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Comme chaque année à pareille époque, la Ville de Bruxelles incite les habitants à fleurir notre commune en organisant le concours "Fleurir Bruxelles".
Pas moins de 4925€ seront distribués en prix dans les catégories:
-décorations florales de façade
-décorations florales de façade d'un logement social
-décorations florales de jardinets visibles de la rue
-décorations les plus biodiversifiées
Pour la décorations florales des administrations, banques, compagnies d'assurance, grands magasins, hôtels..., un diplôme sera attribué aux gagnants.
La proclamation des résultats se tiendra le 25 octobre 2013 à 18 heures à l'hotel de Ville.
Votre demande de participation doit être enregistrée par courrier, par mail ou par fax au plus tard le 1er juillet 2013 à :
Cellule Espaces verts de la Ville de Bruxelles Quai des Usines, 97 1000 Bruxelles Tél. 02 279 61 00 Fax 02 279 61 09 espacesverts@brucity.be
La nouvelle caserne des pompiers située à l'hopital Paul Brien est enfin opérationnelle. Elle vient en remplacement de l'ancien poste avancé Diamant dont les bâtiments étaient devenus insalubres.
Quel rapport avec Haren? Et bien le poste d'Evere, situé avenue Jules Bordet (le long du cimetière de Bruxelles) et qui déssert directement Haren va aussi être supprimé et ses effectifs tranférés au nouveau poste Paul Brien, tant pour le service incendie que pour les ambulances!
En dehors de l'allongement de la distance (900 mètres de plus) ce sont les voies d'accès entre la caserne et notre village qui font craindre un accroissement du temps d'intervention. En effet, pour accéder à Haren, les secours devront emprunter soit la chaussée de Haecht soit la chaussée d'Helmet, deux axes dont on connait la congestion même en dehors des heures de pointe. Et en cas d'urgence, chaque seconde compte!
Du côté des autorités on répond qu'il faut rationaliser. Mais cette réponse est-elle responsable lorsque des vies peuvent être en jeu?
Pour rappel, il fut un temps ou Haren avait un poste avancé; la caserne des pompiers se situait à l'emplacement de l'actuel parking du commissariat (elle a été démolie depuis).
Les arbres fruitiers sont enfin en fleurs, avec un peu de retard du au conditions climatiques. Mais pour qu'ils portent des fruits, encore faut-il que les butineurs fassent leur travail. La température est encore trop fraîche pour voir les abeilles en nombre. Pourtant, il en est un qui s'active déjà: le bourdon, ou plutôt les bourdons puisque sous ce terme se retrouvent plusieurs espèces (genre Bombus).
S'ils sont actif même par temps frais, c'est que contrairement à leurs cousines, ils sont endothermes, autrement dit, il lui-même sa température corporelle. Son abondante pilosité contribue aussi à maintenir sa température interne.
Seules les jeunes reines fécondée passent l'hiver et fondent donc de nouvelles colonies au printemps. A la fin de l'été, les colonies comptent environ 600 individus (bien loin des dizaine de milliers rencontrés chez les abeilles sociales). La reine pond alors des oeufs non fécondés qui donneront des mâles, et des oeufs qui donneront les futures reines.
Les bourdons se nourrissent exclusivement de nectar et de pollen. Ils sont équipé d'un dard (les femelles uniquement) dont contrairement aux abeilles mais comme les guèpes, ils peuvent se servir plusieurs fois. Ils sont toutefois très pacifiques, et lorsqu'on essaye de les caresser, ils repoussent le doigt avec leurs pattes. Il faut qu'ils se sentent vraiment menacé pour chercher à piquer.
Leur caractère pacifique et le fait qu'ils peuvent polléniser même par temps frais ont qu'ils sont appréciés par les agriculteurs qui les utilisent comme auxiliaires de pollénisation pour la culture de fruits et légumes en serres. Des firmes en font l'élevage et proposent des colonies dans des ruches en carton (c'est une spécialité belge).
Signalons enfin que la Commission Européenne vient d'adopter un moratoire interdisant l'usage de pesticides "néonicotinoïdes". Ces substances seraient responsables de véritables hécatombes parmi les colonies d'abeilles (et chez les autres butineurs). Une bonne nouvelle donc attendue depuis longtemps par les apiculteurs (et les arboriculteurs).