Non Haren n'est pas devenu un destination touristique prisée, même si on nous promet la construction d'un village de vacances au Keelbeek (oups, pardon, une méga prison!!!).

Et pourtant, il fut un temps ou il était de bon ton pour la noblesse et la riche bourgeoisie d'avoir sa "campagne" ou son pavillon de chasse à Haren! Même Marie de Hongrie, la soeur de Charles Quint, aimait à s'y retrouver. Cette situation a perduré jusqu'au début du XXème siècle.

Des "anciens" nous racontent aussi que pendant les années trente, nombreux sont ceux qui venaient passer leur dimanche à Haren... pour voir les avions! (c'était avant la télévision).

Haren a bien changé depuis, mais notre village compte encore quelques joyaux. Pour les mettre en évidence et permettre de les partager, HAREN tv a décidé d'éditer des cartes postales. Quatre modèles sont déjà sortis des presses, à terme ce sont douze cartes postales (dans un premier temps) de Haren qui seront proposées, au rythme de deux nouvelles par mois.

Ce n'est pas la première initiative du genre, HAREN tv avait déjà édité un calendrier reprenant d'anciennes vues de notre village ainsi qu'un poster "Jeu de l'Oie de Haren" (tous deux toujours disponibles).

Ces cartes sont en vente sur www.boutique.haren.tv ou à la taverne "Old Time" rue de Verdun, 392.

Dans ses cartons, HAREN tv a d'autres projets et sortira prochainement un guide des balades à Haren.

Et si vous avez des idées pour d'autres cartes postales, n'hésitez pas à nous en faire part à info@haren.tv

Bruxelles, ville cosmopolite, compte pas moins de 163 nationnalités différentes. Et Haren, en tant que quartier périphérique ne fait pas exception!

Dans notre village, ce phénomène est plutôt récent, mais bien réel. Ainsi, si pendant mon enfance, ma rue n'était habitée que par des belges, à présent, j'y compte pas moins de douze nationnalités ou origines différentes!

Cette diversité constitue une véritable richesse. Encore faut-il s'ouvrir aux autres cultures. C'est justement ce que propose le Conseil des Bruxellois d'Origine Etrangère (CBOE). Depuis 2008, il organise DiverCity dans différents quartiers de Bruxelles.

Cette année, pour sa sixième édition, c'est à Haren que cela se passera. Au programme, de la musique, des danses, de l'artisanat et de la cuisine du Monde.

Cela se passera ce samedi 22 juin de 12 à 18 heures (?) autour de la Maison de Quartier et dans le parc T'Seutelgat (rue Cortenbach).

renseignements: 02 511 34 37 

Lors de la mise en service du viaduc "Diabolo", d'aucuns s'étaient étonnés du silence des trains l'empruntant. "On a l'impression d'avoir affaire  des trains fantômes; on les voit, mais on ne les entend pas" m'avait même confié un riverain.

Hélas, cela n'a eu qu'un temps. Après une période de rodage, Infrabel autorise a présent les trains à circuler plus rapidement sur le nouvel ouvrage, et des nuisances sonores sont donc apparues. Même à plusieurs centaines de mètres on les entend.

Une source supplémentaire de nuisances sonores pour Haren!

Certes, pour le moment, cela ne concerne que dix Thalys à destination d'Amsterdam (dans chaque sens) par jour. Mais pour compenser le fiasco du FYRA, la SNCB voudrait augmenter le nombre des liaisons Thalys vers les Pays-Bas, et envisage même de prolonger des Eurostar en provenance de Londres vers la ville batave. Tous ces trains emprunteraient le viaduc Diabolo.

La SNCB a versé à la Ville de Bruxelles des compensations financières pour les inconvénients subis par Haren concernant le Diabolo et la ligne TGV. Mais qu'en a fait la Ville?

L'annonce du choix du consortium chargé de bâtir et de gérer la future prison de Haren a été annoncé... avec déjà deux mois de retard. Il s'agit de Cafasso Consortium qui réuni différents prestataires (architectes, construction, services...). Ce consortium est international et d'aucun se posent déjà la question: comment l'Etat ose ainsi abandonner une part de ses prérogatives au privé, et hors Belgique...

Mais contrairement à ce que j'ai pu lire sur internet, cette étape ne signe pas encore le début de la construction de la prison, même si celle-ci semble innéluctable. La procédure va encore être longue et l'étape suivante sera la conclusion du contrat entre le soumissionnaire et l'Etat représenté par la très décriée Régie de Bâtiments. On peut se l'imaginer, un tel contrat représentera des centaines de pages (l'ensemble du cahier des charge devra y être traduit, sans oublier l'aspect financier) et il y aura donc de nombreux aller-retours entre l'administration et Cafasso avant la signature finale. Cela prendra encore des semaines voire des mois!

Ce n'est qu'à partir de ce moment que le bâtisseur pourra réaliser des plans qu'il devra soumettre à approbation à l'administration, après quoi les demandes de permis seront introduites (région bruxelloise et région flamande, la prison serait à cheval sur les deux).

Lorsque les permis seront accordés (ils seront toujours contestables) les travaux pourraient enfin débuter. Le secétaire d'Etat Servais Verherstraeten déclare avec un large sourire qu'il espère que les travaux seront terminés en 2017 (initialement prévus en 2016!)

Les harenois se posent des questions:

Pourquoi une méga prison?

En fait cela semble correspondre au délire de fonctionnaires mal informés. Leur désir est de réunir dans un seul lieux plusieurs prisons (femme, hommes, jeunes, maisons d'arrêt...) pour réaliser des économies d'échelle. Sauf qu'ils semblent ignorer que la loi impose une stricte séparation entre les hommes, les femmes, les jeunes, les prévenus (en attente de procès) et les détenus (condamnés). Ce ne sera donc pas une méga-prison mais la juxtaposition sur un même site de plusieurs établissements qui devront de toute façon être géré indépendemment l'un de l'autre. Ces jeunes fonctionnaires qui nous ont présenté un magnifique projet lors de la réunion d'information du 2 octobre 2012, à tel point qu'on aurait pu croire à l'implantation d'un village de vacances 5 étoiles all inclusive! Pour peu, on aurait signé un bon de réservation. Mais ce qui intéresse les harenois, ce sont les conséquences pour eux que cette prison représentera.

La prison et l'emploi

Soyons réalistes, dès la construction, le personnel viendra de l'extérieur. Il est certain que le consortium privé fera appel  des travailleurs issus de pays avantageux pour lui au niveau des coùts salariaux. Par la suite, les employés de la prison ne pourront pas être engagés sur des critères géographiques. Donc aucune préférence possible pour les harenois.

La sécurité

Les harenois semblent peu inquiets à ce sujet. En fait, ils se demandent même si la présence policière ne serait pas enfin renforcée avec l'arrivée de la prison.

La mobilité

Le gros point noir! Tous les projets qui veulent s'implanter à Haren ont fait des études... sans tenir compte des autres. Il en est ainsi pour la prison, l'OTAN (qui aura une entrée chaussée de Haecht) ou Décathlon! Le point commun entre tous ces projets est la chaussée de Haecht, déjà saturée aux heures de pointe. En ce qui concerne la prison, ce sera un passage obligé puisque la région flamande refuse que l'entrée principale se situe sur le boulevard de la Woluwe! La crainte des harenois, c'est qu'une partie du trafic n'utilise le village comme itinéraire "bis" (comme c'est déjà le cas). Autre crainte, certaines société installées à Haren pourraient déménager, lassées par les problèmes de mobilité subis par leur personnel, clients et fournisseurs. (autant de perte fiscale pour la Ville).

Ce qui sera perdu

Un espace vert cher au harenois, un lien pédestre et bucolique vers le village voisin de Diegem (même si on nous promet une alternative, personne n'en a jamais vu la couleur!)

à relire:

"Un hotel cinq étoiles all inclusive" cliquez ici 

"Très chère prison" cliquez ici

C'est bien connu, le facteur, pardon, le porteur n'apporte pas que des bonnes nouvelles. C'est ce qu'ont du se dire les habitants de la rue de Verdun dont le bout du jardin est à la limite de la nouvelle rue des Jardins Potagers. Ils ont en effet reçu un courrier signé de la main de l'échevin de l'urbanisme leur enjoignant de payer une nouvelle taxe:

Cette taxe serait due pendant 25 ans et indexée! Il est toutefois proposé au contribuable de la libérer en une fois en réglant toutes les annuités restant dues!

Mauvaise surprise pour ces habitants dont certains ont du céder une partie de leur jardin pour l'établissement de cette nouvelle voirie.

 Il est probable, que vu les montants en cause, certains ne soient tentés de vendre le bout de leur jardin comme terrain à bâtir (mais c'est peut-être là une des motivations de la Ville). Cette taxe a été votée au conseil communal le 16 avril 2012.

Pour le riverain qui nous a contacté à ce propos, les choses se terminent plutôt bien, puisque contact pris avec les services de l'urbanisme, une erreur se serait glissée lors de l'enrôlement et il ne serait finalement pas redevable de cette taxe.

Mais tous n'ont pas cette chance, et beaucoup reposent la question de savoir ce que la Ville a fait des sommes versées par la SNCB en dédommagement pour les travaux TGV et Diabolo à Haren!