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Billet d'humeur (le coin du râleur) - Page 26

  • Un schéma... poussiéreux

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    Présenté par l'échevin Geoffroy Coomans de Brachène comme étant la marque d'une réelle préoccupation de la Ville pour Haren, le projet de schéma directeur est loin d'être convaincant!

    Pire, ses services semblent s'être contenté de ressortir un projet rédigé par son prédécesseur sans même prendre la peine de le dépoussiérer!

    dém03.jpgAinsi à sa lecture, on se rend compte qu'il mentionne des habitations rue de Verdun qui ont été rasées il  a un an et demi par Infrabel. Dans le même ordre d'idée il fait référence à un point de vue (Harenberg/rue du Camp) qui n'existe plus, la Ville elle-même l'ayant "bouché" en y bâtissant la cité "boîtes à chaussures" de Harenberg!

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    Brochure explicative FR haren-page-007.jpgDans une brochure explicative (devrait-on dire de propagande), il est écrit qu'il faut maintenir le coté semi-rural de Haren. Pourtant, à la lecture du plan, il est prévu de supprimer les "dents creuses" (entendez l'espace non bâti entre deux habitation) et d'occuper les intérieurs d'ilots (justement ce qui fait le caractère rural de Haren). On retrouve même la "patte" de l'échevin précédent qui voulait supprimer certains chemins vicinaux. A ce propos, dans ce schéma directeur on trouve des contradictions comme celle de créer une promenade verte partant de la ferme du Castrum pour rejoindre le Moeraske alors qu'un peu plus loin il est prévu de supprimer la drève des Peupliers pour la remplacer par une rue qui desservirait les logements que la Ville compte construire en intérieur d'ilot!

    Aucune mention non plus concernant d'éventuelles règles qui limiterait le gabarit des bâtis. Si Haren a encore un caractère rural c'est bien parce qu'il est constitué essentiellement d'habitations de type unifamiliales. Or la tendance actuelles des promoteurs (et la Ville en fait partie) est de bâtir des grands ensembles d'appartements!

    Question mobilté, il est prévu un boulevard industriel le long du viaduc "Diabolo". Ce projet est présenté au harenois comme étant une solution au trafic de transit dans le village. A l'analyse, il apparait qu'il n'en est rien. Ce boulevard industriel desservira le futur complexe tri-modal que compte implanter la Région Bruxelloise sur le site de Schaerbeek-formation et ne soulagera en rien le trafic chaussée de Haecht. Or c'est la chaussée de Haecht, déjà saturée, qui décharge une partie de son trafic de transit sur le centre de Haren. Qu'en sera-t-il lorsque le Décathlon sera ouvert, lorsque le nouveau siège de l'OTAN aura une entrée sur la chaussée d'Haecht sans le projet de 97 logements au coin de la rue du Witloof sans oublier la prison!!!

    Brochure explicative FR haren-page-001.jpgMessire Geoffoy, il y a des contradictions entre le projet de schéma directeur et la brochure explicative que vous avez largement distribuée. Lors de la réunion de quartier, vous avez invité les harenois à les distribuer autours d'eux, ajoutant même qu'on pouvait les donner à son chien! Vous ne pouviez pas si bien dire: j'ai croisé des harenois qui s'en servaient pour ramasser les déjections canines

    Le schéma directeur pour Haren est consultable jusqu'au 31 octobre

  • Une fuite de la prison

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    Il y a parfois des "vents favorables" qui nous apportent des informations auxquelles on n'aurait pas du avoir accès. Et même si la source est très fiable, cette info ne n'émanant pas d'un canal officiel, il convient de la donner au conditionnel.

    Néanmoins, celle qui m'est parvenue récemment est pour le moins interpellante, jugez plutôt:

    mpr04.jpgDans le contrat qui lie la Régie des Bâtiments et Cafasso pour la construction de la prison de Haren, une clause prévoit que si le permis d'urbanisme n'est pas délivré le 31 décembre, l'Etat devra payer au consortium une indemnité de retard de 15000 € par jour!

    Sachant que l'enquête publique pour la délivrance dudit permis n'a pas encore débuté (on en est encore  l'étude d'incidence) l'Etat, donc le contribuable, devra donc payer des sommes colossales!

    Pas étonnant que procédure de classement du Keelbeek qui a provoqué quelques semaine de retard dans l'avancement de la prison rendait la direction de la Régie des Bâtiments nerveuse.

    Mais ce qui est aussi interpellant, c'est que ceux qui ont rédigé le contrat pour l'Etat belge aient considéré comme déjà acquise la délivrance du permis! La procédure légale n'aurait donc plus de raison d'être si ce n'est faire croire à un semblant de démocratie!

    Les délais prévus sont aussi d'un optimisme béat.

    Cela pose des questions sur la compétence des fonctionnaires de la Régie des Bâtiments. Ils sont loin de gérer "en bons pères de famille" l'argent des contribuables.

    Si le gouvernement veut faire des économies, plutôt que de toucher aux services publics ou à la culture, il ferait bien de réorganiser cette Régie des Bâtiments: entre les affaires de corruptions, les factures gonflées, les travaux payés mais jamais réalisés, la gestion douteuse du patrimoine immobilier de l'Etat et maintenant cette imprévoyance, il y a certainement des centaines de millions à économiser!

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  • Appel du Keelbeek

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    Soucieux du futur de la zone du Keelbeek, et plus généralement de notre village, des habitants de Haren ont décidé de lancer un appel. Le voici:

    Nous, habitant(e)s et ami(e)s du Keelbeek, appelons à l'aide et au soutien !

    Le Keelbeek, terrain de 18 ha de nature préservée à Haren (Bruxelles), est menacé à très court terme par le projet de construction d'une mégaprison de 1.200 détenu-e-s. La procédure de construction de cette mégaprison, la plus grande de Belgique, avance très rapidement.

    La demande de classement du Keelbeek, introduite par des habitant-e-s et organisations de protection de la nature, a été rejetée par le Gouvernement Régional le 2 octobre 2014. Il est prévu que les travaux commencent au printemps 2015 et que la prison soit ouverte en 2017.

    La prison devrait être construite par le groupe d'entreprises Cafasso, sous la direction de la Régie des bâtiments, pour le compte du Service Public Fédéral Justice. En dehors des constructeurs et des politiques, cette mégaprison ne convient à personne et est dénoncée comme une mauvaise solution par les travailleurs et experts du monde carcéral : elle aggrave les problèmes et n'en résout aucun.

    Construire une nouvelle prison, bétonner des terres potentiellement nourricières : ce sont des choix de société qui exigent des débats. Ces débats sont redoutés et fuis par les commanditaires de cette mégaprison qui sont poussés par des intérêts financiers. Ils veulent accélérer sa construction et faire passer en force cette décision d'un autre temps.

    Osons ouvrir ces nécessaires débats publics et parlementaires sur la politique carcérale, sur la gestion des finances publiques, sur le futur de l'agriculture et la souveraineté alimentaire de Bruxelles, sur les dénis de démocratie.


    Nous,
    - habitant(e)s de Belgique, jugeant inacceptable le durcissement d'un système carcéral basé sur la répression et l'exclusion, motivé par le profit et entretenant l'illusion de la sécurité,
    - habitant(e)s de Belgique, condamnant les partenariats publics-privés qui assèchent les budgets publics au détriment des citoyens, et indignés par la corruption,
    - habitant(e)s de Bruxelles, soucieux-ses de la biodiversité de notre région et de son caractère vivable, inquiet(e)s de la fragilité de notre système alimentaire industriel face à l'accumulation des crises dans un futur proche,
    - habitant(e)s du village de Haren, attaché(e)s à cet unique espace vital de nature au milieu d'une accumulation démesurée d'infrastructures,
    - habitant(e)s et ami(e)s du Keelbeek installé(e)s sur ce terrain depuis août 2014, suite à la grande plantation collective de pommes de terre biologiques du 17 avril 2014, journée internationale des luttes paysannes
    - aux côtés des animaux et plantes qui vivent sur cette terre du Keelbeek,

    ensemble, nous faisons appel aux habitant(e)s de ce pays, aux forces vives qui ne veulent pas participer à la guerre de tous contre tous et contre le vivant.
    Nous vous appelons à nous rejoindre, à nous retrouver sur ce terrain, à agir ensemble contre sa destruction évitable et pour continuer à créer et à entretenir les conditions propices à la vie, sur ces terres et ailleurs.

    Non au bétonnage des terres, quelles qu'elles soient !
    Non à la construction de nouvelles prisons !
    Le modèle dominant s'effondre sous nos yeux. N'attendons plus.

    Associons nos créativités pour créer un futur enviable pour toutes et tous. Rassemblons-nous !
    Nous sommes en colère, d'une rage qui se nourrit de la tristesse viscérale face à la destruction et l'enfermement du vivant.
    Nous ne nous sentons pas impuissant(e)s, nous soutenons la vie et sommes soutenus par elle.
    Nous ne sommes pas seul-e-s et nous ne laisserons pas faire.

    Nous appelons toutes et tous à venir à Haren découvrir le terrain du Keelbeek, profiter de cette nature, la faire connaître et participer aux nombreuses activités qui s'y déroulent. A occuper le terrain, l'habiter, y vivre, cultiver la terre et la protéger. Faisons foisonner la vie sur ces terres, de quelque manière que ce soit !

    L'union fait la force. Vive le Keelbeek libre !

    Signé : habitant(e)s et ami(e)s du Keelbeek
    à Haren, le 4 octobre 2014

    Déclarez votre soutien à l'Appel du Keelbeek en écrivant à : keelbeek@sdu.collectifs.net

     

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  • On n'est jamais si bien servi...

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    La surpopulation carcérale est un problème récurrent en Belgique. Les gouvernements successifs ont préféré répondre à ce problème en essayant de créer des places supplémentaires (alors que la tendance dans les pays voisins est à la fermeture de prisons) plutôt que d'essayer de trouver des solutions structurelles qui enraient la délinquance ou évite la récidive.

    Et c'est là qu'intervient la très controversée Régie des Bâtiments, administration toute puissante en ce qui concerne les bâtiments de l'Etat, donc des prisons. Elle est entre autre chargée de l'entretien des établissements existants et de la construction des nouvelles prisons (dont Haren). A noter que ni les magistrats, ni les avocats ne veulent d'une maison d'arrêt à Haren car trop éloignée du Palais de Justice; mais les fonctionnaires ne semblent pas tenir compte des avis éclairés!

    justice05.jpg Mais voilà qu'une nouvelle affaire de corruption impliquant douze fonctionnaires de cette administration ainsi qu'un certain nombre d'entrepreneurs arrive devant la Justice. Si on en croit le parquet, un système était mis en place pour favoriser certains entrepreneurs qui présentaient des devis gonflés, voire facturaient des travaux jamais réalisés, et ce en échange d'argent ou de divers avantages en nature pour les fonctionnaires en question. Ce système a pu exister grâce à la structure même de cette administration qui concentre les décisions entre les mains de quelques uns sans réel contrôle. D'autres dossiers sont encore à l'instruction pour des faits similaires, ce n'est donc pas le dernier procès du genre...

    mapri04.jpgPas étonnant dès lors que cette administration cherche à bâtir des prisons modernes munie de tout le confort, ces fonctionnaires pensent à leur propre avenir. On n'est jamais si bien servi que par soi-même! Hélas pour ceux qui sont actuellement en procès, s'il sont reconnu coupables (ils sont toujours présumés innocents) et condamnés à de la prison ferme, la prison de Haren dans son cadre de verdure ne sera pas prête à temps pour eux. Ironie du sort, un d'entre eux, l'ancien directeur général de la Régie des Barriques (dans ce cas on ne parle plus de pots de vin) a été enfermé en détention préventive dans une aile délabrée de la prison de Saint Gilles; aile pour laquelle son administration a payé des factures pour des travaux de rénovation qui n'ont jamais été effectués!

    Il est temps que le pouvoir politique reprenne la main et mette de l'ordre dans la Régie des Bâtiments (des Barriques!?), il y a certainement de sérieuses économies à réaliser.

    Au fait, le nouveau ministre qui aura la tutelle sur la Régie des Bâtiments s'appelle Jambon... Cela nous fait une belle jambe...

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  • Reponsables de disparition!

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    DSCN2311.JPGIl est rare de pouvoir identifier une cause précise de disparition d'espèces animales ou végétales. En général, les causes sont multiples et la responsabilité est collective. Pourtant, nous avons ici un cas ou les responsabilité sont clairement identifiées: en refusant le classement du Keelbeek, Rudi Vervoort et Céline Frémault avec la complicité du reste du gouvernement bruxellois se rendent coupables de la disparition d'espèces pourtant protégées comme l'orchidée "Ophrys Apifera", le lérot, la seule espèce de mygale indigène (Atypus Affinis) et d'autres espèces encore!

    atypus-thumb.jpgTout cela parce qu'ils sont poussés dans le dos par des intérêts particuliers privés relayés par la très controversée Régie des Bâtiments.

    Et en plus, en prenant cette décision, Rudi Vervoort ôte une épine du pied du futur gouvernement fédéral.

    Lérot 01.jpgRudi Vervoort servant la soupe à Charles Michel et Bart De Wever, qui l'eut cru!

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