Des ponts qui tiennent
Ces derniers temps, les ponts et tunnels bruxellois ont régulièrement fait la une de l'actualité. En cause: leur dégradation précoce.
Mais si ces ouvrages d'art, érigés à la fin du siècle dernier semblent très mal vieillir (faute d'entretien), il en est qui tiennent le coup depuis plus d'un siècle sans nécessiter de soins particuliers.
C'est ainsi que plusieurs ponts de chemin de fer, bâtis vers 1910, enjambent les rues de Haren, et, bien que subissant d'importantes contraintes et vibrations de part le passage de lourds convois ferroviaires, ils passent allègrement les décennies sans faire parler d'eux. La technique utilisée à l'époque, voutes en briques et pierre bleue, est particulièrement résistante.
Mettre en oeuvre une telle technique à l'heure actuelle serait particulièrement couteuse en main d'oeuvre qualifiée, mais le surcout de la construction serait à terme largement compensé par des couts d'entretien négligeable.
Ce n'est pas le cas des ouvrages en béton, qui, s'ils sont moins chers au départ, coutent bien plus chers à l'entretien et en réparation. Leur durabilité n'est pas garantie!
Il n'y a pas que les ponts et tunnels qui sont touchés par les "maladies du bétons", certains logements comme la cité Harenberg (qui présente déjà des signes de vieillissement prématuré) ne résisteront pas au temps. Le choix du béton est une vision à court terme de politiciens pour qui le calendrier est rythmé par les échéances électorales, et si des problèmes se posent, ce sera pour leurs successeurs!
Au fait, le dernier tunnel creusé en région bruxelloise l'a été à Haren: il s'agit du tunnel OTAN!!! Inauguré en 2012, combien de temps tiendra-il?