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Pour trouver la Zad du Keelbeek, ce n'est pas compliqué comme vous le montre ce plan!
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Pour trouver la Zad du Keelbeek, ce n'est pas compliqué comme vous le montre ce plan!
Le cine club HAR en Toile vous invite à la projection du documentaire de Jérome Le Maire "Le Thé ou l'Electricité".
Le Thé ou l’Electricité est l’histoire épique de l’arrivée de l’électricité dans un petit village isolé et enclavé au cœur du Haut Atlas marocain.
Durant plus de trois années, saison après saison le réalisateur dévoile patiemment les contours de la toile qui se refermera inexorablement sur les habitants d’Ifri.
Sous nos yeux se dessine l'image d’une modernité impitoyable à laquelle ce petit village va être relié.
Ce film a reçu le MAGRITTE du meilleur documentaire en 2013
La projection aura lieu ce vendredi 25 avril 21 heures 30 en présence du réalisateur sous la tente berbère au Keelbeek (entre Haren et Diegem), P.A.F.: libre
Jusque dans les années 1970, le village de Haren vivait autours du chicon, à tel point qu'il était appelé "CHICONVILLE" (même par les flamands!).
Non seulement les agriculteurs produisaient un witloof de qualité, mais il y avait plusieurs grossistes ou encore des fabricants de matériel destiné à sa production. Haren était tellement centrale dans la culture de ce légume, qu'une gare lui était même consacrée d'où il était exporté dans toute l'Europe et même aux Etats-Unis.
Hélas, lorsque la STIB a installé son dépôt, elle a pris les meilleures terres, et la culture du chicon a peu à peu disparu de notre village. Certes, quelques harenois en produisaient encore, mais juste pour leur consommation personnelle.
En 2013, l'ASBL RuraalHarenrural a relancé la production de chicon en vue de sa commercialisation. Si les quantités produites n'ont aucun rapport avec ce qui se produisait par le passé, la qualité est bien là!
Et puis ce week-end des 25 et 26 avril une fête du chicon sera organisée Haren: au programme des expositions, des concerts, des ballades découverte du village et bien sur des dégustations.
Plusieurs lieux serviront d'écrin à cette fête dont la Maison de Quartier, le Toogenblik, les locaux du dernier grossiste, ou encore les champs de RuraalHarenRural...
Retrouver le programme détaillé sur: www.sputnik.brussels
La culture du chicon telle qu'elle se pratiquait autrefois:
Le témoignage d'un fils d'agriculteur:
Quatre zèbres ont été capturés entre Haren et Vilvorde (échappés d'un ranch de Strombeek)
Les Harenois quantité négligeable ?
La séance d'information sur la prison programmée ce mercredi soir à Haren s'est avéré être une pièce de mauvais théâtre burlesque. Le public présent en très petit comité n'a pas tardé à vider les lieux en criant à l'arnaque. Heureusement, la représentation était gratuite !
Ce 15 avril l'école Harenheyde à Haren ouvrait ses portes en pleine période de vacances pour « une réunion d'information publique sur le projet de prison, avec session de questions/réponses menée par le chargé d'étude de l'étude d'incidence et par le demandeur ». La salle était bien remplie de chaises vides. Un minuscule groupe de 20 personnes était au rendez vous, certains avec des costumes de bagnards et bandeaux sur la bouche, symbolisant ce qui s'apparentait à une mascarade démocratique.
Curieusement cette séance d'information n'était annoncée qu'en bas de page et en petits caractères sur les affiches rouges discrètement placées en période de vacances pour l'enquête publique sur la prison actuellement en cours jusqu'au 2 mai. « Il n'y a eu aucun toute boite, aucune annonce par voie de presse et la séance est planifiée en plein milieu des vacances de Pâques. Pourtant, à voir la présence policière, les moyens ne manquent pas ! » s'offusque Laurent Moulin, président du comité de Haren. Les habitants de Haren qui ne pratique pas la langue de bois, ont en premier lieu dénoncé cette absence totale de communication.
Le bureau d'étude clame qu'il n'y est pour rien. Effectivement, cette réunion aurait du être annoncée par le demandeur Cafasso SA qui agit pour la régie des bâtiments et le SPF Justice. Le représentant du bureau d'étude voulant sans doute mettre son public à l'aise déclare sérieusement que son bureau est indépendant : rires et persiflages, personne n'y croit et le grand show continue mais uniquement en néerlandais quand toute la salle hurle qu'elle ne comprend rien vu que le public est majoritairement francophone. « Comment assimiler autant de matière en si peu de temps quand les explications sont données dans une langue que l'on ne comprend pas ? » remarque Dominique, une habitante bien informée.
Excédé et dégoûté le public a préféré évacuer les lieux assez vite, fuyant ce trompe l'oeil participatif. Le tout s'est déroulé en un temps record, genre « bouffonnerie en un acte ».
Les habitants dénoncent aujourd'hui cette fable grotesque, cette réunion n'a été visiblement planifiée que pour se dérouler en forme de huis clos, un dispositif pervers et trompeur pour imposer un projet largement contesté (voir harenunderarrest.be).
La construction de cette prison hors norme, hors d'atteinte et hors de prix devrait pourtant faire l'objet d'un débat. Les enjeux sont multiples et cela mériterait un peu plus de considération que la vulgaire pantalonnade jouée à Haren.
Laurent Moulin, président Comité de Haren
Stéphanie Guilmain, relation publique Comité de Haren