Prêts pour Halloween?
Êtes vous prêts pour affronter les sorcières, zombies et autres vampires?

Treets or trick !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Êtes vous prêts pour affronter les sorcières, zombies et autres vampires?

Treets or trick !
C'est dans la nuit de ce samedi 25 au dimanche 26 octobre que nous passerons à l(heure d'hiver. Concrètemenf, à 3 heures du matin il ne sera que que 2 heures. Nous pourrons donc dormir une heure de plus... ou travailler une heure de plus pour ceux qui sont de service cette nuit-là!
N'oubliez pas de régler vos montres!
Les personnes de moins de 110 ans ne peuvent avoir connu Haren sanslesurvol des avions!
En effet, c'est en automne 1914 que les allemands choisissent le site de Haren pour y baser leurs dirigeables afin de bombarder Paris. En 1915 ils y construisent un immense hangar que les britanniques s'empressent de bombarder, détruisant le zeppelin LZ-38. Les allemands retirent alors leurs dirigeables pour les déployer sur le front de l'est.
La guerre terminée, il ne reste qu'un hangar regorgeant d'avions confisqués à l'armée allemande. C'est ce matériel qui servira aux débuts de l'aviation civile et militaire belge. En 1919, la SNETA (Syndicat National pour l'Etude du Transport Aérien) organise un vol d'essai avec 2 passagers sur le trajet Londres-Paris-Bruxelles en 7h30. Elle utilise pour ce faire un bombardier allemand reconverti. Le billet coûtait 250 francs de l'époque; à titre de comparaison, un repas dans un excellent restaurant coûtait 5 francs.
Georges Nelis fonde en 1920 la SABCA (Société Anonyme Belge de Construction Aéronautique), société toujours active à Haren. Des hangars à avion des débuts sont encore visibles au 1470 de la chaussée de Haecht.
La SABENA (Société Anonyme Belge pour l'Exploitation de la Navigation Aérienne) est fondée en 1923 et reprend les activités civiles de la SNETA. Son premier hangar est en bois et les passagers doivent parcourir le kilomètre qui sépare le terminus du tram (situé à Evere) de l'aéroport à pied ou à vélo. L'appel des passager pour l'embarquement se faisait à l'aide d'une cloche. Dès 1924 un nouvel aérogare est construit et en 1928 un bâtiment magnifique appelé l'Avia Palace. Ce bâtiment est resté en place jusqu'à ce que les autorités ne décide sa démolition pour faire place au nouveau siège de l'Otan. Il méritait pourtant d'être classé.
A la fin de la seconde guerre mondiale, la piste de Haren s'avère trop courte pour les avions de l'époque. Le ministère de la défense autorise alors le décollage des DC4 de l'aéroport militaire de Melsbroeck (construit lui aussi par les allemands). Mais les hangars de maintenance sont encore situés à Haren. On assiste alors à un spectacle peu commun: les avions empruntent la route qui relie les deux aérodromes (qui deviendra le boulevard Léopold III). Les avions avaient la priorité sur les autres véhicules et le code de la route adopte même de nouveaux panneaux: "DANGER AVIONS - GEVAAR VLIEGTUIGEN". En 1949, les dernières compagnies aériennes quittent définitivement Haren.
De nos jours, Haren reste liée à l'aviation, et je ne parle pas que des avions qui survolent quotidiennement notre entité à basse altitude. La SABCA y est toujours active, EUROCONTROL y a son siège de même que le consortium BELAIRBUS. Plusieurs sociétés de fret aérien y ont leurs bureaux. La liaison directe vers Brucargo via la chaussée de Haacht ou vers l'aérogare via le boulevard Léopold III n'y est probablement pas étrangère.
ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM

Ces dernières semaines, de nombreux Harenois se sont émus du barrierage de la rue du Keelbeek qui relie Haren à Diegem. Voici la justification de l'echevine de la mobilité :
"La fermeture est une mesure temporaire prise suite à des évaluations de sécurité rigoureuses menées par le bourgmestre, les services de police et le parquet. Lors d'une visite conjointe, des lacunes dans la sécurité de la prison ont été constatées, permettant à des tiers d'introduire des marchandises interdites par drone ou par d'autres moyens. La surveillance policière traditionnelle s'est avérée malheureusement insuffisante pour empêcher ces pratiques
Afin de garantir l'ordre public et d'éviter ces incidents , une barrière physique a été choisie comme solution rapide temporaire . Cette mesure laisse aux autorités compétentes , dont entre autres le gouvernement fédéral , le temps nécessaire pour préparer et mettre en œuvre des mesures structurelles .
Après un an, la situation sera évaluée et une décision sera prise concernant la prolongation de cette mesure."
Les itinéraires alternatifs proposés par la Ville ne sont pas satisfaisants; d'une part ils sont plus longs (et pour les piétons cela compte) d'autre part ils empruntent des voiries dépourvues de trottoirs.
Cela dénote une méconnaissance du terrain et une déconnexion vis à vis des citoyens de la part de nos élus !
L'argument de sécurité publique ne tient pas, il s'agit juste d'une mauvaise gestion de la prison. Les colis illégaux envoyés au dessus des murs existent dans tous les établissements pénitentiaires, mais à Haren, le chemin autour de la prison n'est pas accessible aux voitures et patrouiller à pied ne semble pas être du goût des policiers.
Je voudrais rappeler qu'une des conditions du permis d'urbanisme de la prison était la création d'un sentier reliant Haren à Diegem. En le fermant, les autorités se mettent hors la loi!
Ils ont Une fois de plus choisi une solution de facilité au détriment des citoyens !!!
Pour suivre HAREN tv en continu:

ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM