Haren, c'est aussi ça!
Haren, c'est aussi ça!
Mais pour combien de temps encore?
(rue de l'Osier Fleuri / rue de la Paroisse)
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Haren, c'est aussi ça!
Mais pour combien de temps encore?
(rue de l'Osier Fleuri / rue de la Paroisse)
La Ville de Bruxelles recrute encore. Voici deux nouvelles offres d'emploi qu'elle nous propose:
La Ville de Bruxelles recherche un gestionnaire de dossiers (H/F) pour la Cellule pensions. Les inscriptions se clôturent le 4 août 2014.
Le CPAS de la Ville de Bruxelles est une grande institution publique bruxelloise employant plus de 2.500 personnes recherche un infirmier en chef (H/F).
Ces derniers jours, vous avez peut-être reçu la visite de vendeurs de pommes qui prétendent en être les producteurs. Curieux, car ce n’est pas encore la saison des pommes en Belgique (automne). Il s’agit plus que probablement de fruits achetés chez un grossiste et qui ont passé 6 semaines dans les cales d’un bateau pour venir d’un pays de l’hémisphère sud. Il y aurait donc tromperie.
Dans le même style d’arnaque, cela me rappelle l’histoire de cette voisine qui croyait avoir fait une bonne affaire en achetant plusieurs raviers de fraises à un marchand ambulant. Mais lorsqu’elle les pesa, ces raviers sensés contenir 500gr de fruits, n’en pesaient en réalité qu’entre 370 et 390gr !!!
Ce marchand n’a plus été vu dans le quartier…
De toutes façon, que ce soit en magasin, sur un marché, ou en faisant du porte à porte, un commerçant doit être clairement identifiable (nom, adresse et numéro d’entreprise) et s’il vend des marchandises au poids, il doit avoir une balance contrôlée par le service de métrologie (étiquette visible).
Si vous vous faites arnaquer, le plus souvent c’est pour votre pomme !
Enfin certains font le rapprochement entre la visite de démarcheurs et des cambriolages quelques jours plus tard dans le même quartier. Rumeurs ou craintes fondées, c’est quasi impossible à vérifier.
Rares sont les ouvrages qui parlent de l'histoire de Haren. J'ai néanmoins trouvé dans un livre rédigé par Alphonse Wauters et publié en 1855 sous le titre "Histoires des environs de Bruxelles" un important chapitre concernant notre village.
Je vais le publier en dix parties sur ce blog (en respectant l'orthographe de l'époque):
"Un court intervalle sépare d'Evere le village de Haeren, dont le nom est aussi porté par deux localités voisines, l'une de Maestricht, l'autre d'Oisterwyck; la racine de ce nom se retrouve dans les dénominations d'Ahr, Arau, etc. Haeren est cité, pour la première fois, dans une légende qui a été rédigée entre les années 1050 et 1056.
Dans le principe, Haeren ne reconnaissait que l'autorité des ducs de Brabant, qui y levaient un cens assez considérable. Les actes concernant les biens censaux s'y passaient, là comme à Dieghem et aux environs, par-devant une cour censale, présidée par le receveur du domaine. Pour les affaires plus importantes, les habitants reconnaissaient la juridiction de l'échevinage de Campenhout; le village dépendait aussi de la chef-mairie de ce dernier endroit, ainsi qu'on le reconnut, à la suite d'une enquête, en 1533, et contrairement aux prétentions du maire de Vilvorde.
Haeren souffrit considérablement des guerres de l'année 1489, et de la famine qui les suivit. En 1516, s'y tint un concours de l'arc, où vint la gilde de Louvain. Trois ans après, le 23 décembre, on y exécuta un lépreux nommé Pierre Poelvacx, qui avait été convaincu d'avoir commis trois meurtres. Pendant son procès, on avait soutenu qu'en qualité de lépreux il n'était pas justiciable de l'autorité civile; afin de protester contre cette prétention, on résolut de conserver la mémoire de son exécution. Le 26 décembre, le bourreau et cinq ramoneurs (schouvageren) de Bruxelles vinrent secrètement ôter de roue le cadavre du supplicié et l'enterrèrent; puis ils le remplacèrent par un homme de paille qu'ils habillèrent de chausses et d'un pourpoint. La roue se trouvait alors sur le bord du chemin conduisant de Bruxelles à Malines."
à suivre

Ce samedi 19 juillet débutera la traditionnelle Foire du Midi. Mais saviez-vous que le président des forains bruxellois était... harenois?
En effet, lorsqu'il n'est pas sur les champs de foire, Patrick De Corte revient à sa "base" située rue de Verdun.
Cela fait déjà cinq générations que sa famille propose sur les kermesses et les foires des crèpes, des beignets des gaufres de Bruxelles, des frites (cuites à la graisse de boeuf comme il se doit) sans oublier les incontournables Smoutebollen (pour une recette de Smoutebollen, cliquez ici). On peut dire qu'il est tombé dedans tout petit.
Si vous voulez déguster ses produits sur la Foire du Midi, vous le trouverez près de la Porte de Hal, entre la rue des Floristes et la rue des Tanneurs.