Voir une ministre se déplacer à Haren est déjà assez exceptionnel; la voir se déplacer dans les champs qui nous tiennent à coeur, c'est extraordinaire!

C'est ce que la ministre de l'intérieur, Joëlle Milquet a fait ce samedi en compagnie de deux échevins de la ville de Bruxelles pour écouter les doléances des habitants de Haren.

Certes,  elle a du nous avouer que l'implantation de la prison à Haren était belle et bien décidée, mais elle s'est montrée ouverte aux demandes des harenois en guise de maintien de la coulée verte qu'est le Keelbeek mais aussi en terme de transport et mobilité.

Quoi qu'il en soit, les harenois doivent se préparer à acceuillir cette méga-prison, mais ils peuvent encore faire entendre leur voix pour obtenir de justes compensations!

C'était un village bien tranquille, jusqu'à ce qu'on décide d'y construire une prison. Les politiciens s'étaient montrés rassurants: une prison c'est un milieu clos, il n'y aura aucune conséquence pour la population, et puis, il  aura des compensations comme des transports en commun supplémentaires...

Oui mais:

"C'est stressant : en été, on les entend crier quand ils doivent rentrer de la promenade.

Quand il y a une évasion, les hélicoptères tournent au-dessus des maisons avec des phares puissants. La police tourne dans les rues et demandent aux habitants de rester enfermés chez eux et de fermer portes et fenêtres. On voit des policiers courir dans les champs avec des chiens.

Quand il fait bon, on les entend tous les jours. Je ne suis jamais tout à fait tranquille chez moi. Et puis, on voit la prison de la maison, les murs, les gardiens, ....

Et puis, il y a les transferts de prisonniers, les routes sont barrées.

Ils ont organisé des bus spéciaux de la gare à la prison.Ces bus sont accessibles à tout le monde. je l'ai pris une fois. Je ne le prendrai jamais plus et j'ai interdit à ma fille de monter dedans. Ca draine une drôle de population!"

CE N'EST PAS UNE FICTION

Ce n'est pas issu de l'imagination de l'auteur: c'est le témoignage d'une personne qui habite à 5 kilomètres à vol d'oiseau de la prison de Ittre.

Ca arrivera près de chez vous!

Alors que certains se demandent encore dans quelle école ils seront inscrits l'an prochain, on vient d'apprendre que le projet de l'Ecole des Étoiles d'ouvrir une section secondaire a Haren était accepté par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Quatre classes de première secondaire, soit 96 places seront donc disponnibles dès ce mois de septembre. A terme, la direction espère compter 700 élèves. Les inscriptions débutent ce samedi 5 mai à 10 heures.

L'Ecole des Étoiles, qui a vu le jour en 2005 rue de la Grenouillette, offrait jusqu'à présent des classes de maternelle et de primaire. C'est un établissement libre non confessionnel subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Souhaitons, que dans le contexte d'expansion démographique et pour faire face au manque cruel de places dans l'enseignement, les autres pouvoirs organisateurs emboîterons le pas à cette excellente initiative qui, pour une fois, concerne Haren.

ECOLE DES ETOILES

2G rue de la Grenouillette

1130 Bruxelles

02 227 97 72

direction@ecoledesetoiles.be

Dans les jours prochains, nous consacrerons un dossier aux quatre écoles présentes sur le territoire de Haren. 

Par voie de communiqué, l'échevin de l'état civil nous a fait savoir que les horaires de l'antenne administrative de Haren étaient étendus.

Ces horaires seront désormais:

le mardi de 13h45 à 15h45

le mercredi de 13h45 à 15h45

le jeudi de 13h45 à 18h

Le communiqué précise ceci:

" Il était nécessaire d’adapter les anciens horaires de l’antenne administrative de Haren aux attentes des haerenois comme cela a été fait au Centre administratif d’Anspach et à l’antenne administrative de Neder-Over-Hembeek », annonce Hamza Fassi-Fihri.

Il a donc été décidé d’adapter les heures d’ouverture actuelles (les mardis et jeudis de 13h45 à 15h45) conformément aux besoins et attentes des citoyens de Haren.

 Nous avons plus que doublé le temps d’ouverture de l’antenne et prévu une ouverture le jeudi en début de soirée ainsi que le mercredi après-midi pour favoriser l’accomplissement des démarches administratives avec les enfants (kids Card,…)  », indique encore Hamza Fassi-Fihri."

Ceci est évidemment une bonne nouvelle pour les harenois. Il est regrettable que ce genre de mesure ne se prenne qu'à l'approche d'une échéance électorale et pas en début de législature. Mais, mieux vaut tard que jamais!

Vous êtes probablement nombreux à avoir respecté la tradition en ce premier mai en offrant des brins de muguet à vos proches. Mais saviez-vous qu'Haren avait compté un producteur de ces petites clochettes blanches porte-bonheur!

Il était situé au Keelbeek entre la ligne 26 et la rue de la Seigneurie. Il ne se contentait pas de fournir les fleuristes ou les associations, il vendait aussi au détail aux harenois qui étaient nombreux à faire la file chaque premier mai pour acheter les précieux brins.

L'horticulteur "embauchait" toute sa famille pour servir au mieux la clientèle dans sa petite cabane de bois située au fond de son terrain, contre la voie ferrée.

Malheureusement, comme beaucoup, cet agriculteur n'a pas trouvé de successeur lorsque l'heure de la retraite a sonné. Il faut dire que contrairement aux apparences, ce n'est pas une tâche facile que de faire fleurir le muguet juste à temps pour la fête du travail, ni trop tôt, ni trop tard, car cette fleur ne se vend pratiquement qu'un jour par an. La floraison dépend des conditions climatiques qui sont différentes d'une année sur l'autre. Toute l'expérience et le savoir-faire de l'horticulteur sont nécessaire pour savoir quand il faut protéger les plants contre le froid ou le contraire.

Le terrain, à présent à l'abandon, la nature reprend ses droits, effaçant petit à petit les traces de l'activité passée. Il m'a presque fallut une machette pour rejoindre la petite cabane de bois, que des vandales ont incendiée.

Souhaitons qu'aucun promoteur ne s'empresse de détruire ce petit coin de nature retrouvée.

Et si vous n'avez pas encore offert de muguet cette année, il est peut-être encore temps.