Ces dernières années, nous avons vu l'apparition de petites maisons dans nos jardins appelées "Hotels à insectes".

Ces petits bêtes qui sont le plus souvent traitées de nuisibles sont en fait d'une grande utilité et sont aussi très bénéfiques !

Ceci est une réalité enfin défendue ; grâce à eux nous évitons l'utilisation de pesticides qui en plus de tuer les bons et les mauvais insectes, dégradent la qualité de la flore environnante !

Nos petits amis en plus de lutter contre les parasites, favorise la pollinisation qui rappelons le est le procédé naturel de reproduction pour beaucoup de plantes , d'arbres fruitier aussi ... si de tel insectes disparaissaient comme le disait Albert Einstein cela mènerait à brève échéance à la disparition de l’humanité.

Nous pouvons lutter en offrant un jardin qui contribue et favorise la biodiversité. Ces hôtels à insectes, souvent réalisés à partir de matériaux de récupération, seront installés avant l'hiver et dès l'arrivée du printemps, la vie qui en prendra possession nous procurera bien des étonnements!

Quels sont ces insectes ?

Les abeilles solitaires ( les osmies) ont l'abdomen poilu et roux, elles favorisent la pollinisation.

REFUGE: Des le printemps elles s'installent pour y pondre , dans des tiges creusées, des bûches percées ou des baguettes de bambou.

Les coccinelles alias "la petite bête à bon dieu ", grande prédatrices de pucerons .

REFUGE: sous les amas de feuilles mortes , des tiges creuses, des planchettes espacés.

Le pemphédron se nourrit de larve de pucerons. Cette petite guêpe noir est inoffensive et solitaire.

REFUGE: des bottes de tiges à moelle ( sureau , ronce).

Le syrphes , cette mouche qui ressemble à une guêpe à une double utilité , ses larves mangent les pucerons et adultes assurent la pollinisation .

REFUGE: tige molle.

Les chrysopes se nourrissent de pucerons .

REFUGES: tiges molles , bûche percée , boite remplit de papier froissé.

Carabes dorés , coléoptère surnommé " la jardinière" leurs larves sont de grandes dévoreuses de parasites (balanin des noisettes , le carpocaspe,...)

REFUGE: vieille souche, sous des morceaux de bois .

L' aphidius sa morphologie tient de la guêpe et du moucheron. Ses larves parasites les pucerons et s'y développent à l'intérieur, ainsi que de nombreux membres de sa famille ( hyménoptère) qui sont des parasites à l'état de larve pour des espèces nuisible tel que ; les pyrales, le piéride, les chenilles mineuse des feuilles....

REFUGE: bois , canisse

Le perce oreille ou le forficule sont friands des pucerons .

REFUGE: pot de fleur retourné rempli de foin , paille, fibre de bois...

La libellule , elle dévore un grand nombre d'insectes; moustique, mouches , taons, papillons...

REFUGE: étang

La fourmi est très utile . Elle aère la terre et élimine les vers blanc ( larve de hannetons) et ronge la dépouille d'animaux .

REFUGE: sol

Le papillon est aussi utile que l'abeille car il rempli aussi la fonction de pollinisateur .

REFUGE: le lierre près d'un mur.

Voici une liste d'insectes importants qui habitent nos jardins, et avec lesquels la cohabitation devrait être pacifique et complémentaire.

Stéphanie GUILMAIN

Avec le retour des beaux jours, il est temps de songer à vos semis...

Ce 10 mars, la Commission de Concertation devait statuer sur la demande de permis pour la deuxième phase du projet Harenberg. Rappelons que la Régie Foncière voudrait y bâtir 33 logements (types "boites à chaussures") en intérieur d'ilot.

La Commission a reporté sa décision, mais il ne nous est pas possible de savoir si c'est pour se laisser le temps de motiver son avis (favorable ou non) ou si c'est pour permettre au demandeur d'apporter quelques modifications au projet.

A noter que 21 citoyens avaient réagi par écrit à cette demande de permis.

Rappelons aussi que pour ce projet, au cours de la Commission de Concertation, la Ville de Bruxelles doit s'abstenir puisque c'est elle qui introduit la demande au travers de sa Régie Foncière.

Affaire à suivre...

Nombreux sont les harenois qui se sont émus du clôturage du parc "Teletubbies". Lors du dernier Conseil Communal, l'Ecolo Marie Nagy a interpellé à ce sujet l'échevin de l'Urbanisme, Geoffroy Coomans de Brachène, lui demandant notamment si l'abattage des arbres avait fait l'objet d'un permis légal?

Voici ce qu'il a répondu:

"Nos services se sont rendus sur place et ont constaté un défrichage du terrain, y compris l'abattage de 10  20 arbres à haute tige ainsi que le placement de clôtures ancrées à 60 cm dans le sol. Il ne faut pas de permis d'urbanisme pour défricher un terrain mais il est nécessaire pour abattre un arbre à haute tige."

L'échevin estime donc qu'il y a une infraction urbanistique et PV a été dressé!

Par contre un arrêté régional précise que les travaux et modifications temporaires à l'exécution d'un chantier ne doit pas faire l'objet d'un permis.

Les barrières sont donc dispensées de permis pour autant qu'elles ne soient là que durant la durée des travaux de défrichage.

Mais quand on voit ces barrières, il est difficile de croire qu'elles ne sont là que pour protéger un chantier!

Beaucoup se sont émus du début de travaux rue de la Paroisse, car après l'abattage d'arbres, c'est le sentier de la Glaisière qui est rendu inaccessible.

Du coté de l'échevinat de l'urbanisme, on nous assure que l'entrepreneur dispose des autorisations requises pour supprimer le chemin le temps des travaux. Il devra le remettre en état à la fin de son chantier. Du coté de l'échevin, on nous promet d'y rester attentifs.

Affaire à suivre donc d'autant que ce n'est pas la première menace sur ce sentier.