On me pose régulièrement la question: "Pourquoi y-a-t'il une oie sur le logo de HARENtv?"

Pour la réponse, je dois vous parler d'un temps que les moins de ... 150 ans ne peuvent pas connaître!

En effet, jusqu'au milieu du XIXème siècle, avant que le chemin de fer n'y implante la gare de formation dite "de Schaerbeek", le bas de Haren était constitué de prairies humides en bordure de Senne. Celles-ci étant régulièrement inondées, elles constituait un véritable "casse-pattes" pour le bétail "lourd", contrairement aux oies qui s'y trouvaient parfaitement à l'aise; elles avaient donc les faveurs des agriculteurs de l'époque. Voici aussi pourquoi une rue se nomme "Pré aux Oies".

Des oies (blanches ou non), il n'y en a presque plus à Haren; tout au plus en ais-je encore apperçues chemin de Traverse et à Harenberg. Il fut un temps ou j'en avais moi-même, mais, les oies, fidèles à leur réputation, "trompettent" à la moindre alarme, même si ce n'est qu'un chat qui passe en pleine nuit... Pour rester en bon termes avec mes voisins, je les ai "exilées" chez une amie dans le Brabant Wallon qui possède un étang...

Le chemin de fer a fait disparaître les oies de Haren comme quelques décennies plus tard, la STIB a fait de même avec la culture du chicon!

Au fait, HARENtv a édité un poster "Jeux de l'Oie de Haren". Vous pouvez le commander sur www.boutique.haren.tv ou l'acheter sur le stand d'une des manifestation auxquelles on participe!

La Région de Bruxelles-Capitale soumet actuellement à enquête son nouveau projet de Plan Nature.

Ce nouveau projet de Plan régional nature vise à conserver, protéger et développer le patrimoine naturel de la Région de Bruxelles-Capitale. Il vise à concilier le développement urbain avec la nature tout en plaçant l’humain au cœur de ce développement.

L'enquête qui a débuté le 15 février se clôturera le 15 avril. Pendant la durée de l’enquête publique les documents (projet de plan, rapport sur les incidences environnementales et son résumé non technique) peuvent être consultés :

Administration communale de la Ville de Bruxelles
Boulevard Anspach, 6 (10e étage/bureau 00)
1000 Bruxelles
02 279 29 29
Heures d'ouverture : lundi au vendredi : entre 9h et 12h, le jeudi : entre 16h et 18h (entre 18h et 20h uniquement sur rendez-vous pris par téléphone

Il est aussi possible de télécharger le projet en cliquant ici (PDF 119 pages)

En outre, à l'initiative du collège des Bourgmestre et Echevins de la Ville de Bruxelles, une séance d'information se tiendra  l'Hotel de Ville:

Mardi 18 mars à 19 heures dans la Salle de la Milice de l’Hôtel de Ville, entrée Grand-Place

Introduction par M. l’Echevin de l’Environnement

Présentation de Marie-Céline Godin de Bruxelles Environnement

Ces dernier jours, on a vu naître une polémique entre la ministre régionnale de l'environnement et le ministre fédéral en charge des transports à propos du nouveau plan de dispersion des vols de Zaventem.

La ministre bruxelloise reproche, cartes comparatives à l'appui, à ce plan entré en vigueur le 9 janvier dernier "d'arroser" plus de quartiers densément peuplés de la capitale.

Le ministre fédéral (qui n'est pas à l'origine de ce plan mais qui l'a mis en application) conteste la validité des cartes qui selon lui ne sont pas basées sur des données radar mais sur des mesures sonores. Pour les habitants, si la nuisance sonore est présente, peu importe que l'avion soit juste à la verticale ou un peu plus loin.

Et pour Haren? Et bien nouveau plan ou pas, cela ne change pas grand chose: s'ils décollent de la piste 25 droite, (ou atterrissent sur la 07 gauche), ils passent de toute façon à la verticale du village et ce n'est qu'un peu plus loin qu'ils virent pour prendre les nouvelles routes. Sur les cartes comparatives entre la situation de février 2013 et février 2014, cela est bien visible. Pour vous repérer, le point marqué "HRN Cort" représente le commissariat de Haren sur lequel la région a placé un sonomètre.

Ce sont les détenus de la future prison de Haren qui seront heureux d'être réveillés en pleine nuit par le passage des avions!

L'enquête publique concernant le réaménagement, on devrait plutôt dire l'extension, de la centrale d'asphaltage de la rue du Bruel s'est clôturée ce 28 février (relire l'avis d'enquête en cliquant ici).

Plusieurs harenois, et pas seulement des riverains directs, ont pris leur plume pour écrire leur désaccord par rapport à ce projet.

Ce qui est reproché, c'est essentiellement la nature de l'entreprise qui est source de nombreuses nuisances. Le PRAS situe la rue du Bruel en zone d'industries urbaines; entreprises et habitat sont donc sensés cohabiter plus ou moins harmonieusement.

Or les riverains reprochent à ACG (Asphalt Centrale Grimbergen) son activité polluante, ce qui se traduit entre autre par de désagréables odeurs (le goudron ne sent pas vraiment la rose) qui se répandent au delà du quartier. Mais il y a aussi le charroi routier, le seul accès  l'entreprise étant rue du Bruel, les camions chargés d'asphalte passent fatalement devant les maisons et ce 24 heures sur 24, sept jours sur sept (pour répondre aux besoins des chantiers). Avec l'extension de l'activité projetée, les riverains craignent que ces inconvénients ne soient accentués, pour eux, une telle activité industrielle n'a pas sa place dans une zone "mixte".

Du côté d'ACG, on minimise les inconvénients et on nie l'aspect polluant de l'activité.

La commission de concertation qui débatera des permis d'urbanisme et d'environnement se réunira ce 11 mars; en attendant, une pétition contre ce projet a été mise en ligne ce 28 février (cliquez ici pour la pétition).

Il est difficile d'ignorer que le 25 mai prochain nous serons appelés à remplir notre devoir (je dirais plutôt droit) d'électeurs.

Mais pour que la démocratie puisse s'exprimer, les bureaux de vote doivent faire appel à des citoyens pour remplir le rôle d'assesseurs. Auparavant, ceux-ci étaient désignés par le président du Tribunal de première instance. Mais de nombreux citoyens tentaient de s'y soustraire avec des excuses plus ou moins bidons. Certains bureaux avaient donc des difficultés à se constituer, le président n'avait alors d'autre choix que de requisitionner les premiers électeurs qui se présentaient.

Pour tenter de résoudre ce problème, il est à présent possible de se porter volontaire pour être assesseur et ce, depuis le scrutin de 2012. Toutefois, si le nombre le volontaires est insufisant, c'est suivant l'ancien système que les assesseurs seront désignés.

Pour être assesseur volontaire, il faut remplir le formulaire à télécharger ici et le renvoyer par mail avant le 19 mars à elections@brucity.be

Un jour de volontariat de temps en temps, ce n'est pas bien cher pour avoir le droit à la démocratie.