Obtenir des informations précises sur le projet de prison semble mission impossible. Laurent Moulin, qui suit ce dossier de près pour le Comité des Habitants de Haren et pour HAREN tv en a fait l'amère expérience avec un rendez-vous annulé en dernière minute par le responsable du projet pour la Régie des Bâtiments.
Voici le texte que Laurent nous a fait parvenir:
"Des nouvelles du projet de prison à Haren...
Le comité des habitants a voulu en savoir plus sur le projet de prison. Nous sommes inquiets devant la quantité d'incertitudes et de questions toujours ouvertes aujourd'hui et l'empressement justifié du fédéral d'avancer rapidement sur le dossier.
Nous avons contactés de nombreuses administrations et organismes. Nous avions même, ce vendredi 17, un rendez-vous à la régie fédérale des bâtiments avec le responsable du projet de la prison de Haren. Ce rendez-vous est malheureusement tombé à l'eau... nous espérons que ce n'est pas par calcul de la part du fédéral. Nous sommes bien sûr déçu et surpris qu'une réunion qui implique une prise de congé puisse être remise en question par les professionnels... je n'ai jamais fait faux bon à mes clients pour une réunion avec des collègues en tout cas.
Frustration mise à part, voici les informations dont nous disposons:
Le projet à l'étude aujourd'hui et pour lequel un appel d'offre a été lancé s'étend du boulevard de la Woluwe avec les usines Wanson jusqu'à la ligne 26 d'un côté et de l'autre jusqu'à la chaussée de Haecht! Il englobe donc le sentier du Keelbeek, la rue du Witloof et se rapproche du village en longeant la ligne SNCB 26 !
Mais, pas de panique (?), c'est la zone à l'étude et non obligatoirement la zone complète d'implantation de la prison. En ce qui concerne l'aménagement, l'intégration et la mobilité, tout reste à définir.
Les départements de l'urbanisme de la ville notamment ont émis leur avis pour garantir nos intérêts et nous faisons confiance à nos élus pour les défendre. Nous devrions avoir un nouveau contact avec le cabinet de Mr l'échevin Ceux qui ont participé à une réunion d'information mercredi 15/02.
Mais malgré cette confiance, il nous semble que la mobilisation des Harenois est nécessaire pour bien faire valoir nos intérêts.
Dans ce qui reste à définir, on trouve l'emplacement, la disposition et le type de bâtiment qui déterminera de l'étalement et de la hauteur de ceux-ci par exemple.Également à définir est l'accès et la manière de gérer le trafic des visiteurs, des employés de la prison et les transit vers les tribunaux. Les évasions devront avoir lieu sans doute hors heure de pointe.
Nous nous réunissons ce lundi 20 (pas de vacances pour le comité ) pour bien s'entendre sur les enjeux et nos plans d'actions. Vos avis et suggestions sont précieux, vous savez où nous trouver.
Pour ma part, outre l'enjeu de mobilité, il me semble primordial de considéré l'axe de mobilité douce capital qui nous relie à Diegem, le Keelbeek. Ensuite, il est important de souligner que l'ensemble de la zone traversée par le Keelbeek de l'autre côté de la ligne 26 est un poumon important pour Haren.
C'est le dernier plateau dégagé qu'il nous reste, après avoir céder la vallée à Infrabel et le Noendelle à la STIB entre autre. Haren encore d'avantage enclavé ? Nous nous battrons contre cela.
Beaucoup reste à dire dans le débat évidement, préférerions nous du logement ou des entreprises qui pourraient générer encore d'avantage de trafic ? Mais pour l'heure, il n'est pas question de brader ce qu'il reste de qualité de vie à notre village. A suivre.
Laurent MOULIN"
On nous rapporte plusieurs agressions commises par des chiens non tenus en laisse et non maitrisés par leurs maitres sur le territoire de notre commune.
Pourtant certain(e)s semblent l'oublier. Ainsi, on nous rapporte le cas d'un chien type border collie (une race pourtant réputée pour son obéissance) qui se serait rendu coupable à plusieurs reprises d'agressions vis à vis de congénères. Une de ses dernières victimes en date est le pauvre Lucky, qui avec ses six kilos tout mouillé ne pouvait faire le poids face à son adversaire qui l'a secoué comme un simple hochet. La maitresse de l'agresseur aurait mis moins d'empressement à intervenir qu'à se dérober une fois le méfait accompli.
