• L’ilot qui a été (à moitié) réalisé pour séparer la rue du Biplan en deux va être supprimé et le tronçon de la rue du Biplan/Verdun/Verdun bis va être mis à double sens. La rue sera élargie à cet endroit pour permettre le croisement des voitures et maintenir des places de parking. 
• La rue de Verdun sera remise en sens unique (direction vers Evere) sur le tronçon rue du Biplan/Houtweg, pour permettre le parking sur un côté de la voirie.
• L’aménagement de la rue de Verdun bis sera terminé pour la fin de l’année (plantation des arbres et éclairage). La Stib demande que certaines chicanes de la rue soient revues car le bus aurait des problèmes pour passer. 
• Le bus 64 en direction de Machelen devait initialement passer sur le pont du Noendelle au lieu de tourner dans le bypass puis à droite vers le village. Infrabel a mal calculé le pont (!!!) et dès lors, le bus ne sait pas passer. Pour éviter une procédure qui risque de durer de longues années, la ville propose de rogner sur le trottoir de la cour d’Espagne pour permettre la manœuvre du bus. Nous doutons que la largeur du trottoir soit suffisante à cet endroit !
• En ce qui concerne l’implantation de Décathlon au carrefour Bordet, Monsieur Ceux est convié à une réunion le 21/10 à la SDRB. Nous attirons son attention sur notre crainte de voir le carrefour Bordet encore plus engorgé qu’il ne l’est habituellement, ce qui enclaverait encore plus Haren. 
• Les travaux d’aménagement du Middelweg commenceront sous peu. 
• Nous réitérons notre demande d’amener le tram au plus près de Haren Linde (il suffirait de le faire traverser le dépôt de la STIB – les rails sont déjà existants sur une grande partie du trajet) pour avoir un vrai pôle multimodal.
• Nous nous inquiétons de savoir si les trains qui desservent Haren seront touchés par les restrictions de la SNCB. Monsieur Ceux n’a rien entendu à ce sujet pour le moment. 
• En ce qui concerne la prison, il n’y a aucune avancée sur ce sujet actuellement. 
• La réunion publique prévue pour le plan global de mobilité aura lieu d’ici quelques mois. Cependant, au lieu d’organiser une réunion par quartier comme c’était initialement prévu, il n’y aura que deux réunions qui seront organisées pour l’ensemble de la ville : l’une au centre et l’autre à Laeken. 

Le Comité des Habitants de Haren multiplie les initiatives pour recréer ou maintenir la convivialité d'un village comme le nôtre.

Cette fois-ci, il nous convie à un apéro qui doit permettre aux harenois de se rencontrer quels que soient le quartier qu'ils habitent, leur origine linguistique ou autre.

Cela se passera au centre culturel "De Linde" le lundi 14 novembre de 19h30 à 20h30. Pour toute participation il est demandé d'apporter une boisson et un grignotage.

Vous êtes attendus nombreux!

Alors: GEZONTHEID !!!

C'est la réflexion d'une voisine qui m'a poussé à écrire ce papier: "Halloween, c'était mieux avant, les habitants décoraient leurs façades, plaçaient des lanternes, il y avait un vrai côté festif. Mais tout cela semble fini!"

Et c'est vrai qu'en se promenant dans les rues de Haren, nous avons vu peu de décorations en rapport avec cette fête. Nous avons rencontré une mère de famille qui accompagnait ses enfants lors de leur tournée: "L'enthousiasme des enfants est toujours très fort, malheureusement, les habitants ne suivent pas toujours. De plus en plus on voit sur les portes des papiers demandant de ne pas être dérangé pour Halloween. Je peux comprendre, être sollicité 20 ou 30 fois sur une soirée, cela peut vite devenir pénible. En plus, maintenant, il y a des "bandes" organisées qui débarquent d'autres quartiers en minibus et qui écument littéralement un quartier avant de passer au suivant. Les enfants du coin qui passent après eux n'ont souvent plus rien. L'aspect festif et convivial se perd."

Nous avons ensuite rencontré une "ancienne" harenoise: "Cette fête, je ne la connaissait pas. Ce sont mes petits enfants qui m'en ont parlé. Et c'est eux qui me rappellent plusieurs jours à l'avance qu'il faut que je fasse des provisions de bonbons pour ce jour. De mon temps, on se fabriquait avec des vieux draps des costumes de rois mages pour l'épiphanie, et on passait dans le quartier de maison en maison en chantant des chants de Noël. On recevait une petite pièce, parfois une orange. Mais c'était une époque ou on allait encore à l'église. Maintenant, les sorcières et les monstres je n'aime pas cela. Je participe uniquement pour faire plaisir à mes petits enfants."

Il nous restait à reccueillir le point de vue du dentiste, mais celui-ci était injoignable, probablement profitait-il d'un congé avant de devoir affronter le rush des enfants qui auront abusé des sucreries!

Ce jeudi 20 octobre, la Maison de Quartier de Haren avait organisé une excursion à Middelkerke. Pour nous, cela a été une occasion de rencontrer les personnes qui la fréquentent régulièrement mais aussi de demander à la directrice générale des Maisons de Quartier de la Ville de Bruxelles, Claudine Pierreux, de nous expliquer le rôle de ces institutions:

"Le rôle des Maisons de Quartier est de lutter contre l'isolement social, aussi bien des personnes âgées, que des femmes seules avec enfants ou toute personne qui a des difficultés à créer un lien social autour d'elle. Depuis 2008, nous ne fonctionnons plus comme un simple centre de contact, mais nous prenons des initiatives et menons à bien des projets fédérateurs comme des jardins potagers, des cours de français aux mamans d'origine étrangère afin qu'elles puissent accompagner la scolarité de leurs enfants, mais aussi développer la communication au travers d'ateliers de peinture ou d'écriture. Depuis 2008, nous nous intéressont aussi aux enfants que ce soit le mercredi après-midi ou durant les congés scolaires, et la Maison Quartier de Haren est pionnière en la matière avec Alphacadabra et sa ludothèque.

De par leurs heures d'ouverture, les Maisons de Quartier sont difficilement accessibles aux personnes actives. C'est un des défis des prochains mois: étendre les heures d'ouverture en semaine et le week end afin de permettre aux personnes qui travaillent de les fréquenter.

Ce qui m'a frappé lors de cette excursion, c'est que des personnes d'origines sociales, culturelles ou linguistiques différentes se "mélangeaient" volontiers et discutaient ensemble sans tabou ni barrière d'aucune sorte.

Claudine Pierreux conclut ainsi: "La maison de Quartier de Haren me tient particulièrement à coeur, parce que je vis dans cette entité depuis près de trente ans, ce petit village plein de charme, ou les gens se connaissent encore, ou la convivialité et la gentillesse ne sont pas de vains mots et ou le bilinguisme règne en maître de façon tout à fait conviviale, ce qui semble être un exploit dans notre pays.

Tandis que nous terminions l'interview, les participants à l'excursion terminaient leurs casseroles de moule et se préparaient à aller au casino pour y prendre le café et le dessert.

Terminons en soulignant, qu'outre les intervenants professionnels, les Maisons de Quartiers peuvent compter sur l'aide précieuse et indispensable de bénévoles. Qu'ils en soient ici remerciés.

http://www.lesmaisonsdequartier.be/

 Le reportage de HAREN tv:

Les échevins Ahmed El Ktibi, Christian Ceux ainsi que le bourgmestre Freddy Thielemans ont inauguré ce 10 octobre le nouveaux terrain de transit pour les gens du voyage à Haren. Situé rue de la Grenouillette, il dispose de 21 emplacements pour caravanes, avec raccordement à l'eau et à l'électricité. En outre, un bâtiment offre des sanitaires également accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Les caravanes étaient nombreuses à attendre que soit coupé le ruban. Le séjour sera payant (5 euros par nuit et par caravane, plus la consomation électrique), et ne pourra excéder 21 jours, trois fois par an. Les gens du voyage que nous avons rencontré se montrent satisfaits à la fois de l'aménagement du terrain qui s'est fait en concertation avec leurs représentant, mais aussi de son emplacement, proche de la ville.

Côté riverains, si l'emplacement ne les gène pas (zone industrielle loin de la première habitation), il se posent des questions concernant le nombre de places; en effet, les gens du voyage se déplacent souvent en groupe assez nombreux, ou iront les caravanes lorsque le terrain sera complet? Ne risquent-ils pas de squatter les terrains privés environnants comme cela s'est déja vu par le passé? L'échevin Christian Ceux répond qu'il y a 18 autres communes dans la région, à elles de prendre aussi leurs responsabilités, Bruxelles-Ville ne peut elle seule prendre tout en charge.

Reste à savoir si les gens du voyage trouveront facilement le sommeil, en effet ce terrain jouxte la ligne 26 qui, la nuit est empruntée par des convois de marchandises particulièrement longs et bruyants...

Le reportage de HAREN tv: