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  • Assaisonnés au kérosène?

    PICT0569.JPGIl y a quelques jours, le directeur de l'Atomium tirait la sonnette d'alarme: le revêtement en acier du monument bruxellois était attaqué par des dépots de kérosène. Ces dépots seraient le produit de rejet des avions le survolant.

    Haren est beaucoup plus proche de l'aéroport que les neuf boules emblématiques de notre ville, et à ce titre, nous sommes plus survolés et à plus basse altitude que l'Atomium.

    PICT0575.JPGNombreux sont les harenois qui disposent d'un potager ou d'arbres fruitiers. Nos fruits et légumes sont-ils aussi recouverts par des dépots de kérosène? Et si oui, quelles en seraient les conséquences pour notre santé.

    Nous n'avons trouvé personne pour répondre à ces questions. Même à l'AFSCA, qui vient de déconseiller la consommation par les enfants de légumes cultivés à Godinne, nous n'avons pas eu de réponse.

    Alors, vos fruits et légumes, avec ou sans kérosène?

     

    PICT0579.JPG

     

  • Faites un voeux pour Haren!

    etoilefilante.jpgLa Terre, notre maison à tous, traverse chaque année à la même époque un champs d'astéroïdes nommé les "Perseïdes". Cela nous vaut une pluie "d'étoiles filantes" pendant trois nuits chaque été.

    Par temps clair, il est facile d''observer le phénomènne, surtout si on se trouve loin de toute "pollution lumineuse".

    C'est pourquoi, le groupe "Brektabeen" et HAREN tv invitent tous les harenois à se rassembler sur le chemin du Keelbeek (entre Haren et Diegem) ce dimanche 12 août à partir de 22 heures 30.

    TOILES~1.JPGLe choix du lieu n'est pas innocent, d'une part il est la partie de Haren la plus éloignée de toute source lumineuse pouvant entraver l'observation des astres; mais en plus c'est un des derniers espaces de nature harenois  menacé par le projet de prison. 

    Vous êtes donc tous invités à venir partager l'observation des étoiles filantes et ... à faire un voeux... pour notre village ou pour???

    Affiche etoiles 5.jpg

  • Grosse incivilité en toute impunité?

    PICT0547.JPGSortir votre sac-poubelle trop tôt, jeter votre mégot de cigarette par terre peut vous valoir une taxe communale doublée d'une amende. Mais laisser sur le trottoir une montagne de déchets de construction semble pouvoir se faire en toute impunité!

    L'exemple qu'illustrent les photos de cette note se situe à l'angle des rues de Verdun et Twyeninck (mais i y en a d'autres). Ces déchets occupent la voie publique depuis quelques semaines déjà, et comme nous sommes en période de congé pour le secteur du bâtiment, l'entrepreneur responsable du chantier n'est pas joignable.

    PICT0544.JPGDu côté des autorités, on nous rappelle que ni les services de la Ville, ni l'agence Bruxelles-Propreté n'enlèvent les déchets de construction, c'est à l'entrepreneur à les faire enlever par une firme agréée!?

    Au moins pourraient-ils verbaliser et contraindre le responsable à prendre des mesures rapidement. Qu'ils ne nous disent pas que les autorités ne sont pas au courant: les agents de Bruxelles-Propreté passent par là au minimum quatre fois par semaine, et un agent du service propreté de la Ville passe aussi régulièrement.

    Sans oublier la police locale qui fait régulièrement des patrouilles (en voiture). Mais à ce propos, un agent à qui on a demandé s'il pouvait verbaliser, nous a répondu que cela n'entrait pas dans ses attributions!?

    PICT0541.JPGLa saleté attirant la saleté, des citoyens peu civiques profitent de ce tas de déchets pour se débarrasser de détritus qu'ils ne peuvent mettre à la poubelle. Nul doute que si cette situation perdure, nous aurons bientôt une véritable décharge à ciel ouvert!

    Alors, si vous voulez polluer, ne jeter plus votre mégot par terre, faites les choses en grand, vous pourrez le faire en toute impunité!

    PICT0546.JPG

  • L'Argyronète, faune de Haren

    Argyronete_abdomen.jpgLe commandant Cousteau n'a pas inventé le scaphandre, cela fait bien longtemps qu'une araignée l'utilise pour plonger dans nos mares et ruisseaux calmes.

    L'Argyronète (Argyroneta aquatica) est une araignée assez grande, du même ordre de grandeur, par exemple, que l'Épeire diadème. Contrairement à beaucoup d'espèces, le mâle argyronète, long de 10 à 15 mm, est souvent légèrement plus grand que la femelle (8-15 mm).

    Chez les deux sexes, le céphalothorax et les pattes sont bruns avec des rangées de poils noirs très courts. Les quatre pattes postérieures portent également de longues soies fines caractéristiques. L'abdomen est gris. Sous l'eau, il prend une teinte argentée (d'où son nom : argyrus signifie argent en latin).

     

    Elle vit dans des plans d'eau ou des cours d'eau à faible courant et recherche une eau non polluée, riche en végétation et en invertébrés aquatiques.

     

    Vivant en quasi-permanence dans un milieu aquatique, l'Argyronète ne dispose pas pour autant d'organes respiratoires lui permettant d'assimiler l'oxygène dissous dans l'eau.
    Elle constitue donc une réserve en air. Les soies hydrofuges, qui recouvrent son abdomen, retiennent une couche d'air qui lui permet de respirer et d'évoluer dans l'eau.

     

    Une résidence subaquatique

    argyronete.jpgElle commence par tisser, sous l'eau, une toile en cloche qu'elle accroche aux végétaux. Puis, elle remonte à la surface chercher de l'air.
    L'air est collecté par une des pattes postérieures, stocké entre les longues soies hydrofuges de ses pattes, puis expulsé sous la toile en cloche. Plusieurs voyages sont nécessaires pour remplir la cloche de la taille d'une noisette.
    Dans la cloche, le taux d'oxygène est maintenu par diffusion avec l'eau environnante et grâce à l'oxygène émis par les plantes aquatiques. L'air doit tout de même être régulièrement renouvelé, mais dans un environnement optimal, l'argyronète peut rester trois ou quatre jours sans remonter à la surface.
    La toile de la cloche est aussi régulièrement consolidée.

     

    argyronete poisson.jpgL'Argyronète chasse sous l'eau avec aisance et capture de nombreux invertébrés aquatiques : insectes, larves, crustacés, vers, alevins. Les proies sont amenées, pour être consommées sous la cloche car la digestion externe est impossible dans l'eau.
    Comme toutes les araignées, l'Argyronète n'avale pas de nourriture solide : elle introduit des sucs digestifs dans la proie, puis suce la bouillie obtenue.

     

    Après une courte cour, le mâle est invité à rentrer dans la cloche où a lieu l'accouplement. Le couple peut rester ensemble plusieurs semaines.
    A la fin du printemps et en été, les œufs, disposés en cocon, sont également pondus sous la cloche. A cette occasion, certaines argyronètes construisent, pour leur progéniture, une chambre supérieure, séparée par une nappe de soie de leurs chambres parentales.

    Trois semaines après la ponte, les jeunes sortent du cocon, font leur première mue avant de quitter le cocon quelques jours plus tard. Certains d'entre aux sortiront de l'eau pour se disperser. Ils tendent alors un long fil de soie et s'envolent pour coloniser de nouveaux milieux.

     

     Les adultes sortent généralement de l'eau pour muer et sécher leur nouvelle cuticule (couche externe de l'épiderme des arthropodes).
    L'Argyronète passe l'hiver dans sa cloche d'air et peut vivre jusqu'à deux ans.

     

  • C'était au temps ou Haren... bistrotait!

    Café Buda.jpg13! Ce nombre n'est pas seulement l'ancien code postal de notre village, c'est aussi le nombre de cafés qui étaient implantés entre la gare de Haren-Sud et la rue Cortenbach, et ce sans compter les autres dispersés ailleurs.

    C'était à une autre époque (mais pas si lointaine), avant la télévision et les transports individuels. Les harenois se retrouvaient autour d'une partie de carte, d'un concours de pigeons, pour sceller une transaction entre agriculteurs et grossistes ou plus simplement pour papoter autour d'un verre.

    Mais il n'y a pas que les habitants du village qui fréquentaient ces établissements. Les travailleurs des usines (UPL, DE KEYN, VTR...) s'y arrêtaient avant de prendre le train qui les ramenait chez eux.

    Les habitudes ont changé: la télévision retient les gens chez eux, et s'ils veulent s'amuser "dehors", la voiture personnelle facilite leurs déplacements hors de Haren.

    Peu à peu, les débits de boissons ont fermé. Ceux qui restent, doivent se battre au quotidien pour survivre. Il en reste six sur l'ensemble de Haren: trois au centre, deux rue de Verdun et un rue Harenheyde; un chaussée de Haacht (coin rue Harenheyde), un au coin de la chaussée de Buda et de la rue du Dobbelenberg et un à l'angle de la digue du Canal et de la chaussée de Buda (près du pont du même nom).

    Les autres établissements ont soit été démoli comme celui qui se trouvait à l'angle de la rue de Verdun et de la rue de la Paroisse (emplacement à présent occupé par un canisite) ou réhabilités en habitations et aucun signe ne laisse deviner leur activité passée:

    PICT0556.JPGrue de Verdun/chemin de Traverse ("Snelle Duif")

     

     

     

     

    PICT0549.JPGrue de Verdun/rue de la Seigneurie

     

     

     

     

    PICT0551.JPGrue de Verdun/ Noendelle

     

     

     

     

    PICT0552.JPGrue Cortenbach

     

     

     

     

    PICT0555.JPGrue de la Paroisse

     

     

     

     

    Sur ce, je vous quitte pour me "jeter" une Evasion... avec modération évidemment!

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