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Des chèques‐sports d’une valeur de 100 € maximum pour les personnes âgées de 55 ans et plus sont disponibles depuis le début de ce mois de septembre.
La Ville répond à ce besoin par différentes actions et initiatives, à l’image de la mise en place des engins de fitness dans les parcs, des pédaleurs sous les bancs, mais également grâce au tai chi en plein air qui invite les seniors à mettre leur corps en mouvement.
Les conditions d’accès à ces chèques ont été assouplies : ‐ la Ville de Bruxelles met à la disposition de ses seniors de 55 ans et plus des chèques sports d’une valeur de maximum 100 € → la Ville a obtenu d’octroyer cet avantage à partir de l’âge de 55 ans, âge auquel on est reconnu ‘senior’ pour la Ville de Bruxelles, au lieu de 65 ans ‐ aucune condition de revenu ne doit être remplie ‐ l’avantage s’adresse uniquement aux personnes domiciliées sur le territoire de la Ville de Bruxelles (1000, 1020, 1120, 1130)
Des citoyens harenois (soutenus par des associations) ont introduit des recours au Conseil d'Etat contre le projet de mega-prison à Haren. De l'autre coté, on trouve bien sur la Régie des Bâtiments, maître de l'ouvrage, mais pas le consortium Cafasso qui a obtenu le marché; et pour cause, ce dernier n'a pas encore de personnalité juridique. Par contre, trois multinationales se sont alliée à la Régie pour contrer ces recours. Si la Régie, et des fonctionnaires en faisant partie, est régulièrement mise en cause dans des affaires de corruption, on peut se demander ce que font des multinationales pour le moins sulfureuses à ces cotés. Jugez plutôt:
Mégaprison : le règne de l’opacité et du déséquilibre des forces
Les recours introduits par les opposants à la mégaprison de Bruxelles/Haren arrivent au Conseil d’Etat. Quatre parties se sont jointes à la cause, CONTRE les citoyens : la Régie des Bâtiments, et trois multinationales qui font partie du consortium Cafasso, soumissionnaire préférentiel pour le projet toxique de mégaprison.
Cafasso n’a toujours pas de personnalité juridique, au motif que le marché de la mégaprison n’a pas encore été définitivement attribué. Ce sont donc trois multinationales qui le constituent qui se joignent à la cause :
Macquarie Corporate Holdings Pty Limited, Société de droit australien ayant son siège à Level 6 50 Martin Place Sydney, NSW 2000 Australie,
PPP Infrastructure Investment B.V. Société de droit néerlandais, ayant son siège Claude Debussylaan 24, 1082MD Amsterdam,
Denys NV, ayant son siège Industrieweg 124 à 9032 GENT.
L’implication de ces multinationales dans les recours introduits par les opposants rappelle encore le déséquilibre des forces en faveur des entreprises qui veulent privatiser la détention.
La mégaprison n’est pas un projet d’intérêt public, mais une opération de spéculation privée
La presse a abondamment souligné il y a quelques mois que ces multinationales ont fait inscrire une clause d’indemnité dans le cas où la mégaprison serait heureusement annulée. Elle atteindrait 20 millions d’euros. La hauteur exacte de cette indemnité reste inconnue, y compris des députés de la Chambre, y compris des députés de la Commission de la Justice, puisque Cafasso, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice refusent tous trois de transmettre ces informations. Un déni de démocratie et de transparence déjà observé ces derniers mois, dans ce dossier comme dans de trop nombreux autres.
Ces multinationales n’ont donc littéralement rien à perdre dans ce dossier, puisqu’elles seront de toute manière indemnisées. Quel intérêt vont-elle défendre auprès du Conseil d’Etat, si ce n’est leur intérêt à tirer profit de l’enfermement des détenus de Bruxelles, profits qui sont garantis par l’Etat belge et son système de Justice employé ici comme une vache à lait ?
Des multinationales aux pratiques douteuses
Nous déplorons de constater que ces multinationales ont en outre des pratiques douteuses (informations plus détaillées ci-dessous) :
Macquarie, est épinglé dans plusieurs affaires d’évasion fiscale. Elle est connue pour sa gestion calamiteuse de l’eau en Angleterre. Elle est également confrontée à ses pratiques inacceptables aux USA dans des PPPs que Donald Trump veut étendre.
PPP Infrastructure Investment B.V., partage toutes les caractéristiques d’un point d’ingénierie fiscale qui permettra à Cafasso d’éluder les impôts belges et européens.
Denys NV, dispose de contrats importants avec l’Arabie Saoudite, qui viole allègrement les droits de l’homme dans son pays, mais également au Yémen. L’Arabie Saoudite a été condamnée par l’ONU pour le bombardement de civils au Yémen, où Denys a été réparer un pipeline au cœur du conflit.
Les opposants à la mégaprison de Bruxelles défendent une politique carcérale respectueuse des droits fondamentaux et publique, la sauvegarde d’un environnement vivable et une démocratie digne de ce nom. Ils se trouvent face à des institutions qui représentent l’Etat belge, accompagné désormais de trois multinationales aux pratiques douteuses.
Quelles justifications les partis politiques des exécutifs fédéraux et régionaux donnent-ils au choix de ces partenaires privés pour une mission qui incombe par essence à l’Etat ? Comment justifient-ils d’engager l’Etat dans un contrat, dont les détails ne sont toujours pas connus, pour un coût estimé à 3 milliards d’euros, avec des entreprises aux pratiques douteuses, et alors que tout indique qu’un système d’évasion fiscale est mis en place ?
Dans ces conditions, comment les députés justifient-ils le choix d’un PPP qui sera in fine payé par les contribuables et le budget de la Justice pourtant déjà trop maigre ?
Peut-on sacrifier au libéralisme économique la question fondamentale du sort de ceux que notre société enferme ?
Quel contrôle les députés réalisent-ils des activités de Denys n.v. qui dispose de contrats importants avec l’Arabie Saoudite, condamnée par l’ONU pour avoir bombardé des civils au Yémen ?
Les députés considèrent-ils qu’une entreprise basée en Belgique peut réaliser du commerce avec le régime contesté du Yémen, soutenu par l’Arabie Saoudite, sur le pipeline LNG qui est au cœur du conflit, et alors que l’Arabie Saoudite bombarde des civils yéménites ?
Les associations signataires demandent des réponses à ces questions urgentes.
Signataires et contacts :
Comité de Haren – Laurent Moulin – 0499 03 09 01
La Ligue des Droits de l’Homme – Damien Scalia – 0487 76 82 66
Observatoire International des Prisons – Section belge – Nicolas Cohen – 0470 02 65 41 Respire asbl – Jean-Baptiste Godinot – 0488 20 01 75 François Licoppe – économiste – 0496 90 70 49 Luk Vervaet – ancien enseignant à la prison de Saint-Gilles – 0478 65 33 78
Si vous avez des enfants de 4 à 11 ans, et que vous cherchez comment les occuper pendant les futures vacances d'automne (Toussaint), la Ferme Nos Pilifs (à Neder over Heembeek) propose de les accueillir en stage du 30 octobre au 3 novembre.
Soins aux animaux mais aussi ateliers leur seront proposés, et en "bouquet", la participation au Grand cortège Halloween du quartier.
D'aucuns l'ignorent, mais en région bruxelloise, les antennes paraboliques visibles depuis la rue sont interdites!
Le Règlement Régional d’Urbanisme (RRU) interdit le placement d’antennes paraboliques en façade à rue et exige qu’elles soient placées de façon à nuire le moins possible à l’esthétique de la construction.
Faut-il un permis d’urbanisme ?
OUI,
un permis est toujours requis si :
l’antenne est visible depuis l’espace public ;
elle est située à moins de 10 mètres d’un bien classé ou inscrit sur la liste de sauvegarde ;
son placement déroge à un RU, un PPAS ou un PL
u Une dispense de permis est possible pour
le placement d’antennes paraboliques ou assimilées destinées à la réception d’émissions de télévision et à usage privé, et qui, de façon cumulative :
ont la même couleur que le toit ou la façade, ou sont transparentes ;
ont une superficie inférieure ou égale à 40 dm2
ATTENTION :
Le permis d’urbanisme pour le placement d’une antenne parabolique est délivré pour une durée déterminée de maximum 9 ans. A son expiration, un nouveau permis devra être demandé.
Le placement d’une antenne parabolique sans permis, alors que celui-ci est requis, constitue une infraction urbanistique. La commune est habilitée à dresser un procès-verbal d’infraction avec pour conséquence des sanctions pénales ou des amendes administratives.
La commune invite le contrevenant à régulariser la situation, soit par une remise en état des lieux, soit par l’obtention d’un permis d’urbanisme.
De plus, en cas d’absence de permis ou d’expiration de sa validité, le demandeur qui n’aurait pas remis les lieux dans leur état initial est tenu de le faire sur simple réquisition du Collège des Bourgmestre et Echevins ou du fonctionnaire délégué et ce, en vertu de l’article 305 du CoBAT (Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire).
Cette législation prévoit notamment qu’en cas de carence du demandeur, le Collège des Bourgmestre et Echevins ou le fonctionnaire délégué peut pourvoir d’office à l’exécution des travaux à charge du défaillant.
Malheureusement, si le précédent échevin de l'urbanisme semblait très attentif à la question, on en est loin avec l'échevin actuel, qui, s'il est très attentif à ce qui se fait dans le périmètre UNESCO autour de la Grand-Place, semble se foutre complètement de ce qui se passe à Haren!