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Depuis samedi dernier, on peut voir en certains lieux "sensibles" des militaires armés de mitraillettes. A Haren, c'est autour du siège de l'OTAN que des soldats sont ainsi déployés en renfort du dispositif de sécurité habituel.
Mais cette mesure, décidée par le gouvernement est-elle dissuasive? Les mesures les plus efficaces ne sont-elles pas celles qui sont le moins visibles. Celle-ci aurait-elle pour seul but de rassurer la population?
Mais celle-ci, au contraire, ne renforce-t-elle pas la psychose de l'attentat, faisant ainsi le jeu de ces sociopathes qui se prétendent fous d'un dieu qu'ils ne connaissent ni d'Eve ni d'Adam. Car c'est bien là le but des terroristes: créer un sentiment de peur dans la population!
Personnellement, les mitraillettes, ce sont celles des fritkots que je préfère!
La Belgique est terre de surréalisme, mais ce qui suit ressemble à une mauvaise blague belge.
Suite aux menaces d'attentats qui semblaient vouloir s'en prendre plus particulièrement aux policiers, un certain nombre de mesures ont été prises pour assurer la sécurité des représentants de l'ordre: ainsi à Bruxelles, la plupart des commissariats ne seront plus accessibles qu'en semaine aux heures de bureau. Il en sera ainsi pour le commissariat de la rue Cortenbach qui voit ses horaires encore réduits. Les patrouilles des inspecteurs de quartier à pied sont supprimées (mais c'était déjà le cas à Haren). Lors des déplacements, les policiers devront être à deux minimum...
Mais si on prend ces mesures pour protéger les agents des forces de l'ordre,
En tête des "bonnes résolutions" qu'on formule en début d'année, on retrouve souvent la pratique sportive. Mais comment faire à Haren en dehors de la structure d'un club?
Je vous propose néanmoins de faire le tour des infrastructures sportives présentes dans notre village. Elles sont utilisées par une vingtaine de clubs implantés chez nous.
Tout d'abord le terrain de football. Il a à présent un revètement synthétique, ce qui présente plusieurs avantages notamment en terme d'entretien. Il faut dire qu'auparavant, au fur et à mesure de l'avancement de la saison, le gazon laissait la place à la poussière ou à la boue. De nouveaux vestiaires ont également été érigés, les précédents datant des annés 40! Quatre clubs de football ont élu domicile à Haren.
En bordure du terrain on trouve un mat pour le tir à l'arc à la perche verticale. Haren compte un club pratiquant ce sport... en dehors de la saison footballistique...
Le hall omnisport accueille comme son nom l'indique différentes disciplines: basket, mini-foot, gymnastique...
Certains habitants regrettent que ces infrasructures soient accessibles uniquement pour les clubs, ce qui est pourtant comréhensible. Et de toute façon cette occupation n'est pas gratuite.
A noter que depuis quelques mois, le Comité de Haren a obtenu que des terrains de badminton soient mis la disposition des harenois chaque samedi de 13h30 à 14h30 (renseinements: info@1130haren.be).
Il y a quand même des infrastructures accessibles à tous: à commencer par le boulodrome de la rue Sainte-Elisabeth qui comporte sept pistes. Un club de pétanque s'y réuni deux jours par semaine. Malheureusement, ce terrain est dépourvu de toilettes publiques malgré les demandes réitérée du club. La Ville a bien proposé il y a quelques semaines d'en implanter, mais suite à l'avis défavorable de la Commission Royale des Monuments et Sites qui jugeait le projet trop proche d'un bâtiment classé (l'église) le projet a été recalé. Copie à revoir donc.
Il y a aussi un terrain de mini-foot entre la rue de Verdun et le sentier du Keelbeek, mais cela fait bien longtemps que, faute d'entretien régulier, celui-ci ne permet plus de pratiquer. Il y a même une époque ou celui-ci aurait pu être qualifié de canisite géant! D'aucuns plaident donc pour une refonte de ce terrain tout en maintenant sa vocation de sport pour tous.
Aucune piscine à Haren, en fait la plus proche est celle d'Evere. Ce qui est problématique lorsque des jeunes harenois veulent suivre des stages de vacances organisés par la Ville de Bruxelles, on les envoie vers la piscine de Neder over Heembeek; mais chacun sait que si à vol d'oiseau c'est relativement proche, en transports en commun cela relève de l'expédition.
Enfin, la STIB dispose à Haren d'un centre sportif très complet et semble-t-il sous utilisé. Mais malgré de nombreuses demandes, parfois relayées par les autorités communales, la socièté de transport a jusqu'à présent toujours refusé d'en autoriser l'accès à des tiers.
Qui sait, il y a peut-être à Haren une graine de grand sportif à l'instar de ce jeune champion du Monde cycliste qui était sponsorisé à l'époque par un grossiste en bières de Haren bien connu. Le reconnaissez-vous? C'était en 1964.
"Du vent dans les branches, nous n'irons pas au parc!" Ce pourrait être le titre d'une chanson, c'est en fait le refrain que nous chante l'IBGE chaque fois que des vents violents sont annoncés.
C'est pour des raisons évidentes de sécurité que l'Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement décide de fermer les parcs lors des phénomènes tempétueux.
Si à Haren, fermer le parc Arthur Maes ou le cimetière (assimilé à un parc) semble aisé, ceux-ci étant clôturés et pouvant être fermé par une grille, ce n'est pas le cas de tous les parcs du village.
Pour dissuader les promeneurs, de simples rubans en ferment timidement les accès (autrefois, il y avait un panneau d'information, ce n'est plus le cas à présent). C'est fort peu dissuasif en vérité et j'ai pu constater que plusieurs personnes bravaient l'interdit. Pourtant la prudence élémentaire devrait inciter à éviter la proximité de grands arbres en cas de vents violents (idem pour l'emplacement de parking de votre véhicule).