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  • BBQ des irréductibles

     

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    DSCN2826.JPGUne rue bloquée, investie par ses habitants, ce n’est pas un mouvement de protestation mais le barbecue annuel des riverains de Kasteelhof.

    DSCN2845.JPGCela fait près de 20 ans, bien avant que le concept de « fête des voisins » ne débarque en Belgique, qu’à la fin de chaque été, les habitants de cette rue de Haren organisent ce rendez-vous convivial. Les premiers se sont tenus sous les frondaisons des arbres qu’un promoteur immobilier a malheureusement abattus  fin août. Tels le chien Idefix, les toutous du quartier pleurent la disparition des arbres.

    DSCN2843.JPGA côté des grillades traditionnelles, les convives ont pu déguster des légumes produits localement par Ruraal Haren Rural dont le fondateur, Erik Roggeman est venu exposer le projet. Mais ce rendez-vous est aussi un tour du Monde gastronomique, chaque habitant ayant à cœur de faire découvrir à ses voisins une spécialité de son pays d’origine (et on compte 14 origines différentes dans cette rue).

    DSCN2837.JPGAutres visites, celles d’une représentante d’Inter-Environnement Bruxelles et du président du Comité de Haren.

    DSCN2848.JPGLes femmes de la rue ont même élu un « Mister Macho Kasteelhof » (pour une fois ce sont les hommes qui ont du défiler) mais à la demande de son épouse, je ne révélerai pas le nom de celui qui a remporté le string convoité !

    La fête s’est prolongée largement au delà de minuit, et nul doute que pour certains, le réveil fut pénible ce dimanche matin.

    Pour voir l'album photo, cliquez ici

     

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    Je vous rappelle que ce 21 septembre, c’est le dimanche « sans voiture », alors pourquoi ne pas organiser un repas avec vos voisins en vous appropriant la rue ?

     

     

  • Haren au fil des siècles (IX)

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    Avant dernier volet de l'histoire de Haren telle que contée par Alphonse Wauters en 1855. Précisons que si le chemin de fer est apparu en 1834 à Haren, ce n'est qu'en 1880 que la gare de formation de Schaerbeek s'est implantée à Haren, et que c'est surtout à partir de ce moment que notre village a connu un développement industriel.

    hist09b.jpg"Le village n'offre aucune importance sous le rapport industriel, mais on a toujours exploité des carrières de pierres à bâtir et à diguer. Au seizième siècle, les échevins, les conseillers et les receveurs de la ville de Vilvorde, afin de faciliter le transport des pierres jusqu'à la Senne, où ils avaient un quai d'embarquement (steengelege), demandèrent à l'empereur Charles-Quint l'autorisation d'ouvrir, à travers les pâtures communes de Haeren, un chemin partant du Harenberch et aboutissant à la Senne, en face du village de Neder-Heembeek (12 uin 1545). Comme ils n'avaient pas d'argent pour effectuer ce travail, Ils en empruntèrent au prévôt général, messire Thierri de Herlaer, à qui ils cédèrent les deux tiers de la propriété de ce chemin et le produit de la steengelege (13 avril 1545-1546). Sous le règne de Philippe II, les habitants du village remarquèrent qu'ils avaient beaucoup à souffrir des inondations de la rivière et des grandes pluies; les eaux n'ayant plus, à cette époque, comme elles l'avaient avant la construction du canal de Willebroeck, la faculté de 'étendre librement dans les prairies. Leurs propriétés ayant été considérablement endommagées pendant l'été de 1570, ils résolurent de faire construire des écluses et des fossés de décharge (arcken, buysen, hoockselen, grachten, enz.) Tous les habitants consentirent à contribuer dans cette dépense, et le gouvernement, dans l'intérêt de quelques pâtures domaniales, se décida à supporter égalemet sa part. Le proet des travaux, après avoir été préalablement examiné par maître Antoine Mockaert, maître des maçonneries du roi, et maître Gérard Bernaerts, maître des charpentes du roi, fut approuvé, à la condition que le village payerait au souverain, tous les ans, un cens de 6 sous (21 mai 1575).

    hist09c.jpgUn fort peu éloigné des Trois-Trous a existé à Haeren, au commencement du siècle dernier. Les prairies voisines sont sillonnées par la Hollebeke, dérivation de la Woluwe, qui vient de Dieghem, et par un autre ruisseau du même nom, le long duquel la ville de Bruxelles a conservé quelques parcelles de terres provenant, à ce qu'il semble, de l'ancienne route de Bruxelles à Malines. Plusieurs prairies voisines ont conservé des noms historiques: une d'elles, consistant en dix bonniers, reçut le nom de Pâture de Clutine, de Béatrix, fille de sire Franc Clutine et femme de Louis de Marbaix; elle se trouve entre Evere et Heembeek. Une autre, située dans la paroisse de Haeren, sous Evere, entre les biens du seigneur de ce dernier endroit et la Pâture de Clutine, s'appelait le pré de Dieghem (d'broeck Van Dyedeghem). Après avoir appartenu à Jean, fils de Jean de Diedeghem, elle passa aux De Cupere dits de Lenaerts. Une troisième, qui se trouvait entre les pâtures communales et la Ganseweyde et qui se composait de six journaux, portait la dénomination assez singulière de Witte muer (le Mur blanc). C'était, ainsi que les deux précédentes, un fief tenu du duché de Brabant; Philippe-René d'Oyenbrugge et sa femme Jeanne d'Enghien le relevèrent, le 10 juin 1608."

    à suivre...

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    Pour relire les épisodes précédents:

    "Haren au fil des siècles (I)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (II)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (III)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (IV)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (V)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (VI)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (VII)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (VIII)", cliquez ici

    Lien permanent Catégories : Histoire
  • Nature contre barreaux

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    Certainement une bonne nouvelle : il y a plusieurs mois déjà, des citoyens ont entrepris des démarches pour faire classer une partie du Keelbeek entre autre pour la richesse de sa biodiversité.

    Les formalités sont nombreuses puis-ce-qu’il a fallut réunir un minimum de 150 signatures d’habitants majeurs de la région bruxelloise et établir un dossier très complet. Ce dossier, établi par Virginie, une habitante de Haren, j’ai eu la chance de le consulter, et outre un répertoire très détaillé des espèces végétales et animales présentes sur le site, il aborde aussi les aspects historiques et sociologiques des lieux.

    Ce dossier, introduit par la CEBE a été déclaré recevable par le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. La procédure suit donc son cours et le gouvernement attend les avis de la Commission Royale des Monuments et Sites et du Collège des Bourgmestre et Echevins de la Ville de Bruxelles (les harenois espèrent que les élus ne les trahiront pas).

     

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    des lerot.pngLa protection demandée couvre près de 7 hectares (la prison devrait en couvrir 18 !) En cas de classement effectif de la zone désignée, le projet de MEGA prison se trouverait donc sérieusement amputé !

    En attendant la fin de la procédure et la décision définitive du gouvernement, toute autre procédure concernant cet espace (donc pour la future prison) devrait être gelée en vertu de l’article 194 du Code Bruxellois d’Aménagement du Territoire (CoBAT)

     !

     

  • Appel aux harenois

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    En attendant une bonne nouvelle dont je vous ferai part demain, voici un communiqué du Comité de Haren:

    "Chers harenois,

    Le terrain du Keelbeek chère à notre village a rassemblé de nombreuses associations ces derniers mois sur différents sujets. Notre village est devenu un carrefour ou se rassemblent différentes questions importantes non seulement pour Haren mais pour notre société en général.

    • Une proposition de classement du site a été déposée à la Commission des Monuments et Sites de la région bruxelloise qui doit maintenant émettre un avis. Cette demande est soutenue notamment par la CEBE (www.cebe.be) et Natagora.
    • La Ligue des Droits de l'Homme, le syndicat des magistrats, l'Observatoire International des Prisons, le Centre d'Action Laïque dénoncent l'absence de vision de la politique carcérale belge et le danger de déshumaniser davantage encore les prisons en construisant des MEGA complexes de hautes sécurité hors des villes et loin du palais de justice.
    • Les patatistes (regroupant différentes associations dont le CNCD 11.11.11) soulignent l'importance du droit à la terre, de la préservation des terres agricoles. www.luttespaysannes.be

    Votre Comité est partie prenante de tous ces questionnements et cela sur différents fronts. Aujourd'hui, une manière d'interpeller chacun d'entre nous, chacun de nos voisins autant que les autorités sur ces questions, a été l'installation d'une cabane sur le champ de maïs du Keelbeek. Info www.luttespaysannes.be

    Nous vous invitons à passer régulièrement à « La Cabane du Keelbeek » et de découvrir ensemble l'avenir que nous pouvons encore dessiner pour notre village.

     (Le 2ième et 4ième dimanche du mois à 17h, une animation est prévue pour les petits et les grands)

    Le Comité de Haren"

     

     

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  • Pauvres rédactions

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    mayeur b.jpgUn tribunal a condamné la Ville de Bruxelles à une astreinte de 10000€ si sa police, sur ordre du bourgmestre Yvan Mayeur, persistait à refuser une précédente décision de Justice qui ordonne la levée d’un piquet de grève sur le site de Schaerbeek-Formation. Dans toutes les rédactions, les journalistes persistent à situer ce conflit social sur la commune de Schaerbeek et aucun d’entre eux ne s’est posé la question de savoir pourquoi c’est la police de Bruxelles et pas celle de Schaerbeek qui serait compétente pour intervenir !

    desiro.jpgLa réponse est simple, le site se Schaerbeek-Formation (ex- gare de formation de Schaerbeek) se trouve en réalité à Haren, donc sur le territoire de Bruxelles-Ville. On parlait de gare de formation de Schaerbeek car les convois qui y étaient formé démarraient de la gare de la cité des ânes.

    Il semble que pour les journalistes, réfléchir un minimum pour donner des infos correctes soit devenu un effort insurmontable !