Nos deux reporters ont mené leur propre enquête sur la présence policière à Haren:

Quand dorment les poules, il n'y a plus de poulets à Haren! Cette phrase qui ressemble à une boutade traduit bien une réalité de notre village. Le commissariat n'est pratiquement ouvert que du lever au coucher du Soleil.

 Et cela se sait. Avec le retour des beaux jours et des douces soirées, les bandes refont leur apparition, notamment rue du Beemdgracht. une riveraine témoigne:

"Ils se réunissent à douze, parfois plus, crient, cassent des bouteilles parfois jusqu'à trois heures du matin; quand on appelle la police, elle met entre vingt et trente minute à arriver (e encore, ils ne se déplacent pas toujours), mais que voulez-vous que fassent deux policiers face à toute une bande"

Les traces de ces nuits sont visibles les lendemains sous forme de cadavres de bouteilles et autres déchets à même le sol alors qu'il  a plusieurs poubelles à proximité.

Un autre riverain poursuit:

"Il font des rodéos en voiture, avec des dérapages autour du rond-point de la rue Twyeninck. J'avais remarqué que la plupart d'entre eux n'étaient pas issus de Haren, quand je leur ai demandé pourquoi ils venaient ici, ils m'ont répondu qu'ici, ils pouvaient fumer leurs pétards en paix, il n'y avait jamais de fl..."

Certes, on a plus affaire à des incivilités qu'à une réelle délinquance (encore que l'abribus face au poulailler, pardon, face au commissariat se souvient encore de la Saint Sylvestre), mais cela contribue à un sentiment d'insécurité et constitue de réelles nuisances pour nos concitoyens.

Interpellés à ce sujet lors de la réunion sécurité, ni le bourgmestre, ni le commissaire responsable de la division de Haren ne semblaient au courant du problème. Il mettaient plutôt en avance les chiffres peu élevés des faits délictueux relevés à Haren pour justifier le non renforcement de la présence policière dans notre entité. Mais ces chiffres ne reprennent que les plaintes enregistrées, or comme plusieurs personnes nous l'ont affirmé, la plupart du temps au commissariat de Haren ils se contentent de rédiger une main-courante pour les faits qui leur sont rapportés.

Le Comité des Habitants de Haren a réalisé des cartes qui montrent la réalité du projet pharaonique de prison. Ces cartes ont été réalisées grâces à des informations péniblement collectées auprès d'autorités (qui se prétendent démocratiques) peu enclines à communiquer. 

(cliquez sur la carte pour aggrandir)

Est-ce vraiment raisonnable?

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Voici les enquêtes publiques en cours à Haren:

Permis d'urbanisme. L'enquête publique se déroule du 27/04/2012 au 11/05/2012

rue du Pré aux Oies, 10 (pour voir l'avis cliquez ici)

Permis d'environement. L'enquête publique se déroule du 23/04/2012 au 07/05/2012

chaussée de Haacht, 1385 (pour voir l'avis, cliquez ici)

Même en pleine saison, l'asperge reste un légume relativement cher; il faut dire que trois ans sont nécessaires avant que les "griffes" ne commencent à produire. Le sol sablonneux de Haren convient parfaitement à sa culture et on peut encore en voir ça et là dans les potagers.

Voici une recette classique et simple à réaliser:

Ingrédients: 500 gr d'asperges blanches, 50 gr de beurre, 2 oeufs durs, 4 c.à s. de persil plat finement concassé, sel et poivre.

Épluchez les asperges (à l'aide d'un économe, de la base vers la pointe), cassez la base puis liez les asperges en botte à l'aide d'une ficelle (cela évite qu'elles s'entrechoquent et se brisent à la cuisson). Plongez-les dans une casserole d'eau froide salée et portez à ébulition. Comptez environ 10 minutes de cuisson (testez à l'aide de la pointe d'un couteau).

Pendant ce temps, écalez les oeufs durs et hachez-les pour obtenir des morceaux d'environ 5 mm de côté.

Faites fondre le beurre et mélangez-en la moitié avec les oeufs, le persil, sel et poivre.

Répartissez les asperges encore chaudes dans les assiettes de service. Disposez le mélange oeufs, beurre persil sur les asperges et servez avec le reste de beurre fondu.

Bon appétit!