Les deux premières espèces sont d'aspect très semblable et peuvent être confondues.

    Elles se serait dispersées dans Bruxelles suite à la fermeture du parc Meli (actuellement Brupark) et se seraient parfaitement adaptées aux conditions de vie de notre capitale (la chanson de Pierre Perret a encore fait des dégats!).

    perruche.jpgSi elles se dispersent pendant la journée à la recherche de nourriture, les perruches à collier et les perruches Alexandre se réunissent le soir dans de grand dortoirs. A Haren, les deux principaux se situent sur les sites de l'Otan et de la STIB, mais, multiplication des individus oblige,, de nouveaux sites voient le jour.

    Il pourrait paraître sympathique qu'un oiseau exotique se multiplie chez nous; pourtant cela porte préjudice à notre faune locale. Les perruches à collier nichent en effet dans des cavités normalement occupées par nos écureuils ou nos oiseaux indigènes, elles ont aussi un régime alimentaire proche et leur agressivité laisse peu de chance à leurs éventuels concurrents.

    Les sociétés de protection de la nature cherchent donc à limiter leur population, parfois en collaboration avec les autorités; mais à ce jour, aucune solution efficace n'a été trouvée.

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