Saga Verdun
Ils cherchent un raccourci que jamais ils ne trouveront! C'est un peu ce qui se passe actuellement avec les poids-lourds qui empruntent la rue de Verdun. Voici la suite de cette malheureuse saga contée par un riverain:
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Ils cherchent un raccourci que jamais ils ne trouveront! C'est un peu ce qui se passe actuellement avec les poids-lourds qui empruntent la rue de Verdun. Voici la suite de cette malheureuse saga contée par un riverain:
Il y a quelques temps, je vous faisais part du mécontentement de riverains en ce qui concerne la rénovation de la rue de Verdun entre le Noendelle et la gare de Haren Sud. A présent, c'est la partie située entre la gare et le Houtweg qui suscite l'ire des riverains. Pour témoin, voici le courrier qu'un habitant a adressé aux services "compétents" de la Ville:
Le collège de la commune de Saint-Gilles a introduit une demande de classement d'une partie de la prison située sur son territoire. Au delà du fait exceptionnel que ce soit une autorité publique qui introduise cette demande, il convient de s'interroger sur les motivations réelles d'une telle démarche.
Lorsqu'un bâtiment est classé, rien ne peut y être modifié et sa rénovation même doit avoir l'approbation de la commission des monuments et sites.
Charles Picqué, en bon gestionnaire de sa commune (qui lui en fera le reproche?) aimerait désaffecter la prison de Saint-Gilles pour y mettre entre autre des logements. Plus d'habitants égal plus de ressources pour sa commune; sans parler qu'actuellement, en cas de grève des gardiens (soit, plusieurs fois par an) ce sont les policiers locaux de sa zone qui doivent les remplacer ce qui coute cher à sa commune.
En classant une partie de la prison, la rénovation de celle-ci en tant que centre de détention serait compromise sans pour autant compromettre sa réaffectation en logements.
La décision de classement appartient au gouvernement de la Région Bruxelloise, celui-là même qui a refusé le classement du Keelbeek.
Pourtant, alors que le style "pseudo-Tudor" de la prison de Saint-Gilles présente pas plus d'intérêt architectural qu'un décor de Disneyland, les naturalistes s'entendent à reconnaître l'intérêt majeur du Keelbeek pour la région notamment en tant qu'étape pour de nombreux oiseaux migrateurs. Mais si le Keelbeek avait été classé, la prison de Haren ne verrait jamais le jour et la prison de Saint-Gilles aurait du être maintenue. Le classement de cette dernière ressemble à un passage en force pour que le centre de concentration carcéral de Haren voit le jour!
Mais voila, il se murmure que Pour devenir ministre-président, Rudy Vervoort a du prêter allégeance à Charles Picqué qui est resté l'homme fort du PS bruxellois.
Quand la basse politique l'emporte sur la raison.
"Prisons des Villes, Prisons des Champs"
un documentaire produit par les ATELIERS URBAINS:
Certains ont pu s'étonner de voir apparaitre une cabine de WC chimique dans le haut de la rue de la Seigneurie alors qu'il n'y a aucun chantier dans les environs immédiats.
En fait, c'est la STIB qui prend soin de ses chauffeurs. La société veille en effet que ses employés puissent se soulager à chaque terminus. Lorsque le 64 barré était limité à la rue Cortenbach, les chauffeurs pouvaient disposer des commodités des établissements voisins. Mais rien de ce genre pour le nouveau terminus au coin des rues de la Seigneurie et de la Paroisse. D'où l'installation de ce WC chimique (rien d'exceptionnel, d'autres terminus ont la même installation).
Et en ce qui concerne les bus articulés, ils devraient desservir la ligne 64 vers le 20 avril, du moins si la rénovation de la rue de Verdun ne prend pas de retard. Il était en effet impossible de les faire passer par la rue Harenheyde.
Le plan "Wathelet" de dispersion des vols a vécu. Depuis le 2 avril, un moratoire le concernant est entré en vigueur. Mais peu de changements pour Haren, vu que cela concerne les routes empruntée par les avions, or ceux-ci n'entament leur virage qu'au dessus de la localité.
Par contre, la ministre Jacqueline Galant, soucieuse de montrer qu'elle travaille (et qu'elle peut cumuler un poste de ministre et celui de bourgmestre de Jurbise) a annoncé deux mesures supplémentaires.
La première consiste a imposer aux avions au décollage de maintenir la pleine puissance des moteurs afin de gagner le plus rapidement de l'altitude. Selon elle, au plus vite les avions seront haut, au moins leur bruit se fera entendre au sol. Si cette mesure semble se justifier pour le sud de Bruxelles et le Brabant Wallon, les zones proches de l'aéroport, dont Haren, devraient souffrir d'un niveau de bruit plus élevé.
Si madame Galant avait pris soin d'étudier attentivement ses dossiers, elle aurait su qu'il y a quelques années, une procédure de réduction de bruit avait été imposée aux aéronefs décollant de Zaventem. Concrètement, dès qu'il ont atteint une vitesse suffisante (et une altitude de sécurité), ils doivent réduire les gaz. Cela réduit évidemment leur vitesse d'ascension, mais après les réticences de quelques pilotes, les compagnies y ont trouvé leur compte car elle leur permet d'économiser du carburant.
Virage à 180° donc de la ministre au grand dam de Haren.
La seconde mesure est l'application aux atterrissage de la CDO (Continuous Descent Operation). Sauf que si madame Galant connaissait ses dossiers, elle saurait que cette mesure est d'application (lorsque la densité de trafic le permet) depuis juin 2014, soit plusieurs mois avant qu'elle n'obtienne son portefeuille ministériel.
Effet d'annonce ou poudre aux yeux?
La ministre devrait mieux étudier ses dossiers ou au moins, s'entourer de conseillers vraiment compétents!
Décidément, la galanterie n'est plus ce qu'elle était!