Les harenois connaissent les nuisances causées par la proximité de l'aéroport. Celles-ci sont surtout sonores; et elles risquent de s'accroitre avec le nouveau plan de répartition des vols qui favorises les pistes survolant notre entité. Il y a quelques temps, le directeur de l'Atomium tirait la sonnette d'alarme en disant que les boules du monument étaient attaquées par des dépots de kérosène. Pour les harenois, qui sont davantage survolés par les avions que le célèbre monument bruxellois, il y a de quoi se poser des questions (entre autre pour leurs potagers)...

Mais il y un autre inconvénient à la proximité de l'aéroport et dont peu de personnes ont entendu parler: le paludisme des aéroports!

Mais qu'est-ce donc?

Dans les années 80, plusieurs cas de malaria se sont déclarés auprès de personnes n'ayant jamais fréquenté des pays infestés. Leur seul point commun était que c'était des bagagistes ou des agents de piste d'aéroports européens (y compris celui de Zaventem). Des chercheurs ont mis en évidence qu'ils avaient été piqués par des moustiques transportés par des avions depuis des régions infestées. Ces chercheurs ont aussi souligné que ces moustiques pouvaient se disperser dans un rayon de cinq kilomètres autour de l'aérogare; Haren est donc potentiellement menacé!!!

Dans les années nonante, des mesures de désinsectisation ont été prises pour tous les vols au départ des régions potentiellement infestées (Afrique subsaharienne et Asie du sud-est). Et dès 1995, le nombre de cas d'infestation a été quasi nul.

Oui mais... certaines régions qui connaissent la malaria n'ont pas de telles mesures (c'est le cas de l'Anatolie turque) mais encore, d'autre régions du Monde ont des maladies transmises par les moustiques comme l'ile de la Réunion avec le moustique-tigre qui transmet le chikungunya (de nombreux cas sont déjà recensés dans le sud de la France); ou encore le virus du Nil occidental, transmis lui aussi par des moustiques, qui fait en ce moment des ravages aux États-Unis et notamment au Texas avec plusieurs décès recensés cette année. Ces pays n'ont actuellement aucune mesure pour éviter la dispersion des moustiques par les avions.

Alors, sommes-nous menacés?

J'entends que certains voudraient voir l'ensemble de notre village transformé en zone 30 pour les véhicules à moteur. L'idée est séduisante et certes, redonnerait un caractère villageois à notre entité. Malheureusement, ce voeux est peu réaliste, compte tenu notamment de la volonté des autorités qui nous régissent, mais pas seulement!

Des zones 30 il en existe déjà à Haren, notamment aux abords des écoles. Malheureusement, celles-ci sont pratiquement pas respectées.

Il y a quelques mois, un radar "préventif" a été placé successivement rue de Verdun, rue Servandoni et rue de la Paroisse. Et chacun a pu constater que la limitation de vitesse n'était pas respectée (même par les bus de la STIB).

Faudrait-il passer par la répression? Il est notoire que le parquet, débordé, classe ces dossiers sans suite! Pourtant, le code de la route n'est pas fait pour les chiens!

Faut-il aménager les voiries? Il est légalement interdit de placer des dos d'âne sur le trajet d'une ligne régulière de bus... Les plateaux sont autorisés mais peu dissuasifs, d'autant qu'entre deux dispositifs, nombre sont ceux qui accélèrent. Les chicanes, comme celles installées dans la nouvelle rue des Jardins Potagers semblent inefficaces. Le revétement pourrait être une solution: il est notoire que les pavés ralentissent la circulation par les vibrations qu'ils génèrent. Malheureusement, la volonté des autorités est de tout macadamiser, y compris notre rue du Pré aux Oies pour laquelle, leur but inavoué est d'en faire un itinéraire de délestage pour la chaussée de Haecht surchagée. 

Il faudrait donc que les usagers d'un véhicule à moteur s'auto-disciplinent, et à commencer par ceux qui tiennent de beaux discours, qu'ils oublient bien vite lorsqu'ils montent dans leur voiture ou qu'ils enfourchent leur bécane de grosse cylindrée!   

Sur ce, je m'en vais planter une narcisse à la mémoire d'une idée qui a peu de chance de voir le jour!

Une petite phrase prononcée cette semaine au parlement bruxellois par le secrétaire d'Etat, Rachid Madrane a retenu l'attention:

"Je crois que le principe du sac est dépassé et ne convient plus à notre ville aujourd’hui. Il faut peut-être réfléchir et revenir au système de container, de la poubelle en dur devant la maison."

L'idée a de quoi séduire; en effet, les sacs poubelles sont régulièrement éventrés par l'un ou l'autre animal, leur contenu ainsi répandu contribue à donner une image de ville sale à Bruxelles.

Dans certaines communes comme Auderghem, les sacs sont à présent enfermés dans des poubelles en dur.

Et puis si tous les habitants devaient à nouveau utiliser un même modèle de container, celà découragerait peut-être ces navetteurs qui larguent chez nous leurs déchets pour éviter de devoir payer dans leur commune.

Mais plusieurs questions se posent, et notamment celà concernera-t-il uniquement les sacs blancs ou faudra-t-il acquérir un container par type de sac. Car cette mesure aura immanquablement un coût pour les particuliers qui devront s'équiper, mais aussi pour l'Agence Bruxelles Propreté qui devra adapter ses camions de collecte.

Si la mesure est envisagée, ce n'est pas demain que certains devront changer de cantine.

Se déplacer à pied, quoi de plus naturel. Et pourtant, notre mode de vie moderne semble pour beaucoup d'entre nous avoir relégué ce mode de déplacement au second plan.

Cependant, la Région de Bruxelles-Capitale est la première ville belge à disposer d'un véritable plan piéton. L'objectif est de faire de Bruxelles une ville où le piéton est privilégié. La Région souhaite améliorer la mobilité, l'environnement et le cadre de vie de tous ses habitants. Le plan Piéton tient compte du potentiel important que représente la marche en ville et crée des opportunités pour les nombreux Bruxellois qui se déplacent déjà à pied. 

Une ville n'est agréable pour les piétons que si elle dispose d'un réseau de chemins lents de qualité. Les rues, chemins, sentiers et passages destinés à la mobilité active, où la circulation automobile est limitée, sont donc pris en compte. Ce réseau profite tant aux résidents qu'aux navetteurs, aux enfants comme aux adultes. Un autre avantage des chemins lents est que ce sont des lieux idéaux pour la détente ou le repos, grâce à leur caractère vert, paisible ou historique. Et Haren compte encore nombre de sentiers et voies piétonnes que certains (comme les "Brektabeen") entendent préserver et entretenir.

Une première étape pour un réseau piéton urbain est de répertorier de façon systématique tous les chemins et sentiers agréables pour les piétons sur base de cartes, mais également sur base d'un inventaire de terrain. Trage Wegen invite tous les citoyens bruxellois à les rejoindre. Grâce à leurs témoignages, on pourra savoir quel est l'état de ces chemins lents et quels sont les obstacles et les opportunités observés. Il en résultera une analyse complète du réseau bruxellois des chemins lents et le développement d'un logiciel de calcul d'itinéraires pour les piétons.

Dans un second temps, Trage Wegen se concentrera sur un territoire pilote. Un plan d'amélioration du réseau piéton très concret, visant la qualité environnementale, les espaces publics, le confort et la sécurité, la situation juridique et les plans de développement urbain sera conçu. La participation des citoyens doit permettre d'aboutir à un plan idéal pour tous ceux qui font de la marche à pied au quotidien.Bruxelles deviendra une véritable ville piétonne quand les marcheurs fréquenteront tous ces sentiers. Dans cette optique, Trage Wegen invite les Bruxellois et les non-Bruxellois à une série de promenades et activités à travers les quatre coins de la ville, dans des quartiers connus et moins connus de Bruxelles.

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter

Geert te Boveldt: geert.teboveldt@tragewegen.be Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. - 0489/942747 - 02/2175633

Ce samedi 13 juillet débutera la traditionnelle Foire du Midi. Mais saviez-vous que le président des forains bruxellois était... harenois?

En effet, lorsqu'il n'est pas sur les champs de foire, Patrick De Corte revient à sa "base" située rue de Verdun.

Cela fait déjà cinq générations que sa famille propose sur les kermesses et les foires des crèpes, des beignets des gaufres de Bruxelles, des frites (cuites à la graisse de boeuf comme il se doit) sans oublier les incontournables Smoutebollen (croustillons). On peut dire qu'il est tombé dedans tout petit.

Si vous voulez déguster ses produits sur la Foire du Midi, vous le trouverez près de la Porte de Hal, entre la rue des Floristes et la rue des Tanneurs.

En compagnie de nos futurs souverains