La Flandre envisage, au travers de la société DE LIJN, de créer quatre lignes de trams vers et autour de Bruxelles. Si les points de départ et d'arrivée sont déjà déterminés, les itinéraires exacts ne le sont pas encore. C'est pourquoi la région flamande a lancé une vaste enquête publique ce 12 novembre et qui se prolongera jusqu'au 11 janvier 2013.

Haren serait potentiellement concerné par deux de ces lignes:

La première relierait Jette à Tervueren en passant par Vilvorde et l'aéroport de Bruxelles-National. Ce faisant, cette ligne passerait par Machelen pour déservir le futur complexe commercial "Uplace" (à la limite de Haren) et passerait boulevard de la Woluwe, déservant ainsi la future prison.

La seconde partirait de Heist-op-den-Berg, Haecht et irait jusqu'à la gare du Nord en passant par Bruxelles-National et en déservant le futur nouveau siège de l'Otan (côté rue de la Fusée). Dans Bruxelles, il est prévu que DE LIJN utilise les voies existantes de la STIB.

Mais rien n'est encore fait, le gouvernement flamand ne devrait examiner les conclusions de l'enquête publique qu'en été 2013, et là, si tout va bien, un long processus se mettra en place (soumissions pour les travaux, enquêtes et permis, soumissions pour le matériel roulant qui doit être compatible avec les voies de la STIB, négociations avec la région bruxelloise et la STIB...) Bref, il faudra encore de nombreuses années avant que ce projet ne voit le jour.

Rappelons toutefois qu'il y a de nombreuses années, un tramway vicinal passait par Haren. Il reliait déjà Haecht au centre de Bruxelles en passant par l'ancienne chaussée de Haecht. Faire et défaire...

Comment réunir un maximum de harenois en un seul lieu? Avec le mot magique: moules! Ça marche à tous les coups, et les associations soucieuses de faire rentrer de l'argent dans leurs caisses l'ont bien compris. La Basisschool Kameleon en propose même deux fois par an: en août lors de leur Vlaamse Kermis et en novembre. Et le succès est tel, que malgré la taille de la salle, il faut souvent attendre avant de pouvoir disposer d'une table. Il faut dire que les casseroles sont généreuses et les moules d'un calibre que peu de restaurants proposent encore.

MOSSELFEEST le dimanche 18 novembre de 11h30 à 16h30 à la Sint Jozefzaal de la Basisschool Kameleon, rue Servandoni

Le reportage de HAREN tv tourné lors de la Vlaamse Kermis d'août 2011:

La météo devient franchement automnale, c'est le moment de s'intéresser aux animaux qui trouvent gîte et couvert dans nos habitations.

Il semble fragile avec ses longues et fines pattes, certains pourraient aussi trouver sa démarche élégante, pourtant, s'il est tout à fait inoffensif pour l'homme, le pholcus (pholcus phalangioides) n'en est pas moins un redoutable prédateur. Il n'hésite pas à s'attaquer à des guèpes voire une tégénaire, araignée plus massive et d'apparence plus robuste (relire "Tégénaire, faune de Haren" en cliquant ici).

On le trouve dans les caves, dans les coins des pièces, en haut des fenêtres où il tisse une toile irrégulière (rien à voir avec la géométrie parfaite de la toile des épeires). Il s'y tient accroché, les pattes en haut, le corps en bas. Dérangé, l’animal peut fuir mais la plupart du temps il fait vibrer sa toile, et elle tremble tellement qu’il en disparaît presque de la vue.

Pour se reproduire, le mâle va approcher la femelle avec prudence car elle pourrait le prendre pour une proie potentielle et le consommer. Il va donc faire vibrer la toile de la femelle suivant un rythme particulier afin de se faire reconnaître par elle. La femelle, une fois fécondée, va pondre ses œufs dans une construction de soie, le cocon. Elle va le transporter avec elle constamment jusqu'à l'éclosion de ses petits. Ceux-ci, qui ne sont capables de subvenir à leurs besoins qu'au bout de quelques jours, vont rester sur la toile de la femelle.

Dans les semaines qui viennent, nous allons vous proposer un tour de l'offre de restauration à Haren. Nous débutons cette série avec la taverne le Normandie.

En octobre 2013, cela fera 10 ans que Muriel et son mari ont repris cet établissement situé au coin de la chaussée de Haecht et de la rue Harenheyde. La clientèle, composée majoritairement d'employés des entreprises voisines, est accueillie par le sourire de la patronne dans un cadre chaleureux.

La carte est variée. Coté petite restauration on trouve les grands classiques: des croques (de 6€15 à 7€50), des sandwiches (de 3€15 à 3€85), des omelettes (de 6€ à 8€50) ou des pâtes (de 8€50 à 9€50).

Les entrées (de 7€50 à 15€50), les salades (de 9€50 à 13€60) et les plats (de 11€95 à 18€50) complètent la carte.

En outre, sur commande, plusieurs préparations de moules peuvent vous être proposées.

Mais ce qui fait assurément le succès de l'établissement, c'est le plat du jour qui est proposé chaque midi au prix de 11€95 avec le café. Le jour de notre visite il s'agissait d'une généreuse choucroute aux trois viandes accompagnée d'une purée à l'ancienne (écrasée pas moulinée).

Pour être complet, signalons que pour les beaux jours cette taverne possède une vaste terrasse côté jardin et qu'un parking privé est à la disposition de la clientèle.

Le Normandie est ouvert du lundi au vendredi, chaussée de Haecht 1687 (carrefour avec la rue Harenheyde) 02/245 53 66

Défavorable! Tel est l'avis unanime rendu par la commission de concertation du 6 novembre à propos du projet immobilier porté par Euro Beauty et l'investisseur américain Errol Rainess.

Il faut dire que ce projet était plutôt mégalomaniaque (177 logements et 185 places de parking relire "La menace d'un promoteur mégalomane" en cliquant ici) et s'inscrivait mal dans le bâti existant comme l'a souligné la commission dans ses attendus.

La mobilisation des habitants a été forte, et leur argumentation face à la commission bien préparée. Comme Dominique, qui s'est intéressée plus particulièrement aux problèmes de mobilité que poseraient le projet. Elle a monté un dossier très complet en se basant sur l'étude qu'Agora avait réalisé en vue de l'implantation de la prison, mais aussi en réalisant elle-même ses propres comptages de trafic. Alors que ce n'est pas son métier (elle est nutritionniste) la qualité de son dossier a certainement impressionné la commission.

Mais comme le souligne un riverain, le promoteur risque de revenir à la charge avec un nouveau projet. Il faut donc rester vigilant!