En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Certains ont pu s'étonner de voir apparaitre une cabine de WC chimique dans le haut de la rue de la Seigneurie alors qu'il n'y a aucun chantier dans les environs immédiats.
En fait, c'est la STIB qui prend soin de ses chauffeurs. La société veille en effet que ses employés puissent se soulager à chaque terminus. Lorsque le 64 barré était limité à la rue Cortenbach, les chauffeurs pouvaient disposer des commodités des établissements voisins. Mais rien de ce genre pour le nouveau terminus au coin des rues de la Seigneurie et de la Paroisse. D'où l'installation de ce WC chimique (rien d'exceptionnel, d'autres terminus ont la même installation).
Et en ce qui concerne les bus articulés, ils devraient desservir la ligne 64 vers le 20 avril, du moins si la rénovation de la rue de Verdun ne prend pas de retard. Il était en effet impossible de les faire passer par la rue Harenheyde.
Le plan "Wathelet" de dispersion des vols a vécu. Depuis le 2 avril, un moratoire le concernant est entré en vigueur. Mais peu de changements pour Haren, vu que cela concerne les routes empruntée par les avions, or ceux-ci n'entament leur virage qu'au dessus de la localité.
Par contre, la ministre Jacqueline Galant, soucieuse de montrer qu'elle travaille (et qu'elle peut cumuler un poste de ministre et celui de bourgmestre de Jurbise) a annoncé deux mesures supplémentaires.
La première consiste a imposer aux avions au décollage de maintenir la pleine puissance des moteurs afin de gagner le plus rapidement de l'altitude. Selon elle, au plus vite les avions seront haut, au moins leur bruit se fera entendre au sol. Si cette mesure semble se justifier pour le sud de Bruxelles et le Brabant Wallon, les zones proches de l'aéroport, dont Haren, devraient souffrir d'un niveau de bruit plus élevé.
Si madame Galant avait pris soin d'étudier attentivement ses dossiers, elle aurait su qu'il y a quelques années, une procédure de réduction de bruit avait été imposée aux aéronefs décollant de Zaventem. Concrètement, dès qu'il ont atteint une vitesse suffisante (et une altitude de sécurité), ils doivent réduire les gaz. Cela réduit évidemment leur vitesse d'ascension, mais après les réticences de quelques pilotes, les compagnies y ont trouvé leur compte car elle leur permet d'économiser du carburant.
Virage à 180° donc de la ministre au grand dam de Haren.
La seconde mesure est l'application aux atterrissage de la CDO (Continuous Descent Operation). Sauf que si madame Galant connaissait ses dossiers, elle saurait que cette mesure est d'application (lorsque la densité de trafic le permet) depuis juin 2014, soit plusieurs mois avant qu'elle n'obtienne son portefeuille ministériel.
Effet d'annonce ou poudre aux yeux?
La ministre devrait mieux étudier ses dossiers ou au moins, s'entourer de conseillers vraiment compétents!
Décidément, la galanterie n'est plus ce qu'elle était!
Faux en écriture, corruption, prises d'intérêts et infractions aux règles des adjudications publiques, c'est ce que le tribunal correctionnel de Bruxelles a reproché dans son jugement à l'égard d'entrepreneurs et de fonctionnaires de la Régie des Bâtiments. Le tribunal, dans un jugement de 390 pages et dont la lecture a duré 7 heures ce 2 avril, estime en outre qu'il y a association de malfaiteurs et que les inculpés se sont donc rendus coupables de constitution de bande.
Des fonctionnaires au plus haut niveau étaient impliqué dans ce système et les entrepreneurs étaient placés devant ce choix: soit y participer, soit ne plus obtenir de marché de la Régie des Bâtiments.
Les peines prononcées vont de trois mois à deux ans de prison avec sursis (plus des amendes et la confiscation de sommes d'argent). Il est probable que si le tribunal n'avait pas reconnu que le délai raisonnable était dépassé, les peines auraient été plus lourdes.
La Régie des Bâtiments s'était constituée partie civile dans ce procès ce que contestait le ministère public, estimant que la Régie ne s'était pas comportée en victime, n'écartant pas les fonctionnaires impliqués voire même en offrant des promotions à certains et surtout, par son manque de mécanisme de contrôle, a permis la mise en place de ce système frauduleux. Le tribunal a suivi le procureur.
Ce procès n'est certainement pas le dernier du genre: deux instructions pour des faits similaires sont en cours et d'autres fonctionnaires de la Régie des Bâtiments devraient bientôt se retrouver devant le tribunal.
Comment faire confiance en cette administration qui tient absolument à construire la méga prison à Haren (pour y loger ses propres fonctionnaires???)?
Plusieurs épiceries, boucheries, boulangerie, poissonnerie, librairie, mercerie, tailleur, cordonnier, fleuriste, tapissier, horloger-bijoutier... les anciens harenois se souviennent de la présence de tous ces commerces dans notre village.
Et à présent, la plupart de ces petits commerces ont disparu de Haren. Certains incriminent le développement de la grande distribution. Et pourtant, si on va voir dans le village voisin de Diegem qui a une densité de population comparable, les commerces de proximité sont nombreux et semblent florissants.
Ne faudrait-il pas chercher du côté de la politique (notamment taxatoire) de la Ville? L'échevine Marion Lemesre devrait se préoccuper de nos commerçants et pas uniquement de ceux du centre-ville!
Je ne résiste pas à la tentation de vous montrer ce film qui présente quelques commerces d'autrefois à Haren:
Le Conseil Communal de la Ville de Bruxelles devrait approuver ce 30 mars la mise en vente de 6 maisons unifamiliales nouvellement construites à Harenberg (entre les 232 et 242).
Pour permettre l'accession à la propriété de jeunes ménages aux revenus moyens, la formule de vente est un peu particulière. En effet, les acquéreurs n'achèteront que la maison au prix de la construction. Le terrain lui leur sera proposé sous forme d'emphytéose de 50 ans.
Le prix des maisons est fixé à 207 848,77 € (hors t.v.a et hors frais notariés) le bail emphytéotique est fixé selon le lot entre 50 et 75 € par mois (indexé).