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  • Saint-Gilles versus Keelbeek

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    Le collège de la commune de Saint-Gilles a introduit une demande de classement d'une partie de la prison située sur son territoire. Au delà du fait exceptionnel que ce soit une autorité publique qui introduise cette demande, il convient de s'interroger sur les motivations réelles d'une telle démarche.

    Lorsqu'un bâtiment est classé, rien ne peut y être modifié et sa rénovation même doit avoir l'approbation de la commission des monuments et sites.

    Instantané 2 (18-01-2014 21-16).pngCharles Picqué, en bon gestionnaire de sa commune (qui lui en fera le reproche?) aimerait désaffecter la prison de Saint-Gilles pour y mettre entre autre des logements. Plus d'habitants égal plus de ressources pour sa commune; sans parler qu'actuellement, en cas de grève des gardiens (soit, plusieurs fois par an) ce sont les policiers locaux de sa zone qui doivent les remplacer ce qui coute cher à sa commune.

    En classant une partie de la prison, la rénovation de celle-ci en tant que centre de détention serait compromise sans pour autant compromettre sa réaffectation en logements.

    La décision de classement appartient au gouvernement de la Région Bruxelloise, celui-là même qui a refusé le classement du Keelbeek.

    Instantané 4 (19-10-2014 20-07).pngPourtant, alors que le style "pseudo-Tudor" de la prison de Saint-Gilles présente pas plus d'intérêt architectural qu'un décor de Disneyland, les naturalistes s'entendent à reconnaître l'intérêt majeur du Keelbeek pour la région notamment en tant qu'étape pour de nombreux oiseaux migrateurs. Mais si le Keelbeek avait été classé, la prison de Haren ne verrait jamais le jour et la prison de Saint-Gilles aurait du être maintenue. Le classement de cette dernière ressemble à un passage en force pour que le centre de concentration carcéral de Haren voit le jour!

    Mais voila, il se murmure que Pour devenir ministre-président, Rudy Vervoort a du prêter allégeance à Charles Picqué qui est resté l'homme fort du PS bruxellois.

    Quand la basse politique l'emporte sur la raison.

     

    "Prisons des Villes, Prisons des Champs"

    un documentaire produit par les ATELIERS URBAINS:

  • Terminus chimique

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    Certains ont pu s'étonner de voir apparaitre une cabine de WC chimique dans le haut de la rue de la Seigneurie alors qu'il n'y a aucun chantier dans les environs immédiats.

    DSCN3971.JPGEn fait, c'est la STIB qui prend soin de ses chauffeurs. La société veille en effet que ses employés puissent se soulager à chaque terminus. Lorsque le 64 barré était limité à la rue Cortenbach, les chauffeurs pouvaient disposer des commodités des établissements voisins. Mais rien de ce genre pour le nouveau terminus au coin des rues de la Seigneurie et de la Paroisse. D'où l'installation de ce WC chimique (rien d'exceptionnel, d'autres terminus ont la même installation).

    Et en ce qui concerne les bus articulés, ils devraient desservir la ligne 64 vers le 20 avril, du moins si la rénovation de la rue de Verdun ne prend pas de retard. Il était en effet impossible de les faire passer par la rue Harenheyde.

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  • Une bruyante galanterie

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    Le plan "Wathelet" de dispersion des vols a vécu. Depuis le 2 avril, un moratoire le concernant est entré en vigueur. Mais peu de changements pour Haren, vu que cela concerne les routes empruntée par les avions, or ceux-ci n'entament leur virage qu'au dessus de la localité.

    DSCN3899.JPGPar contre, la ministre Jacqueline Galant, soucieuse de montrer qu'elle travaille (et qu'elle peut cumuler un poste de ministre et celui de bourgmestre de Jurbise) a annoncé deux mesures supplémentaires.

    La première consiste a imposer aux avions au décollage de maintenir la pleine puissance des moteurs afin de gagner le plus rapidement de l'altitude. Selon elle, au plus vite les avions seront haut, au moins leur bruit se fera entendre au sol. Si cette mesure semble se justifier pour le sud de Bruxelles et le Brabant Wallon, les zones proches de l'aéroport, dont Haren, devraient souffrir d'un niveau de bruit plus élevé.

    DSCN3900.JPGSi madame Galant avait pris soin d'étudier attentivement ses dossiers, elle aurait su qu'il y a quelques années, une procédure de réduction de bruit avait été imposée aux aéronefs décollant de Zaventem. Concrètement, dès qu'il ont atteint une vitesse suffisante (et une altitude de sécurité), ils doivent réduire les gaz. Cela réduit évidemment leur vitesse d'ascension, mais après les réticences de quelques pilotes, les compagnies y ont trouvé leur compte car elle leur permet d'économiser du carburant.

    Virage à 180° donc de la ministre au grand dam de Haren.

    Buda approche.jpgLa seconde mesure est l'application aux atterrissage de la CDO (Continuous Descent Operation). Sauf que si madame Galant connaissait ses dossiers, elle saurait que cette mesure est d'application (lorsque la densité de trafic le permet) depuis juin 2014, soit plusieurs mois avant qu'elle n'obtienne son portefeuille ministériel.

    Effet d'annonce ou poudre aux yeux?

    La ministre devrait mieux étudier ses dossiers ou au moins, s'entourer de conseillers vraiment compétents!

    Décidément, la galanterie n'est plus ce qu'elle était!

     

  • Causerie

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    Ne tournons pas autour du pot,

    Trouvons les justes mots!

  • A la case "PRISON"

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    Faux en écriture, corruption, prises d'intérêts et infractions aux règles des adjudications publiques, c'est ce que le tribunal correctionnel de Bruxelles a reproché dans son jugement à l'égard d'entrepreneurs et de fonctionnaires de la Régie des Bâtiments. Le tribunal, dans un jugement de 390 pages et dont la lecture a duré 7 heures ce 2 avril, estime en outre qu'il y a association de  malfaiteurs et que les inculpés se sont donc rendus coupables de constitution de bande.

    Des fonctionnaires au plus haut niveau étaient impliqué dans ce système et les entrepreneurs étaient placés devant ce choix: soit y participer, soit ne plus obtenir de marché de la Régie des Bâtiments.

    Les peines prononcées vont de trois mois à deux ans de prison avec sursis (plus des amendes et la confiscation de sommes d'argent). Il est probable que si le tribunal n'avait pas reconnu que le délai raisonnable était dépassé, les peines auraient été plus lourdes.

    La Régie des Bâtiments s'était constituée partie civile dans ce procès ce que contestait le ministère public, estimant que la Régie ne s'était pas comportée en victime, n'écartant pas les fonctionnaires impliqués voire même en offrant des promotions à certains et surtout, par son manque de mécanisme de contrôle, a permis la mise en place de ce système frauduleux. Le tribunal a suivi le procureur.

    Ce procès n'est certainement pas le dernier du genre: deux instructions pour des faits similaires sont en cours et d'autres fonctionnaires de la Régie des Bâtiments devraient bientôt se retrouver devant le tribunal.

    Comment faire confiance en cette administration qui tient absolument à construire la méga prison à Haren (pour y loger ses propres fonctionnaires???)?

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