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Haren - Page 189

  • HAREN UNDER ARREST

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    Dix organisations ont exprimé leur opposition au projet de prison à Haren au cours d'une conférence de presse qui se tenait ce 26 mars au sein même du Palais de Justice. Voici leur communiqué:

    « Le fait d'augmenter la capacité carcérale n'est pas susceptible, en soi, de résoudre durablement le problème de la surpopulation. En effet, il a été observé dans de nombreux pays – y compris en Belgique – que la population carcérale a tendance à augmenter au fur et à mesure que la capacité carcérale s'accroît. »[1].

    Cette affirmation étayée par les expériences belges et étrangères sonne étrangement au regard de la politique pénitentiaire de nos gouvernements fédéraux successifs. Ceux-ci mettent en œuvre des « masterplans prisons » prévoyant au total 9 nouveaux établissements pénitentiaires, dont certains ont déjà vu le jour.

    Parmi ces projets, celui de Haren visant à développer le plus grand complexe pénitentiaire du pays (1.190 détenus sur 18 ha). Présenté comme un « village pénitentiaire » au Nord-Est de la Région bruxelloise, il vise à accueillir des détenus hommes et femmes et à remplacer les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael.

    Ce projet ne peut pas répondre aux problèmes qu'il est censé résoudre et en pose même de nouveaux. C'est ce que 10 associations réunies à l'initiative de la « Plate-forme pour sortir du désastre carcéral » ont voulu démontrer lors de la conférence de presse tenue ce matin au Palais de Justice. La plate-forme présentait par la même occasion sa « déclaration » exigeant l'arrêt immédiat du projet de mégaprison à Haren.

    Les 10 associations ont avancé des raisons nombreuses et complémentaires qui invalident le projet de mégaprison.

    Pour Laurent Moulin du Comité de Haren : « Depuis que nous entendons parler du projet de mégaprison, nous n'avons cessé d'interpeller les élus et n'avons jamais reçu de réponses claires à nos questions. Nous voulons maintenir le caractère semi-rural de Haren, et la mégaprison rend cela impossible. Nous accueillons déjà de nombreuses infrastructures (OTAN, Ring, SNCB, Infrabel, aéroport...) qui enclavent de plus en plus un territoire que le nouveau schéma directeur de la Ville de Bruxelles vise précisément à désenclaver. Nous voulons préserver des espaces publics verts indispensables à l'émancipation des habitants. Nos élus n'ont jamais motivé la pertinence du choix de ce terrain au regard d'un fonctionnement serein de la justice ou de sa bonne intégration environnementale ».

    En effet, selon Claire Scohier d'Inter-Environnement Bruxelles, ce projet pose maintes questions en terme d'aménagement du territoire : "Un projet de prison, surtout s'il s'agit de la plus grande prison du pays, ne peut être pensé que de son intérieur comme un bloc refermé sur lui-même, posé au milieu d'un champ. Comment va-t-il cohabiter avec son environnement? Va-t-il constituer une barrière supplémentaire pour les riverains obligés de faire plusieurs kilomètres pour contourner sa masse? Quelle est son accessibilité tant pour les magistrats, les avocats, les familles des détenus et autres visiteurs? Pourquoi ne pas plutôt rénover la prison de Saint-Gilles bien plus centrale? La Régie des bâtiments vise-t-elle l'amélioration des conditions de détention ou la plus-value immobilière en revendant cher le terrain du haut de Saint-Gilles contre le terrain peu coûteux de Haren ?".

    Alexis Deswaef, Président de la Ligue des Droits de l'Homme, souligne le large déficit démocratique qui entoure le projet : « Le débat parlementaire relatif aux Masterplans prisons successifs souffre de graves lacunes démocratiques. Le manque de données objectives et chiffrées, notamment en ce qui concerne les coûts de l'infrastructure pénitentiaire et le recours au partenariat public-privé, a été pointé par la Cour des comptes. Pendant tout le processus d'élaboration du projet, aucun des acteurs concernés par le projet, magistrats, avocats, services d'aide aux détenus, n'ont été consultés pour un projet dont le gigantisme pose maintes questions dont celle de la qualité de la détention».

    Rappelant le problème déjà ancien de la surpopulation carcérale et de ses effets catastrophiques sur l'ensemble de la vie carcérale, Nicolas Cohen, Vice-Président de l'Observatoire International des Prisons - section belge, a expliqué qu'il n'est pas possible de poursuivre une politique qui a amplement montré son inefficacité : « La politique pénale et pénitentiaire expansionniste est contre-productive et problématique. Nous demandons une approche intégrée qui sollicite tous les acteurs concernés et se tourne résolument vers une politique réductionniste. Nous demandons le gel de tout nouveau projet de prison tant qu'une telle politique n'aura pas été mise en place pour éviter la fuite en avant à laquelle on assiste depuis plusieurs années».

    Alors qu'il repose sur des fondations extrêmement fragiles, ce projet poserait en outre de très nombreux problèmes pratiques dont certains sont rédhibitoires. Hervé Louveaux de l'Association Syndicale des Magistrats, insiste : « Le projet prévoit par exemple la possibilité de tenir des audiences en prison. Il sera impossible de rassembler toutes les personnes dont la présence est requise et de disposer des équipements nécessaires, adaptés à l'organisation des audiences. Un juge d'instruction, par exemple, devrait consacrer plusieurs heures pour être présent à l'audience, compte tenu des déplacements, parfois pour un seul dossier. C'est impraticable, et cela implique des restrictions inacceptables portées aux droits des inculpés. »

    Outre ses multiples effets pervers, le projet entraînera la destruction irrémédiable de 18 ha de terre potentiellement arable : « La part des terres arables en Région de Bruxelles-Capitale est réduite, et il est essentiel de préserver ces terres du bétonnage, d'autant plus s'il s'agit d'une infrastructure dont l'inutilité est démontrée. Ces terres, ou au moins une majeure partie de celles-ci, pourraient jouer leur rôle de services naturels (absorption de l'eau, régulation thermique, ...) tout en permettant l'accès à une alimentation locale et de qualité. Un défi de taille à relever, au vu de la dépendance des villes vis-à-vis de leurs périphéries immédiates et lointaines pour se nourrir. Bétonner 19 ha de terres potentiellement arables est un gaspillage irresponsable » relève Florence Kroff de l'organisation FIAN Belgique.

    La « Plate-forme pour sortir du désastre carcéral » adresse sa déclaration à l'ensemble du monde politique Belge et sollicite des rendez-vous avec les ministres compétents : Charles Michel, Koen Geens, Jan Jambon, Rudi Vervoort, Céline Frémault et Pascal Smet. La presse sera tenue au courant de l'évolution des revendications et des activités futures de la Plate-forme.

    La « Plate-forme pour sortir du désastre carcéral » est composée des fondateurs suivants :

    • Association Syndicale des Magistrats
    • Bruxelles Laïque
    • Comité de Haren
    • Début des Haricots
    • Inter-Environnement Bruxelles
    • Ligue des Droits de l'Homme
    • Observatoire International des Prisons, section belge
    • Respire asbl

    La « Plate-forme pour sortir du désastre carcéral » est appelée à grandir. La liste des signataires est disponible sur le site Harenunderarrest.be et sera régulièrement mise à jour.

     

     

    Et le reportage de Télé-Bruxelles:

  • Ne dites plus RER

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    La ministre fédérale de la mobilité a annoncé que 90 % du RER, pardon, du Réseau Suburbain, serait opérationnelle en 2017. Dés décembre 2015, une nouvelle offre devrait voir le jour avec la mise en service du tunnel Schuman-Josaphat qui permettra une liaison directe entre la quartier européen et l'aéroport (via Haren).

    1427116335_stib_rer-page-001.jpgCe qui ressemble  un effet d'annonce laisse sceptique. En effet, les spécialistes de la mobilité disent que pour que ce réseau ait un sens, il faut que tous les arrêts concernés soient desservis par quatre trains par heures dans chaque direction. Or, dans le contexte d'économie actuel, la SNCB a dé supprimé des trains, réduisant ainsi la desserte de la ligne 26 à deux trains par heure au lieu de trois précédemment. Difficile de croire que les arrêts comme Haren ou Haren-Sud bénéficieront d'une meilleure offre.

    DSCN3933.JPGIl y a aussi la question d'un titre de transport unique valable tant sur les train que sur les trams, bus ou métro. A la SNCB on répond que les négociations sont toujours en cours.

    DSCN3954.JPGLe matériel roulant destiné à ces trains "S" est déjà en service. Il s'agit des automotrices "Désiro" (AM 08). Mais celles-ci tombent en panne en moyenne tous les 8000 km (soit plus d'une fois par mois pour chaque rame). Maladie de jeunesse (prolongée)...

  • Enquêtes publiques 27 03

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    Voici trois nouvelles enquêtes publiques en cours à Haren (cliquez sur l'avis pour l'agrandir):

     

    harenqpub150320a-page-001.jpgPermis d'urbanisme. L'enquête publique se déroule du 27/03/2015 au 10/04/2015

    rue du Pré au Oies, 71

    Il s'agit de la régularisation de travaux déjà effectués

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    harenqpub150323a-page-001.jpgPermis d'urbanisme et permis d'environnement. L'enquête publique se déroule du 27/03/2015 au 10/04/2015

    rue du Bassin Collecteur, 7

    Il s'agit de l'installation d'une boulangerie industrielle

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    harenqpub150323b-page-001.jpgPermis d'urbanisme. L'enquête publique se déroule du 27/03/2015 au 10/04/2015

    Harenberg, 134

    Il s'agit de la construction d'une maison unifamiliale

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  • Culture pédagogique

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    potager.jpgDans le cadre de "Quartiers Durales", SOLID'HAREN vous invite à l'inauguration de son potager pédagogique.

    Dès 15 heures ce dimanche 29 mars vous serez accueillis dans cet espace situé dans le bas de la rue Cortenbach (entre l'Eglise et la rue du Pré aux Oies) pour entendre  15 heures 30 une présentation du projet.

    A 16 heures un goûter sera proposé avant le débuts des animations.

    DSCN3911.JPGPour tout renseignement complémentaire : info@1130haren.be ou 0499 030 901

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  • Mark Olson & Ingunn Ringvold au Toogenblik

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    Originaire de Minneapolis, Mark Olson est un compositeur-chanteur country qui a débuté sa carrière en 1985 au sein du groupe "Jayhawks".

    En 2000, il prend confiance en lui et sort son premier album solo "My own Jo Ellen"

    Participant encore à divers groupes, il constitue aussi des duos comme avec la norvégienne Ingunn Ringvold avec laquelle il se produira à Haren.

    Mark OLSON & Ingunn RINGVOLD en concert le vendredi 27 mars à 20 heures au TOOGENBLIK, rue Cortenbach, 11 à Haren