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Haren - Page 8

  • Haren et la fin de la grande guerre

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    avia01.jpgOn fête ces jours la fin de la guerre 14-18; elle a eu des conséquence à moyen terme pour notre entité:c'est à l'aérodrome de Haren (souvent appelé erronément Evere) que l'aviation civile belge a vu le jour. C'est en automne 1914 que les allemands choisissent le site de Haren pour y baser leurs dirigeables afin de bombarder Paris. En 1915 ils y construisent un immense hangar que les britanniques s'empressent de bombarder, détruisant le zeppelin LZ-38. Les allemands retirent alors leurs dirigeables pour les déployer sur le front de l'est.

    La guerre terminée, il ne reste qu'un hangar regorgeant d'avions confisqués à l'armée allemande. C'est ce matériel qui servira aux débuts de l'aviation civile et militaire belge. En 1919, la SNETA (Syndicat National pour l'Etude du Transport Aérien) organise un vol d'essai avec 2 passagers sur le trajet Londres-Paris-Bruxelles en 7h30. Elle utilise pour ce faire un bombardier allemand reconverti. Le billet coûtait 250 francs de l'époque; à titre de comparaison, un repas dans un excellent restaurant coûtait 5 francs.

    Georges Nelis fonde en 1920 la SABCA (Société Anonyme Belge de Construction Aéronautique), société toujours active à Haren. Des hangars à avion des débuts sont encore visibles au 1470 de la chaussée de Haacht.

    avia03.jpgLa SABENA (Société Anonyme Belge pour l'Exploitation de la Navigation Aérienne) est fondée en 1923 et reprend les activités civiles de la SNETA. Son premier hangar est en bois et les passagers doivent parcourir le kilomètre qui sépare le terminus du tram (situé à Evere) de l'aéroport à pied ou à vélo. L'appel des passager pour l'embarquement se faisait à l'aide d'une cloche. Dès 1924 un nouvel aérogare est construit et en 1928 un bâtiment magnifique appelé l'Avia Palace. Ce bâtiment est resté en place jusqu'à ce que les autorités ne décide sa démolition pour faire place au nouveau siège de l'Otan. Il méritait pourtant d'être classé.

    avia04.jpgA la fin de la seconde guerre mondiale, la piste de Haren s'avère trop courte pour les avions de l'époque. Le ministère de la défense autorise alors le décollage des DC4 de l'aéroport militaire de Melsbroeck (construit lui aussi par les allemands). Mais les hangars de maintenance sont encore situés à Haren. On assiste alors à un spectacle peu commun: les avions empruntent la route qui relie les deux aérodromes (qui deviendra le boulevard Léopold III). Les avions avaient la priorité sur les autres véhicules et le code de la route adopte même de nouveaux panneaux: "DANGER AVIONS - GEVAAR VLIEGTUIGEN". En 1949, les dernières compagnies aériennes quittent définitivement Haren.

    De nos jours, Haren reste liée à l'aviation, et je ne parle pas que des avions qui survolent quotidiennement notre entité à basse altitude. La SABCA y est toujours active, EUROCONTROL y a son siège de même que le consortium BELAIRBUS. Plusieurs sociétés de fret aérien y ont leurs bureaux. La liaison directe vers Brucargo via la chaussée de Haacht ou vers l'aérogare via le boulevard Léopold III n'y est probablement pas étrangère.

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    ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM

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  • Brusseleir non peut être (XVI)

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    La fièvre diabolique commence à monter. Mais cela ne va pas nous empècher de zwanzer, non peut-être!

    Voici la suite de notre dico:

     

    • Affronteire: répliquer
    • Afgang: diarrhée
    • Bakkes: gueule
    • Ballekes: boulettes de viande
    • Choesels: pancréas
    • Chotte: coup de pied
    • Dikkeneus: gros pik
    • Dikweus: souvent
    • Etsoup: soupe aux pois
    • Flâve proet: bavardage insipide
    • Flâvemei: personne inintéressante
    • Gelas: verre
    • Geluuve: croire
    • Hoorejoeger: micheton
    • Kanul: idiot
    • Kapelleke: tournée
    • Leuïge: mentir
    • Leuïgenoet: menteur
    • Mascheen: prut-être
    • Maske: jeune fille
    • Noeïe: coudre
    • Oelemarchant: marchant de charbon
    • Papzak: gros lard
    • Paraa: poireau
    • Ritantik: tic nerveux
    • Schandoel: scandale
    • Teire: oser
    • Verdekke: nom de ...
    • Verdoeft: qui sent le moisi
    • Weite: savoir
    • Zeile: dis donc
    • Zeimeleir: hésitant

     

    Alleï, salut en de kost!

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  • Haren sauvage: Fouine

    fouine 3.jpgPetite par la taille, elle n'en est pas moins un redoutable prédateur! La fouine (Martes foina) ne fuit pas la présence humaine, allant même jusqu'à squatter nos greniers ou nos remises.

    Ce ne sont pas les seuls "témoignages" de sa proximité avec nous, puisqu'elle peut faire de véritable ravages dans les poulaillers, ou, à la recherche d'oeufs, elle peut massacrer tous les occupants sous l'emprise de la panique sans pour autant les consommer... Elle aurait aussi une attirance pour certaines substances contenues dans les durites  de certaines marques de voiture (mettez une fouine dans votre moteur, bonjour le dépanneur...) ou des isolants de câbles électriques. Des pannes de secteur seraient dues à des fouines qui auraient mangé les isolants de cabines électriques... pour leur malheur, d'ailleur!

    Fouine.jpgCes deux caractéristiques font qu'elle est classée parmi les "nuisibles". Pourtant, elle joue un rôle de prédateur efficace  en chassant souris et rats dans notre environnement immédiat.

    Les fouines sont des animaux solitaires, comme la plupart des autres espèces de martres. Elles évitent leurs congénères en dehors des périodes de reproduction. Il s'agit d'animaux territoriaux qui marquent leur territoire avec des secrétions et le défendent au moins contre d'autres fouines de même sexe. La grandeur du territoire est variable, mais reste inférieure à celui de la martre commune. Leur grandeur va de 12 à 210 hectares et varie en fonction du sexe (les territoires des mâles sont plus grands que ceux des femelles), de la saison (ils sont plus petits en hiver), de l'habitat (ils sont plus grands en campagne qu'en ville) et de la nourriture disponible.

    Son activité est surtout nocturne. Elle est opportuniste et se nourrit selon les saisons, de petits mammifères, de fruits, d'oiseaux, de déchets trouvés près des habitations. Il lui arrive de dévaster un poulailler lorsqu'elle est à la recherche d'œufs. Excitée par la panique créée chez les poules, elle tue tout ce qui bouge. Bien qu'essentiellement carnivore, les produits végétaux (baies et fruits) constituent une part importante de son alimentation.

    fouine-2.jpgLa femelle met bas une fois par an, en mars ou en avril, bien que l'accouplement ait eu lieu durant l'été précédent (juin à août). Cette période de huit mois est due à la dormance, mais le temps effectif où la mère porte ses petits est d'un mois.

    La portée de la fouine compte de deux à cinq petits qui naissent aveugles et nus. Ils ouvrent les yeux après un mois, sont sevrés après deux mois et sont indépendants à l'automne. La maturité sexuelle est atteinte entre 15 et 27 mois.

    L’espérance de vie de la fouine est d’approximativement 12 ans.

  • Recette d'ici: Smoutebollen

    smouttebolle.jpgSi vous visitez la Foire du Midi, vous craquerez sûrement pour des smoutebollen (beignets en brusseleir). Mais savez-vous qu'il n'est pas compliqué de les préparer soi-même.

    Ingrédients: 200 gr de farine, 75 cl de lait entier, 1 dl de bière blonde (pils), 15 gr de levure de boulanger, 25 gr de beurre (non salé), 1 oeuf, sucre semoule, sel, sucre glace (impalpable).

    Faites fondre le beurre (sans coloration!) et réservez. Faites tièdir le lait à feu doux et délayez-y la levure.

    Ajoutez-y progressivement la farine tamisée en remuant vigoureusement à l'aide d'un fouet.

    Séparez le blanc du jaune d'oeuf et réservez.

    Ajoutez à la pâte une cuillère à café de sucre semoule, le jaune d'oeuf et la bière, mélangez au fouet pour obtenir une pâte homogène puis ajoutez progressivement le beurre fondu.

    Montez le blanc en neige et incorporez-le à la pâte à l'aide d'une spatule en l'aérant bien.

    Recouvrir le récipient contenant la pâte (le prévoir d'une taille suffisante, la pâte va doubler de volume) d'un linge propre et laissez reposer et gonfler pendant 1h30.

    Faites chauffer votre friteuse à 180°. Bien remélanger la pâte qui a reposé et formez à l'aide d'une cuillère des boules d'environ 2cm et déposez les dans la friture. Retournez les si elles le ne font pas toutes seules et retirez-les dès qu'elles sont bien dorée.

    Déposez-les sur du papier absorbant et saupoudrez-les de sucre glace.

    Bon appétit! 

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  • Au centre du village

    eglise plus cimetière.jpgCroyants ou non, tous les harenois reconnaissent en l'Eglise Sainte Elisabeth le bâtiment le plus embématique de notre entité. Et comme il se doit, elle occupe le centre du village.

    Si la première mention de la paroisse date de 1241, la tour de l'église serait bâtie sur une base fortifiée plus ancienne, probablement du XII siècle. Sur sa face ouest, on devine encore des traces du faîte du premier bâtiment et sous la fenêtre percée au XVII siècle, on peut voir les vestiges d'une meurtière laissant supposer que l'église était fortifiée ou était une partie d'un bâtiment fortifié. L'ensemble est construit en grès, pierre extraite de carrières locales. Au fil des siècles, l'église s'est développée autour de cette tour: la nef et le bas-côté nord datent du XIV siècle, le choeur de 1500, le bas-côté sud du XVI, la partie supérieure du clocher du XVII quand au portail en style classique, il est de 1758. La sacristie originale est de 1758 mais la sacristie actuelle a été bâtie entre 1952 et 1959.

    Jusqu'en 1921 (date de l'annexion de Haren par Bruxelles), l'église était entourée d'un cimetière; celui-ci a été démentelé à cette époque pour faire place à la construction de nouvelles voiries. 

    Chaire de vérité.jpgL'intérieur de l'église vaut le détour, outre les peintures murales des XV au XVII siècles remises au jour lors de la restauration des années 50, on peut y admirer une chaire de vérité de 1723 ainsi que le banc de communion et les lambris du choeur (style Louis XIV) de 1728. Les orgues, qui attendent une restauration, sont de 1773. En outre, des tableaux des XVI et XVII siècles sont présents. Comme en témoignent les anciens, les nobles et les bourgeois avaient jusque dans les années 50 leurs places réservées dans le choeur pour assister la messe.

    Malheureusement, comme la plupart des petites églises, celle-ci n'est ouverte au public que pour les offices, ou alors en de trop rares occasions. Les dernières en date étaient lors de "Bruxelles ma découverte" et lors des "Harense Dorpfeesten". Peut-être faudrait-il envisager avec la fabrique d'église la possiblité d'organiser des visites commentées, cela en vaudrait la peine.

    Chaire de vérité détail 02.jpgPour ceux qui voudraient voir l'intérieur de notre église sans assister à l'office, un concert de Noël y sera organisé le samedi 17 décembre à 20 heures.

     

     

     

     

    Mèmoire d'un enfant de choeur, interview de HAREN tv: