Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vivre à Haren

  • Nostalgie : la marchande de soupes!

    soupe.jpgLes plus anciens s'en souviennent, dans les années soixante et début septante, une fourgonnette parcourait chaque matin les rues de Haren, signalant sa présence à l'aide d'une cloche, c'était la marchande de soupes. Les ménagères pouvaient ainsi acquérir (au litre) le précieux breuvage sans avoir à le préparer. Et pourtant, à cette époque, il était encore possible de trouver à Haren des légumes frais directement chez les producteurs. Mais nous étions dans une période de transition: les jeunes femmes de l'époque voulaient passer moins de temps en cuisine tout en gâtant leur famille. Les super et hyper marchés ne connaîtraient leur développement que dans les années septante, de même que le transport individuel (c'est dans les années septante qu'on voit apparaître le slogan: "Ma voiture, ma liberté").

    La marchande de soupes ne résistera pas aux supermarchés et aux congélateurs. Certes il est toujours possible de se faire livrer une pizza ou un chinois à domicile, encore que peu d'entre eux acceptent de livrer à Haren, et cela n'a pas la saveur d'antant.

    Un service de repas chauds livrés à domicile existe à des prix démocratiques à la ville de Bruxelles. Renseignements à la Maison de Quartier de Haren, rue Cortenbach,  11; 02 241 35 70

    4 l.jpg

     

  • Des ponts solides

    pont01 650.jpg

    Ces derniers temps, les ponts et tunnels bruxellois ont régulièrement fait la une de l'actualité. En cause: leur dégradation précoce.

    pont04 650.jpgMais si ces ouvrages d'art, érigés à la fin du siècle dernier semblent très mal vieillir (faute d'entretien), il en est qui tiennent le coup depuis plus d'un siècle sans nécessiter de soins particuliers.

    C'est ainsi que plusieurs ponts de chemin de fer, bâtis vers 1910, enjambent les rues de Haren, et, bien que subissant d'importantes contraintes et vibrations de part le passage de lourds convois ferroviaires, ils passent allègrement les décennies sans faire parler d'eux. La technique utilisée à l'époque, voutes en briques et pierre bleue, est particulièrement résistante.

    pont03 650.jpgMettre en oeuvre une telle technique à l'heure actuelle serait particulièrement couteuse en main d'oeuvre qualifiée, mais le surcout de la construction serait à terme largement compensé par des couts d'entretien négligeable.

    Ce n'est pas le cas des ouvrages en béton, qui, s'ils sont moins chers au départ, coutent bien plus chers à l'entretien et en réparation. Leur durabilité n'est pas garantie!

    harenberg01.pngIl n'y a pas que les ponts et tunnels qui sont touchés par les "maladies du bétons", certains logements comme la cité Harenberg (qui présente déjà des signes de vieillissement prématuré) ne résisteront pas au temps. Le choix du béton est une vision à court terme de politiciens pour qui le calendrier est rythmé par les échéances électorales, et si des problèmes se posent, ce sera pour leurs successeurs!

    Au fait, le dernier tunnel creusé en région bruxelloise l'a été à Haren: il s'agit du tunnel OTAN!!! Inauguré en 2012, combien de temps tiendra-il?

    tunnel otan.jpg

    sok.jpg

  • Rage taxatoire !

    Bruegel_d._Ä.,_Pieter_-_Tower_of_Babel_-_Museum_Boijmans_Van_Beuningen_Rotterdam.jpg

    Nos politiciens n'ont rien inventé : de tout temps les puissants ont prélevé des taxes auprès des plus modestes. Ainsi au moyen âge, avant la circulation des pièces de monnaie, les impôts étaient réglés en nature sous forme de corvées ou en partie des récoltes.

    IMG-20251129-WA0000.jpgPuis vint la taille, taxe impopulaire que le seigneur pouvait lever plusieurs fois par an de manière arbitraire.

    Pour pouvoir cultiver une terre ou élever du bétail, il faut payer le cens à cela s'ajoutent les banalités pour l'usage du moulin ou du four collectif.

    Il y a le champart du au seigneur en fonction de l'importance des récoltes.

    L'église n'est pas en reste puisqu'elle prélève la dîme.

    Le sel, indispensable pour la conservation des aliments est soumis à la gabelle, sorte d'accises avant l'heure.

    Enfin, pour pouvoir entrer avec des marchandises dans une cité, il faut régler l'octroi.

    Toutes ces taxes s'additionnent !

    Nos politiciens n'ont vraiment rien inventé !

    4978.jpg

  • Ce que cela coûtera

    • arnaque02.jpg

     

    Immanquablement, les commerçants remercieront le changement de taux de TVA sur les prix demandés aux consommateurs. Voici quelques exemples :

     

    Le paquet de frites passera de 3,50 € à 3,70 €

    Le sandwich de 4,00 € à 4,25 €

    Le durum de 8,00 € à 8,50 €

    La pizza de 12,00 € à 12,70 €

    La place de cinéma de 10,00 € à 10,60 € (le popcorn n'augmentera pas)

    Quelques centimes donc mais qui cumulés peuvent dépasser une centaine d'euros par an pour un isolé voire plusieurs centaines d'euros pour une famille !

     

    Mais rassurez-vous, le taux de TVA du caviar reste à 21 pourcent, il n'augmentera donc pas!

    arnaque01.jpg

  • Poubelles en (or) dur

    pou02.jpgLes sacs poubelles sont régulièrement éventrés par l'un ou l'autre animal, leur contenu ainsi répandu contribue à donner une image de ville sale à Bruxelles.

    pou06.jpgDans certaines communes comme Auderghem, les sacs sont à présent enfermés dans des poubelles en dur.

    Et puis si tous les habitants devaient à nouveau utiliser un même modèle de container, celà découragerait peut-être ces navetteurs qui larguent chez nous leurs déchets pour éviter de devoir payer dans leur commune.

    Mais plusieurs questions se posent, et notamment celà concernera-t-il uniquement les sacs blancs ou faudra-t-il acquérir un container par type de sac. Car cette mesure aura immanquablement un coût pour les particuliers qui devront s'équiper, mais aussi pour l'Agence Bruxelles Propreté qui devra adapter ses camions de collecte.

    Si la mesure est envisagée, ce n'est pas demain que certains devront changer de cantine.

    pou01.jpg