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Alors que la région bruxelloise mène une enquête publique concernant leur utilisation, du 20 au 30 mars se tiendra à Bruxelles et en Wallonie la semaine sans pesticide.
Cette initiative, qui a vu le jour en France en 2006, a pour but de conscientiser l'opinion sur les effets néfastes de ces produits sur l'environnement et sur notre santé.
Pesticide est un terme d'origine anglo-saxonne provenant du mot anglais " pest " qui signifie " espèce nuisible " et du mot latin "cide" qui signifie "tuer". Les pesticides sont des substances chimiques utilisées à vaste échelle contre les ravageurs des cultures, les animaux nuisibles, les herbes adventices, etc.
Différentes initiatives présentent à cette occasion des alternatives, qui, certes ne sont pas nouvelles, mais qui ont largement prouvé leur efficacité.
Ayant été en contact avec la police de l’environnement pour les dépôts clandestins ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de pouvoir discuter régulièrement avec leurs agents, qui bien que l’on ne réalise pas très bien le travail, effectue une tâche énorme dans l’ombre, et pour cause, ils doivent rester bien souvent discrets pour pouvoir effectuer leur travail et pouvoir prendre en flagrant délits les particuliers ou les professionnels qui polluent notre environnement immédiat.
Ainsi :
"Dépendant de Bruxelles Environnement, la Police de l’environnement a pour but de prévenir ou remédier à tout danger pour la santé publique et l’environnement. Des contrôles préventifs sont planifiés, dans certains secteurs et certaines zones, ainsi que des contrôles curatifs non planifiés, suite à des accidents, incidents et des plaintes. Lors de ces contrôles, Bruxelles Environnement privilégie le dialogue et l’information plutôt que la répression. Néanmoins, en cas d’infraction avérée, il peut dresser un procès-verbal ou imposer une amende administrative."
Quelques 2 millions de tonnes de déchets sont produites à Bruxelles chaque année. Depuis 1992, tous les 5 ans, la Région adopte un « plan de prévention et de gestion des déchets » ou « Plan déchets ». Il reprend l’ensemble des moyens et actions qu’elle entend mettre en œuvre pour diminuer au maximum la production de déchets et gérer de façon « durable » les déchets produits. A cette fin, il tient compte des spécificités de la Région. En amont des politiques de valorisation et de recyclage, le plan vise à favoriser la prévention à la source, la réutilisation, le compostage, etc.
L’inventaire de l’état du sol bruxellois compte actuellement environ 17.000 terrains pollués ou présumés pollués, ce qui représente 8% du territoire régional. Une nouvelle ordonnance relative à la gestion et à l'assainissement des sols pollués a été adoptée le 5 mars 2009. Par la mise en place d'un inventaire de l'état du sol, elle organise un accès à l’information en amont de la vente d'un bien, permettant ainsi de garantir que l’état de pollution d’un terrain soit bien connu du vendeur et de l'acheteur avant la signature de l'acte. L'ordonnance prévoit aussi que le propriétaire ou l'exploitant d’un terrain pollué (ou susceptible de l’être) devra procéder à une analyse de l’état du sol avant de vendre son terrain ou de démarrer, céder ou cesser son exploitation. S'il est responsable de la pollution, il sera tenu d'assainir le terrain. Par contre, s’il s’agit d’une pollution historique, dont on ne connaît pas l’auteur, le propriétaire actuel (ou l’acheteur) pourra se limiter à prendre des mesures de gestion du risque en cas d’impact sur la santé et l’environnement.
Bruxelles-Propreté, ce n’est pas seulement le ramassage des poubelles en région de Bruxelles-Capitale... C’est aussi toute une série de services à votre disposition pour vous aider à respecter l’environnement et à garder votre ville propre…
Il y a quelques temps nous vous parlions sur ce blog de collets placés à Haren et dont les animaux domestiques étaient victimes (relire "Gare aux collets" et "Suite des collets"). Nous vous livrons aujourd'hui un témoignage concernant un autre type de pièges, tout aussi cruel (et illégal):
"En novembre 2012 notre chat âgé d’un peu plus d’un an s’est fait prendre à la patte dans un piège à mâchoires installé dans notre quartier. Sa patte ne guérissant pas et souffrant d’une septicémie nous avons dû l’euthanasier. Durant les fêtes de fin d’année, soit seulement un mois plus tard le chat d’un voisin subissait le même sort.
Pour information, l'utilisation des pièges à mâchoires est interdite dans l'Union européenne depuis 1995, de plus dès 1986, la Belgique s'est dotée de la loi du 14 août 1986 relative à la protection des animaux face à des sévices graves. (Document législatif n° 5-287/1). Les personnes utilisant de telles pratiques sont sujettes à des poursuites judiciaires allant de l’amende jusqu’à une peine d’emprisonnement.
Selon la Société Royale Protectrice des Animaux et l’IBGE, une attention particulière doit être portée à certains propriétaires de poulailler.
Si vous avez été témoin d’une telle pratique, vous pouvez porter plainte contre X auprès de la Police de Haren 02/279.80.10 en vous portant partie civile ou en écrivant auprès du président de la Société Royale Protectrice des Animaux Veeweyde."
Réduire son volume de déchets, et donc le nombre de sacs poubelle, c'est possible. Une grande partie de nos déchets sont des déchets de cuisine qui pourraient être compostés plutôt que jetés dans les sacs blancs qui partent à l'incinérateur. Non seulement c'est une solution économique, mais aussi écologique puisqu'à l'arrivée vous obtiendrez un engrais naturel pour vos plantations. C'est d'autant plus facile pour la plupart des harenois qui possèdent un jardin. Et en dehors des déchets de cuisine, les déchets verts du jardin sont évidemment aussi compostables.
Il existe plusieurs modèles de composteurs dans le commerce mais il est tout à fait possible d'en construire soi-même, et pourquoi pas avec des matériaux recyclés. Tous les renseignements concernant le compostage et des initiations à cette technique peuvent être obtenus sur le site de Bruxelles-environnement (www.bruxellesenvironnement.be) et une brochure peut être téléchargée en cliquant ici.
Si vous êtes de ceux pour qui cette technique semble trop fastidieuse, il vous reste la solution d'adopter des poules. Non seulement, elles se délecteront de vos déchets de cuisine, mais en échange elle vous fourniront des oeufs! Certaines communes wallonnes (Mouscron et plus récemment Oreye) ont même offert des gallinacés à leurs citoyens afin de réduire le volume global de déchets à collecter. Mais n'oubliez pas de les enfermer pour la nuit, car au coucher du Soleil, renards et fouines se mettent en chasse!!!
Ily a peu, au travers de ce blog, nous vous informions de la présence de déversements illégaux de déchets sur le territoire de Haren. Pour rappel cette déchetterie de chantier au plein centre historique de Haren rue Sainte-Élisabeth, sur un terrain privé, ensuite ce déversement d’huiles usagées rue Pré aux Oies et enfin cette immense décharge, près duDiabolo, au bout de la même rue Pré aux Oies.
Après avoir remué ciel et terre, c'est à dire après avoir interpellé et la commune, en l’occurrence l’Échevine de la propreté, mais aussi la ministre en charge au niveau régional, E. Huytebroeck, mais encore l’IBGE, mais plus, la police de l’environnement, c’est en fait la presse qui s’intéressa à mes appelsen souhaitant me rencontrer, enfin !.
Ainsi dimanche 24 février dernier, un journaliste me contacta exprimant son désir de me rencontrer. Rendez-vous donc dimanche, lui et une photographe à faire un tour, sur un nouveau tapis de blanche neige, que pour une fois, entre parenthèses je maudissais, car je craignais qu’elle ne cache ces misères pour lesquelles je me manifeste, et donc nous voilà partis à la rencontre de nos déchetteries et de Haren en particulier…Je leur offris une petite visite guidée de nos quartiers, commentée par toutes mes quêtes et interpellations diverses.Dès le lendemain, un titre en 1ère page, « une décharge à ciel ouvert à Haren » etun article conséquent en dixième page furent publiés. L’intention du journaliste était clairement de nous entendre et de faire également «entendre » nos cris ! Nous ne pouvons pas continuer à subir ces « sévices », pollutions diverses et en tout genre comme c’est le cas jusqu’à présent. Assez !
Quel ne fut pas mon étonnement, suite à la parution de l’article en question, d’ être ensuite contactée par une équipe télévisée. Mardi 26 février j’accueillis donc une équipe composée d’une jeune journaliste et de son cameraman quidébarquèrent chez moi. Nous nous rendîmesalors, d’abord sur la déchetterie de la rue Ste Élisabeth pour ensuite aller vers la rue Pré aux Oies. Je leur relatai le déversement d’huiles de moteur usagées.
Nous attendions encore l’arrivée d’un représentant de la SNCB Holding, que j’allai d’ailleurs chercher à la gare de Haren Sud.
Arrivés sur place, nous nous retrouvions tous en présence… de la police de l’environnement. Je pus ainsi non seulement dénoncer ce pourquoi j’agissais, mais je pus également, grâce à ces rencontres, en savoir plus sur les diverses compétences et interventions de chacun.
Pour moi le puzzle se mettait tout doucement en place ; en effet, entre mon interpellation avec l’Échevine de la propreté, qui m’écrivit pour me dire que ces dépôts clandestins étaient du ressort du régional, et le témoignage lu lundi matin sur la Capitale, où elle déclarait en fait qu’elle avait déjà par deux fois organisé des interventions afin de dégager ce terrain, mais que cette fois-ci, au vu des déchets TOXIQUES (amiante, peintures, médicaments etc., , elle ne pouvait plus faire appel à une équipe qui n’était ni équipée ni compétente pourtraiter ces produits déversés sur Haren, je suis, je l’avoue, restée perplexe. Pourquoi tenir des discours tels que « c’est pas moi, c’est l’autre, c’est pas de ma responsabilité, c’est celle du voisin ».Le résultat c’est qu’en attendant ces déchets restent d’accès libre et sont polluants, que cela ne fait que se développer à vue d’œil et que nous sommes exposés directement à ses produits , sans que personne ne prenne SES responsabilités !!!!
Le responsable de la SNCB holding tout heureux de se faire filmer, à bien sûr exposé leur situation, à savoir qu’ils doivent couvrir plus de 4000 km de voie et que ce n’est pas évident … que ces dépôts clandestins étaient très coûteux, mais qu’il allait faire en sorte, une fois que le terrain serait déblayé de ces produits TOXIQUES, non seulement de faire creuser un fossé, et cela en tout premier lieu, afin d’éviter aux routiers, camionneurs, ou camionnettes, d’accéder à cette zone verte un peu en retrait, mais aussi de mettre enfin des clôtures afin d’ éviter ses déversements d’encombrants polluants et toxiques.
Par ailleurs j’eus la chance de rencontrer un membre de la police de l’environnement, qui nous interpella d’abord nous demandant ce que nous faisions là …Je pus percevoir grâce à lui, une autredimension bien plus réelle de leur travail et de leur réalité de travail de terrain.
Il me donna pas mal d’informations à propos de ce genre de rejets – propos que jene peux pas insérer dans cet article vu le caractère confidentiel, mais aussi du travail réalisé sur le terrain.Ce que par contre nous pouvons savoir c’est que ce genre de déversement est vraisemblablement le fait d’entrepreneurs des pays de l’Est (vu notamment les marques des bidons de peinture qui figurent dans la montagne d’immondices) et que ces derniers ne procèdent pas au déversement illégal eux-mêmes, confiant cette tâche à deshommes de paille qui prenant les risques à leur place sont donc rémunérés par eux en conséquence..Il nous confirma bien, autant à moi-même, qu’au représentant de la SNCB Holding, qu’à l’équipe télévisée en présence, que ces déchets étaient considérés comme dangereux pour la santé ! – fin de citation !
Ce type de décharges revient très cher à évacuer, on évalueici à plus de 3.000 € le nettoyage de ce terrain. Donc la police de l’environnement à non seulement comme fonction de verbaliser, après prises en flag, mais aussi de porter de telsdossiers jusqu’ au pénal.
Ma question reste quand même en suspens : qui va prendre en charge l’évacuation de ces énormes dépôts ? La rue de Witloof a pu profiter de ses verbalisations et de leur travail de l’ombre sur cette voie là, et cette rue se trouve enfin dégagée de toutes ses décharges en tout genre !
Enfin, pourquoi la déchetterie n’est-elle pas gratuite ? On va bien sûr me rétorquer que la ville ne va quand même pas permettre à tous ces professionnels de la construction de pouvoir y accéder gratuitement, alors que le traitement de ces déchets coûte également très cher. D’accord, mais est-ce que en contre- partie, « ils » sont en droit de mettre en péril la santé des habitants qui font les frais de cette politique du traitement des déchets ? … Voilà, la balle est dans le camp des responsables ! je les renvoie à leurs responsabilités et je leur demande de bien vouloir faire en sorte que Haren ne soit plus considérée comme la mal aimée de Bruxelles et puisse être tout aussi considérée et illuminée que le centre de la Capitale de l’Europe.
D. G.
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