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Vivre à Haren - Page 126

  • Chers toutous!

    ch 1.jpgIls font partie de notre quotidien, qu'on en possède ou pas. Tous les jours, nous cotoyons des chiens. Mais existe-t-il des règles pour les propriétaires?

    Si aucun réglement de police ne l'y contraint, un propriétaire n'est pas tenu de maintenir son chien en laisse pour autant (et c'est la règle générale) qu'il en garde le contrôle absolu!

    ch 4.jpgSi donc le chien échappe au contrôle de son maître, ce dernier sera tenu pour responsable. Il en sera ainsi même pour des attaques sur 'autres chiens (frais vétérinaire à charge de l'agresseur).

    Dans notre village, il est temptant de laisser son chien courrir sans contrainte, encore faut-il être capable d'en avoir la maîtrise, ce qui est loin d'être le cas de tous les propriétaires.

    ch 2.jpgMalheureusement on me rapporte régulièrement le cas d'agressions par des chiens non maîtrisés par leurs propriétaires (incompétents!). Si certains propriétaires de ces chiens se rendent compte de leur incompétence, d'autres n'en ont cure et même parfois se réjouissent de l'agression!

    Qu'en pensez-vous? 

    à relire: "Chiens agressifs non maitrisés" en cliquant ici

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  • Moins de plaintes!

    av 2.jpgLes harenois se seraient-ils résignés? Le médiateur de l'aéroport a en tout cas enregistré une baisse des plaintes concernant les nuisances sonores des avions de la part des habitants de notre village.

     

     

    av 3.jpgCeci est paradoxal, car ceci correspond à l'adoption du nouveau plan de dispersion des vols qui prévoit une utilisation prioritaire de la piste 25 droite, soit celle qui survole en ligne directe notre entité. Plus logiquement, le médiateur a perçu  un accroissement des plainte de la part des habitants d'Evere, Neder over Heembeek et Laeken. Pourtant, ceux-ci habitant plus loin de l'aéroport, subissent moins de nuisances que Haren que tous les avions survolent (contrairement à Laeken) et à plus basse altitude (donc plus bruyants).

    av 4.jpgPeut-être les harenois se sont résignés en se disant que les avions survolent Haren depuis 1915, date à laquelle l'occupant allemand a créé l'aérodrome de Haren (bientôt un siècle!) et que plus aucune personne vivante peut se vanter d'avoir connu notre village sans aéronef.

    Et puis, dans certaines parties de Haren, le bruit des avion n'est rien en comparaison avec celui généré par les trains!

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  • Collecte des sacs

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    Voici un récapitulatif des jours de collecte des sacs poubelle valable uniquement sur le territoire de Haren!

    Pour le mois de mars 2013:

     

    sac jaune.jpgSACS JAUNES:

    vendredi 1 mars

    vendredi 15 mars

    vendredi 29 mars

     

     

     

    sac bleu.jpgSACS BLEUS:

    vendredi 8 mars

    vendredi 22 mars

     

     

     

     

    sac blanc.jpgSACS BLANCS:

    tous les mardi et vendredi

     

     

     

     

     

    sac vert.jpgSACS VERTS:

    tous les lundi après-midi

     

     

     

     

     

     


    Collecte des encombrants:

    vendredi 8 mars:

    -angle de la rue du Pré aux Oies et de la rue du Camp

    -angle de la rue Twyeninck et de la rue du Pré aux Oies

     

    samedi 16 mars:

    -angle de la rue Twyeninck et de la rue du Pré aux Oies

    Attention, les déchets toxiques (peinture, huile...), les déchets de construction (briquaillons...) et les pneus ne seront pas admis!

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  • Il ne faut pas glisser là-dessus!

    bid 6.jpgLes pollutions se suivent et…. ne se ressemblent pas ! Hormis le fait qu’elles sont produites par les mêmes irresponsables peu soucieux de l’environnement dont ils perdent de vue qu’il est le leur aussi. Peut-être se complaisent ils dans ces dégâts … je dirais plutôt qu’il s’agit plus d’inconscience, d’irresponsabilité…, sans doute viennent ils de communes voisines comme nous semblons tous le penser, toujours est-il que les conséquences sont là, nous subissons régulièrement des dégâts dont les responsables semblent ne pas du tout imaginer ou connaître l’impact sur l’environnement que nous partageons tous.

    bid 2.jpgEn effet après l’immense dépôt clandestin découvert récemment au bout de la rue Pré aux Oies, voici une « autre »  forme de dépôt, de pollution plus exactement, dans ce même quartier, mais cette fois nous n’avons plus affaire à des déchets de construction, mais à des résidus d’entretien automobile, d’huiles usagées.

    Ainsi, une dizaine de bidons d’huile ont été déversés sur l’allée bétonnée du parc sis entre les rues Beemdgracht et Pré aux Oies.

    Si l’étendue des dégâts est nettement moins visible que celle des autres dépôts, l’impact polluant est nettement plus important

    La dizaine de bidons devait donc contenir une trentaine de litres d’huile moteur !

    bid 4.jpgIl faut savoir que les huiles usagées ne sont pas biodégradables, qu’elles sont classées dans la catégorie des déchets spéciaux dangereux. Leur rejet dans la nature est strictement interdit. Elles peuvent engendrer une détérioration importante du milieu naturel, qui peut être traduit par une pollution de l'eau, du sol et de l'atmosphère : 1 litre d'huile usagée peut contaminer 1 million de litres d'eau.

     L’élimination de ces huiles à travers  le sol, ou les égouts par les particuliers et les bricoleurs d’autos peut perturber le fonctionnement des stations de traitement des eaux et altérer la qualité de l’eau traitée que nous consommons.Les résidus d’huile éliminés directement au sol peuvent aussi se retrouver dans le réseau des égouts, étant donné le ruissellement de l’eau de pluie

    Si vous avez décidé de changer vous-même l'huile de  moteur de votre voiture, vous avez la responsabilité de l'élimination correcte de l'ancienne huile. Une huile moteur usagée ne représente pas seulement un danger pour la santé, elle est également une menace pour l'environnement.

     Jeter de l'huile moteur usagée à la poubelle, la déverser dans un évier, dans les canalisations d'eau de pluie, les égouts ou dans une rivière constitue un délit. Il est inqualifiable  de se débarrasser de l'huile usagée de façon aussi irresponsable !

     Chaque litre d’huile ainsi déversé dans la nature suffit pour donner un goût et une odeur inhabituels à plusieurs milliers de litres d’eau…

    bid 5.jpgLes pompiers soient venus nous « rassurer » en déversant de la sciure ou que sais je, mais cela ne résous pas pour autant la pollution « invisible » qui s’écoule dans la nappe phréatique et donc que nous allons « déguster » !

    Les pompiers appelés ont procédé à l’aspersion de sciure sur les taches d’huile, mais n’étant pas éboueurs, ont malheureusement laissé sur place lesdits bidons d’huile. Il ne fait pas de doute qu’ils aient relayé l’information à Bruxelles propreté, mais comme vous pouvez le voir sur les photos jointes en annexe, le tas de bidon était toujours sur place ce jeudi 14 février à 18h, ce qui laisse supposer qu’ils ne seront pas ramassés de sitôt

    Selon certaines informations,(et oui nous sommes dans un village) il semblerait que le trajet suivi par ces bidons ce soit déroulé ainsi : jetés mais encore fermés par des indélicats dans la prairie où se trouvaient des chevaux de la fin de la rue pré aux oies, ils furent rejetés par le propriétaire de ceux-ci à flanc de rue afin d’éviter toute intoxication à ses équidés. Malheureusement ces bidons attirèrent l’attention de petites frappes  qui les déplacèrent et les vidèrent sur le chemin bétonné du parc afin d’y faire une superbe patinoire à la « bonne attention des piétons ». Preuve si besoin était de l’incommensurabilité de la crétinerie absolue de certains!

    Mais revenons à la gestion  de nos huiles usagées ou lorsque nous en présence de ce genre de pollution ?

    Que pouvons-vous faire ?

    bid 3.jpgPour conserver une bonne qualité de l'eau, vous pouvez, vous aussi, apporter votre pierre à l'édifice. Soyez prudent avec les produits qui peuvent polluer les cours d'eau ou les eaux souterraines (nappe phréatique). Ne jetez surtout pas dans l'évier des restes de peinture, des pesticides, de l'ammoniac … Ceux-ci doivent être mis en décharge avec les petits déchets dangereux au parc à conteneurs ou dans un coin vert mobile. Mieux encore  n'utilisez pas ces produits. Privilégiez des produits d'entretien naturels, biologiques, biodégradables, des produits de nettoyage pour les WC à base de vinaigre, des débouchoirs mécaniques ou des déboucheurs à base d'enzymes, de la peinture et du vernis naturels … 

    Prévenir la pollution est nettement moins onéreux que d'épurer l'eau polluée.

    Si vous êtes témoin d'un accident qui peut provoquer une pollution du sol, avertissez le service environnement de votre commune ou le service d'inspection de Bruxelles Environnement - IBGE. Par cet acte de citoyenneté, vous aiderez à prévenir la pollution des sols.

    Vous trouverez sur le site de Bruxelles Environnement - IBGE un aperçu des différents aspects de l'Ordonnance sur les sols.  http://www.ibgebim.be/index.htm

    Si vous êtes témoin d’un accident susceptible de causer une pollution des sols, appelez immédiatement le service environnement de votre commune ou le service Inspection de Bruxelles Environnement (Tél. : 02/775 75 01).

    Plus vite les produits déversés seront pompés et évacués, plus la chance d’éviter une pollution des sols ou des nappes phréatiques sera grande.

     

    Gestion  des huiles usagées, de friture …., voici un lien à retenir :

     http://www.bruxelles-proprete.be/Content/html/dechets/index.asp

    D. G.

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  • Araméens ?

    ara 2.jpgAraméens. Ce qualificatif ne vous dit peut-être pas grand chose ... et pourtant...

    Haren comporte une petite  communauté de citoyens d’origine araméenne qui se situent presque tous pour la plupart autour de l’Eglise, dans le quartier historique.

    Il  nous a semblé intéressant de voir d’où est originaire cette population assez peu connue de nos concitoyens, bien souvent confondue  avec les Arméniens ou les Turcs.

    A l’origine les Araméens forment des tribus semi-nomades circulant dans le nord de la Mésopotamie, en Syrie et sur la côte de Phénicie. Jamais unifiés ils constituaient des petits royaumes indépendants. On les assimile actuellement aux Assyriens, aux Syriaques ou aux Assyro-Chaldéens.

    Bien que divisés en petits royaumes comme indiqué ci-dessus, ils imposèrent à l’ensemble de la région non pas leur autorité, mais leur langue et leur culture. Leur langue, l’araméen est en concurrence directe avec l’akkadien. Actuellement l’araméen n’est plus parlé que dans certaines régions de Syrie ou de l’Anti-Liban.

    Leur territoire initial est divisé entre plusieurs pays actuellement : Turquie, Syrie, Irak. Leurs communautés se sont développées au fil du temps en Iran, au Liban et en Arménie, en Jordanie, en Israël, en Palestine, à Chypre et en Azerbaïdjan. Leur diaspora a été nombreuse en Russie, Emirats Arabes, Etats-Unis d’Amérique et plus près de nous en France, Suisse, Suède, Allemagne et bien entendu Belgique.

    Une partie d’entre eux est actuellement d’obédience religieuse chrétienne, une autre, arabisée depuis des siècles s’est fondue dans leur environnement.

    Actuellement leur langue n’est plus universelle, mais a formé des dialectes découlant de la langue initiale. Ces différences parfois très importantes sont principalement liées à la région  qu’ils occupaient et à leur intégration ou non à l’Islam. Ils utilisent l’alphabet phénicien un peu modifié.

    La langue resta quand même le dialecte commun de tous les peuples du Proche-Orient et ce jusqu'à l'invasion arabe en 650 ap J.C. Elle a donné son nom à l'alphabet Araméen avec lequel elle était écrite. L'Araméen est aujourd'hui un groupe de langues et dialectes sémitiques de la famille des langues afro-asiatiques.

    Point important qui pourrait en étonner plus d’un : le Christ, donc il y a deux mille ans, ne parlait nullement l’hébreu, mais bien l’araméen.  Les araméens chrétiens se dénomment Surayeh. Leur langue est le Sureth. On estime que Jésus de Nazareth  a prêché en araméen…

    ara 4.jpgEtonnant  donc de se rendre compte que ce sont les seules personnes qui, lorsqu’elles sont chrétiennes,  parlent la langue de leur Dieu quasiment de la même façon qu’il y a deux millénaires. La religion catholique implantée dans notre région,  telle que nous la connaissions il y a quelques décennies utilisait donc de façon assez inappropriée le latin. Seuls les Araméens dissertaient correctement  en la matière.

    Petite précision : les Araméens ne sont pas  Kurdes contrairement à une fausse conception largement répandue malgré tout. En effet les Juifs Kurdes ou du Kurdistan ou de l’ Azerbaïdjan   vivaient en tant que groupes ethniques fermés, parlant des dialectes néo araméens non intelligibles par leurs voisins chrétiens assyriens dont les dialectes étaient pourtant issus de la même langue.

     Actuellement les Araméens modernes s’identifient comme Syriaques, Assyriens, Assyro-Chaldéens, Chaldo-Assyriens , Araméo-Assyro-Chaldeo-Syriaques et  d’ affiliation religieuse.

     Ils sont entre dix et quinze milles à vivre en Belgique, majoritairement originaires de Turquie.

     Les Araméens ont leur église  orthodoxe syriaque qui se situe à Jette.

     Les syriaques sont proches des catholiques : ils croient que Jésus est à la fois homme et Dieu, lisent la même Bible,... Mais ils ne reconnaissent pas l'autorité du pape, remplacé par un patriarche. Les seules représentations autorisées de Dieu sont des icônes. La nouvelle église ne contient donc ni statue ni crucifix. Beaucoup se sont installés dans les communes du nord de Bruxelles. En famille, ils parlent l'araméen moderne, mâtiné d'arabe et d'hébreu. Haren  semble également être une terre d’accueil...

    Clôturons cet article par un « notre père » chanté en araméen. Croyant ou athée, impossible de rester de marbre devant la beauté de ce chant.Et ayons conscience  qu’ils ont beaucoup de choses à nous apporter, à nous apprendre, en espérant que nous pourrons croiser nos chemins…

    D. G.

     

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