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  • Au centre du village

    eglise plus cimetière.jpgCroyants ou non, tous les harenois reconnaissent en l'Eglise Sainte Elisabeth le bâtiment le plus embématique de notre entité. Et comme il se doit, elle occupe le centre du village.

    Si la première mention de la paroisse date de 1241, la tour de l'église serait bâtie sur une base fortifiée plus ancienne, probablement du XII siècle. Sur sa face ouest, on devine encore des traces du faîte du premier bâtiment et sous la fenêtre percée au XVII siècle, on peut voir les vestiges d'une meurtière laissant supposer que l'église était fortifiée ou était une partie d'un bâtiment fortifié. L'ensemble est construit en grès, pierre extraite de carrières locales. Au fil des siècles, l'église s'est développée autour de cette tour: la nef et le bas-côté nord datent du XIV siècle, le choeur de 1500, le bas-côté sud du XVI, la partie supérieure du clocher du XVII quand au portail en style classique, il est de 1758. La sacristie originale est de 1758 mais la sacristie actuelle a été bâtie entre 1952 et 1959.

    Jusqu'en 1921 (date de l'annexion de Haren par Bruxelles), l'église était entourée d'un cimetière; celui-ci a été démentelé à cette époque pour faire place à la construction de nouvelles voiries. 

    Chaire de vérité.jpgL'intérieur de l'église vaut le détour, outre les peintures murales des XV au XVII siècles remises au jour lors de la restauration des années 50, on peut y admirer une chaire de vérité de 1723 ainsi que le banc de communion et les lambris du choeur (style Louis XIV) de 1728. Les orgues, qui attendent une restauration, sont de 1773. En outre, des tableaux des XVI et XVII siècles sont présents. Comme en témoignent les anciens, les nobles et les bourgeois avaient jusque dans les années 50 leurs places réservées dans le choeur pour assister la messe.

    Malheureusement, comme la plupart des petites églises, celle-ci n'est ouverte au public que pour les offices, ou alors en de trop rares occasions. Les dernières en date étaient lors de "Bruxelles ma découverte" et lors des "Harense Dorpfeesten". Peut-être faudrait-il envisager avec la fabrique d'église la possiblité d'organiser des visites commentées, cela en vaudrait la peine.

    Chaire de vérité détail 02.jpgPour ceux qui voudraient voir l'intérieur de notre église sans assister à l'office, un concert de Noël y sera organisé le samedi 17 décembre à 20 heures.

     

     

     

     

    Mèmoire d'un enfant de choeur, interview de HAREN tv:

  • Brusseleir non peut être (XV)

     

    call02.jpg

    Cela ne nous empèchera pas de brusseler avec notre Dico d'ici.

     

    • Affoureire: doubler de tissus
    • Bak: récipient
    • Choengkelpuute: pied de travers
    • Dikken tien: gros orteil
    • Etche: petit pois
    • Flâve: insipide
    • Gelaek: comme
    • Hooredroeger: cocu
    • Kalsif: caleçon
    • Leste: dernier
    • Manneke: petit gars
    • Noeghel: ongle
    • Oële: huile
    • Pap: boue
    • Reuze: dispute
    • Schampavie: fuir
    • Teipel: sein pendant
    • Verdaklouch: nom d'une pipe
    • Weit: météo
    • Zegge: dire

     

    Alleï, salut en de kost!

  • Haren sauvage: Goélands et mouettes

    Goeland argenté.jpgCertes, grâce à son avant-port situé entre le pont de Buda et le pont Van Praet, donc à Haren et Neder over Heembeek, Bruxelles se targue d'avoir un port maritime; mais de la à voir des goélands et des mouettes toute l'année...

     

     

     

     

    Goeland_argente_juv_1B_30072005_-_St_Guenole.jpgCes laridés viennent naturellement à l'intérieur des terres en hiver, pour fuir les tempêtes hivernales et trouver de la nourriture facilement, trop semble-t-il, car depuis quelques années, il semble que des populations se soient sédentarisées. La présence de nombreux juvéniles, facilement reconnaissables chez le goéland argenté (Larus argentatus) grâce à leur plumage gris moucheté, laisse penser qu'ils se reproduisent également chez nous.

     

     

    IMG_0138.JPGPour le moment, ces populations semblent se concentrer autour du canal et de la Senne, mais, peut-être les verra-t-on disputer aux pies, corneilles, renards et chats domestiques le contenu de nos sacs poubelles. Il semblerait qu'à Ostende, elles soient devenues trop envahissantes et vont importuner les touristes qui mangent en terrasse. Goélands et mouettes remplaceront-ils un jour nos pigeons?

    L'espèce la plus présente est le goéland argenté (Larus argentatus) mais j'ai aussi constaté la présence de mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus).

    mouette rieuse.jpg

  • Recette d'ici: Stauf Kabernaie

    carbonade.jpgAllei, en brusseleir, ça est des carbonnades, la version belge de la daube des français. Chaque région a sa recette, et on pourrait presque dire que chaque cuisinier a la sienne. Voici ma version.

    Ingrédients: 1kg de carbonnades de boeuf, 2 gros oignons, 3 belles carottes, 75 cl de faro, 2 cuillères à soupe de cassonade, 1 tranche de pain, moutarde, 2 gousses d'ail, saindoux (ou à défaut du beurre), & feuille de laurier, & branche de thym, sel, poivre, bouillon de boeuf, pruneaux (facultatif).

    Si votre boucher ne l'a pas déjà fait, débitez la viande en cubes d'environ 4 à 5  cm de coté, et faites-la revenir à feu vif dans la matière grasse. Lorsqu'elle est bien colorée, diminuez le feu et ajoutez les oignons hachés grossièrement et les carottes épluchées et coupées en "sifflet". Lorsque l'oignon a bien sué, ajoutez l'ail épluchée et dégermée, le thym et le laurier. salez et poivrez et mouillez avec le faro. Le niveau du liquide doit dépasser lègèrement celui des ingrédients; au besoin complètez avec du bouillon de boeuf. Ajoutez la cassonade, tartinez généreusement la tranche de pain de moutarde et déposez-la dans la cocotte. Laissez mijoter à couvert pendant trois à quatre heures en remuant régulièrement pour éviter que cela n'accroche dans le fond de la cocotte.

    Une vingtaine de minutes avant la fin de la cuisson, vérifiez l'assaisonement et la consistance de la sauce, si celle-ci est trop liquide, laissez réduire à découvert. C'est à ce moment que vous pouvez ajoutez si vous le souhaitez les pruneaux.

    Comme tous les plats mijotés, celui-ci est meilleur lorsqu'il est réchauffé.

    Servez avec des frites cuites comme il se doit au blanc de boeuf.

    Le forain Patrick De Corte, qu'on voit dans ce reportage, a ses quartiers d'hiver à Haren! 

     

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  • Haren et la toponymie des rues

    Les rues de Haren n'ont pas toujours porté le nom qu'on leur connait actuellement. Les principaux changements ont eu lieu lors de l'anexion de Haren par Bruxelles-ville en 1921, mais parfois ce sont les circonstances de l'histoire qui ont provoqué ces changements.

    Ainsi, la Keulschestraat (rue de Cologne) a été rebaptisée Geallierdestraat (rue des Alliés) à la fin de la première guerre mondiale (on ne pouvait pas garder le nom d'une ville ennemie)  avant de prendre le nom de rue de Verdun qu'ont lui connait actuellement.

    Eglise avec cimetière.jpgLa rue Cortenbach s'appelait autrefois Kerkstraat, mais englobait l'actuelle rue Sainte Elisabeth. La partie de la rue Cortenbach longeant l'église n'existait pas avant que la Ville de Bruxelles ne démantèle le cimetière qui entourait l'édifice religieux.

    La rue du Flodorp s'appelait Pastoorstraat (rue du Curé). A noter que les rue Cortenbach, du Flodorp et Ter Elst font allusion aux trois châteaux présents autrefois à Haren.

     

     

    En référence aux nombreux ruisseaux qui coulaient à Haren, dont le Beemdgracht, la rue du Pré aux Oies se nommait la Beekstraat (rue du ruisseau).

    Avec le rattachement à Bruxelles-ville la capitale ne pouvait compter deux rue Neuve, aussi la Nieuwestraat a pris le nom de rue Servandoni.

    La Statiestraat qui désservait la gare de Haren-Nord est devenue la rue du Dobbellenberg.

    Lindestraat (rue du Tilleul) est l'actuelle rue Harenheyde, Herftstraat est devenue la rue du Donjon, Onze Lieve Vrouwstraat a fait place à la rue de la Seigneurie et la rue de la Paroisse portait le nom de Diegemstraat.panoramique.jpg

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