Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Haren - Page 69

  • Qu'attendent-ils

    DSCN7085.jpg

    DSCN7088.jpgIl y avait, entre la rue de Verdun et le sentier du Keelbeek, un terrain de mini-foot amménagé par la Ville de Bruxelles et accessible à tous. Las, il ne fallut pas longtemps pour que celui-ci se dégrade: les filets des buts ont bien vite disparu et le terrain est, faute d'entretien, devenu un "labouré". Il sert à présent de canisite géant quand il ne sert pas de terrain de moto-cross.

    Cela fait des années que des habitants demandent que la Ville fasse le nécessaire pour lui rendre sa fonction originale, mais l'échevin des sports et celui des espaces verts se renvoient la balle: l'un prétend que c'est de la responsabilité du service des sports, l'autre que l'entretien en incombait au service des espaces vert!

    DSCN7076.jpgEn attendant, rien ne bouge. Pourtant, la Ville a les moyens de faire des terrains qui durent comme le montre la photo ci-contre prise au square Marguerite (quartier Nord-Est).

    Décidément, entre la Ville de Bruxelles et les terrains de football, qu'ils soient mini ou grand stade, il y a un gros problème ces derniers temps.

    La vidéo qui suit montre le terrain de football de Haren, mais celui-ci n'est pas libre d'accès, il est réservé aux clubs:

    sok.jpg

  • Un harenois à la foire

    pdc05.png

    Saviez-vous que le président des forains de Bruxelles était harenois? Il s'agit de Patrick De Corte qui fait partie d'une famille qui sert des frites sur les foires et kermesses depuis plusieurs générations.

    pdc04.pngIl tient bien sur un fritkot sur la foire du Midi, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a du succès: passant presque chaque jour devant son établissement, j'ai pu constater qu'on y faisait la file alors que midi n'était pas encore sonné (même en pleine canicule). J'ai même croisé des personnes qui venaient spécialement de province pour savourer ses frites et qui m'ont avoué qu'il le suivait sur les différentes foires!

    pdc01.jpgJ'ajouterais, qu'il y a un an, sortant de l'hôpital après une double opération aux yeux, la première chose que j'ai faite, c'est de me payer un bon paquet de frites de chez Patrick De Corte avec de la sauce Kermesse (recette de Pierre Wynants)!

    sok.jpg

  • Ciné Parc

    cineparc02.jpg

    Ce mois d'aout, le Comité de Haren, propose chaque samedi, en collaboration avec la Ville de Bruxelles des activités de plein air. Celles- ci ont lieu dans le parc Kasteelhof le 4 (déja passé) le 11 aout et le 1 septembre. Le 25 aout ce sera sur la plaine de jeux du Middelweg.

    Sont proposés entre autres, un atelier de réparation de vélos, mais aussi des jeux tel que le croquet.

    cineparc01.jpgEt dès 22 heures, vous pourrez assister gratuitement à la projection d'un film proposé par HAR en Toile; ce 11 aout ce sera "Dikkenek" dont vous pouvez voir la bande annonce ci-dessous:

    banner har en toile huge.jpg

    sok.jpg

  • Fruits et légumes du mois d'aout

    potager01.jpg

    Pour certains la canicule est un bienfait, pour d'autres c'est le synonyme d'un manque d'eau. Quoi qu'il en soit, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas manger local, les potagers sont à leur apogée et les étals des bons maraichers proposent une grande variété de produits locaux. En attendant, voici la liste des fruits et légumes produits en Belgique au mois d'aout. Cette liste ne reprends que les fruits et légumes produits en pleine terre (à l'exclusion des serres chauffées) et lorsqu'ils sont "de conservation", il s'agit de méthode "douce" comme une pièce froide à l'exclusion de la congélation, les conserves ou la fermentation lactique. Les conditions météos peuvent retarder ou avancer la présence de certains produits sur les étals.

    Fruits d'aout:

    • Fraise
    • Framboise
    • Mirabelle
    • Mure
    • Myrtille
    • Noisette (conservation)
    • Noix (conservation)
    • Poire
    • Pomme
    • Prune
    • Raisin

     

    Légumes d'aout:

    • Artichaut
    • Aubergine
    • Bette
    • Betterave rouge
    • Brocoli
    • Carotte
    • Céleri branche
    • Céleri rave
    • Champignon
    • Chicorée
    • Chou blanc
    • Chou chinois
    • Chou-fleur
    • Chou frisé
    • Chou-rave
    • Chou rouge
    • Chou vert
    • Concombre
    • Courgette
    • Fenouil
    • Haricot
    • Maïs
    • Navet
    • Oignon
    • Pleurote
    • Poireau
    • Poivron
    • Pomme de terre
    • Potimarron
    • Potiron
    • Pourpier
    • Radis rose
    • Rutabaga
    • Salade
    • Tétragone
    • Tomate

    sok.jpg

    Lien permanent Catégories : A table!
  • Lettre ouverte: "Il était une fois"

    29 potagers.jpg

    Voici une lettre ouverte que je vous engage à lire:

    Il était une fois, il y a longtemps, à Haren, des gens qui cultivaient des jardins potagers et des gens qui occupaient une zone à défendre dans la joie et la bonne humeur. Ils s'écoutaient, apprenaient à planter les pommes de terre, récoltaient en choeur.

    Puis l'hiver est arrivé. Certaines gens sont restées, la plupart a déserté. C'est alors que les relations ont dégénéré, lentement mais sûrement. D'abord un gars a eu un coup de folie. Il s'est mis à insulter mon père, puis lui mit un grand coup de poing dans la figure. Sans prévenir et sans raison ... Le visage de mon père tuméfié, en sang et l'oeil au beurre noir... Il y avait un autre gars, une sorte de chef, qui insistait pour ne rien faire et surtout ne pas porter plainte. Il tint à peu près ce langage : "Chacun, même fou ou dangereux, est libre d'être à sa place où il veut. On ne peut pas faire comme à Auschwitz et se débarrasser de qui on veut!" Personne n'a défendu mon père et petit à petit il n'est plus allé dans la zone à défendre.

    Et puis ce chef s'est mis en tête de créer un certain mouvement de libération de la chèvre complètement fantasmagorique : des chèvres se promenant tranquillement dans les rues au milieu des voitures et dans les potagers au milieu des choux. "Je ne me bats contre une prison pour enfermer mes chèvres!" Il a lâché les chèvres, elles ont englouti la totalité des choux, des Romanesco et toutes sortes de variétés spéciales et pas données. Le grand luxe. Quand les gens de la zone à défendre ont été expulsés, le chef a abandonné ses chèvres et elles ont été emmenées dans une triste fin. Cette histoire s'est passée il y a longtemps mais elle n'est pas finie. Un petit lopin de terre privé juste à côté de la zone à défendre a été réinvesti. Le chef est revenu. Il se promène devant les jardins potagers avec trois petites chèvres qu'il tient en laisse... Il nargue les gens. Il aime bien les insulter.

    Un autre gars va et vient, il casse des choses dans les potagers, il bat son chien. Un jour il arrive vers nous, il plante sa hache dans un piquet, il veut de la bière, il veut tuer des gens, il s'excuse de sa violence verbale, il s'en va. On ne le voit plus pour l'instant. Le matériel qui sert à protéger du passage ou à récupérer l'eau de pluie a été volé ou abîmé. Même si les gens des potagers pensent parfois que c'est une vengeance ou un appel à la haine, ils essaient de rester zen, reprennent leur courage en main et réparent. Le chemin du Keelbeek est devenu un endroit mal aimé et maltraité. Il y a par exemple des gens qui s'essuient ou essuient leur chien, je ne sais pas, avec des lingettes... Les lingettes bordent le chemin, s'envolent avec le vent et viennent s'échouer dans les salades.

    Quelle poésie! Mais voilà le pire qui arrive. Depuis quelques temps, les légumes dans les potagers disparaissent les uns après les autres. Des personnes de la zone à défendre viennent se servir en douce, la nuit peut-être et en tout cas quand il n'y a personne, pour nourrir les gens de Bruxelles et d'ailleurs en festoyant joyeusement. Un jour, prises sur le fait accompli, ces personnes ont prétexté que puisque la terre est à tout le monde, se servir est à l'aise. Se servir est à leur aise, mais je les invite à savoir ce qui suit : "Si la terre est à tout le monde, elle est à chacun. Récolter les bénéfices du travail des autres sans rien faire n'est autre chose que de l'exploitation!" (Citation d'Alice Lens Rowe, que je remercie.) Ce qui est moche dans l'histoire, c'est que tout le monde sait que les gens des potagers n'auraient pas refusé quelques légumes aux zadistes qui seraient venu.e.s les demander. Mon père, par exemple, a toujours été très généreux avec beaucoup de monde... Peut-être trop? Maintenant ils et elles croient que tout est ouvert, permis, qu'il n'y a plus rien de précieux, plus de règles de vivre ensemble à respecter. Ceux et celles qui veulent bien respecter leur voisinage seraient peut-être les bienvenu.e.s pour enlever quelques mauvaises herbes en échange d'un peu trop de légumes - s'il y en a - et de conseils sur la culture du poireau par exemple, au lieu de venir arracher des tout jeunes plants qui n'ont pas commencé à pousser. Ce n'est pas comme si les personnes qui cultivent ces petits jardins produisaient des tonnes pour faire du business. C'est leur nourriture. Ils travaillent dur et ça leur coûte souvent. Que les personnes qui par amour de la nature voudraient bien respecter leur terre ne se gênent pas pour faire comme à la maison et ramasser ce qu'elles ou je ne sais qui laissent de saletés et autres bizarreries.

    Si la police ("C'est un terrain privé...") et le comité de quartier ("Oui on sait... Allez, courage!") ne peuvent et ne veulent rien faire, au moins la ville fait encore ramasser les sacs poubelles deux fois par semaine... Pour finir, si quelques un.e.s espèrent toujours que la prison ne se fera pas, qu'ils et elles sachent aussi que des promoteurs immobiliers ont en vue ces lieux cultivés. Obliger les cultivateurs à construire des clôtures, les décourager par des actes malveillants, voler leur nourriture risque bien de permettre à ces promoteurs d'obtenir ce qu'ils veulent et d'amener la construction de la prison comme un espoir de protection. Autrement dit d'amener le désespoir.

    J'espère que les zadistes feront leur possible pour respecter leur entourage, leur environnement. J'espère qu'il n'y aura plus de vols, que tout ça ne finira pas en discussions interminables, insultes, bagarres à la casserole ou à la fourche. J'espère que la fin de l'histoire sera heureuse.

    Amélie Mélo

    sok.jpg