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Vivre à Haren - Page 138

  • Convivialité!

    PICT0947.JPGConvivialité, c'est le mot qui défini le mieux les soirées organisées désormais chaque premier mercredi du mois au Toogenblik.

    Le principe est simple: vous venez avec un jeu de société et vous invitez les autres visiteurs à se joindre à vous pour une partie...

    PICT0943.JPGCertains amènent également de quoi se délecter les papilles, alors que le Toogenblik a de quoi combler toutes les soifs avec des breuvages du terroir sélectionnés.

    Ils étaient ne quinzaine à jouer lors de cette deuxième édition. En ferez vous partie lors de la prochaine?

    Affiche jeux toogenblik.jpg

  • Ce qui a rongé Haren

    v1.jpgJusqu'au début du XX ème siècle, Haren était un lieu de villégiature prisé. Pour la noblesse et la grande bourgeoisie, il était de bon ton d'y posséder un château (Haren en avait trois) ou un pavillon de chasse.

    Mais les choses on bien changé depuis. Alors pourquoi les politiques qui gèrent Haren sans y avoir aucune attache dégradent-ils notre village? Voici une tentative d'explication.

     

    ACTE PREMIER

    v2.jpgEn 1561, le canal de Willebroeck est percé. Il permet aux bateaux de naviguer plus surement que sur la Senne dont le débit varie en fonction des saisons. Bruxelles y gagne un moyen de transport des marchandises, Haren en bénéficie aussi grâce aux industries qui se développent à son abord. Mais, en 1921, Bruxelles, décide que pour le développement de son port, elle doit annexer les communes bordant le canal, soit Laeken, Neder over Heembeek et Haren. Notre commune perd ainsi son autonomie!

     

    ACTE DEUX

    v3.jpgEn 1835, la première ligne de chemin de fer du continent européen est instaurée entre Bruxelles et Malines. Elle passe (encore) par Haren.

    Mais le chemin de fer se développe vite. Avant que la jonction Nord-Midi ne soit réalisée (1952), les trains étaient limités aux gares du nord et du midi. Pour les former et les entretenir, deux gares de formation ont été établies: une à Forest, l'autre à Haren appelée "Schaerbeek formation" (alors qu'elle est à 95% sur Haren!). Les terrains utilisés sont des terres peu valorisables, régulièrement innondées (pré aux Oies). La conjonction du chemin de fer et du canal permet à certaines industries de se développer, ce qui est à priori plutôt bénéfique. Schaerbeek formation est à 95% sur Haren et occupe près d'un tiers du territoire de l'entité!

     

    ACTE TROIS

    v4.jpgEn 1915, les allemands installent un base pour leurs dirigeables à Haren dans le but de bombarder Paris. Très vite, cette base devient un aérodrome pour avions. Bruxelles en a largement profité (jusqu'en 1949) même si on lit encore ça et là la mention erronée "aérodrome d'Evere". Or la SABCA (qui collabore au projet Ariane et d'autres) le site n'est plus consacré à l'aviation puisqu'il va acceuillir le nouveau siège de l'OTAN. Haren reste lièe à l'aviation au travers de la la SABCA déja citée, de BELAIRBUS, EUROCONTROL, et de différentes sociétés de fret aérien implantées sur son territoire.

    Pendant la seconde guerre mondiale, Haren va souffrir de la présence conjointe du chemin de fer et de l'aérodrome sur son territoire en étant de fait une cible stratégique régulièrement bombardée comme m'en ont témoigné des "anciens". Une bombe canadienne serait encore présente rue du pré aux Oies (entre la petite rue du Camp et la rue Cortenbach)

     

    ACTE QUATRE

    v5.jpgDans les années 70, la STIB exproprie les meilleures terres agricoles de Haren pour construire son plus grand dépot; et pourtant, le service offert est loin de valoir les inconvénients qu'il génère; Haren étant toujours mal couverte par ce qui se voudrait être un service public . Les agriculteurs prennent leur retraite et leurs enfants quitent notre village. Une nouvelle population, plus "citadine" vient s'intaller dans ce qui devient petit à petit un "dortoir". De plus, des zonings, Millenium ou "Bassin collecteur en ont profité pour s'installer.

     

     

    Comme on le voit, ce sont les moyens de transport qui devraient être facteurs de progrès qui sont à la base du déclin de notre village.

  • Lettre ouverte d'une harenoise au bourgmestre

    IMG_1017.JPGChaque jour je m'en vais faire ma balade avec mes chiennes sur le sentier du Keelbeek, et chaque jour je me demande ce qu'il pourra advenir à ces chemins qui donnent tellement de charme à Haren...
     
    Des petits potagers tenus par des harenois , des habitants qui chaque jour se retrouvent là à veiller sur le petit carré de terre, comme à la prunelle de leurs yeux... ils semblent se connaître tous.. à force d'entretenir leur petit espace vert...
     
    La balade se poursuit vers le chemin de fer... l'entreprise EuroBeauty à pris feu, et depuis lors la nature reprend le dessus, quand elle n'est pas elle même salopée par des décharges sauvages ... passé le chemin de fer, sur la gauche un terrain condamné par la construction de la méga prison ... et sur la droite un espoir de voir préserver cet espace en réserve.... un sentier me mène jusqu'au "Télétubbies", chaque jour ces sentiers prennent la couleur des saisons... il y règne un air de nature sauvage, qui respire de vie, en faune et en flore.. mais avec tous ces projets de construction, que deviendront bientôt tous ces quelques sentiers qui font notre bonheur au quotidien?
     
    Nostagie, quand tu me prends... Haren ....je m'y suis sentie bien, malgré les quelques inconvénients, mais là.. j'ai l'impression petit à petit que tout "fout le camp " ...
     
    Monsieur Le bourgmestre, pourquoi nous abandonnez-vous ainsi ?
     
    Daniela GERIN

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  • Destruction!

    PICT0933.JPGCela a commencé par un sms inquiètant: Prends ton appareil photo, des pelleteuses font des dégats au Keelbeek!

    Le Keelbeek, cet espace vert apprécié par les promeneurs harenois et menacé par la future prison et un méga projet immobilier. Oseraient-ils commencer des travaux alors qu'aucun permis n'a encore été délivré? je vais donc m'en rendre compte, et arrivé sur place, je constate que les travaux ne concernent que la destruction de l'ancien poste d'aiguillages.

    PICT0931.JPGMais des dégats collétaraux sont bien présents: pour arriver sur place, les pelleteuses ont littéralement labouré avec leurs chenilles le sentier sur plusieurs centaines de mètres. Ils ont du bâtir une rampe en terre et arracher plusieurs arbre.

    Et puis, si ce poste d'aiguillage ne servait plus depuis plusieurs années et que sa valeur architecturale était peu significative, il était pour les harenois un repère dans le paysage, un peu comme un octroi, il marquait l'entrée du Keelbeek.

    J'ai pu constater cet été qu'il servait aussi d'abri à des chauves-souris, c'est donc la biodiversité qui est également atteinte par cette destruction. (à relire: "Pipistrelle, faune de Haren" en cliquant ici)

    PICT0932.JPGIl y a quelques mois, un article de ce blog parlait déjà de ce bâtiment puisque pendant la guerre, un souterrain avait été creusé pour le joindre à ce qui est à présent Kasteelhof. Voudraient-ils en effacer toute trace avant la construction de la prison? (à relire "Un tunnel sous le Keelbeek?" en cliquant ici)

    Et pourquoi les ouvriers se sont-ils arretés de travailler pour s'entretenir avec ce qui semblait être un contremaître d'Infrabel lorsque j'ai sorti une caméra?

    PICT0937.JPGEn plus des dégats déjà occasionnés, il y a fort à parier que l'évacuation des gravats en causera davantage, mais les responsables s'en soucient-ils vraiment?

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  • Les citrouilles feront-elles encore recette à Haren?

    citrouille 1.jpgC'est la réflexion d'une voisine qui m'a poussé à écrire ce papier: "Halloween, c'était mieux avant, les habitants décoraient leurs façades, plaçaient des lanternes, il y avait un vrai côté festif. Mais tout cela semble fini!"

    Et c'est vrai qu'en se promenant dans les rues de Haren, nous avons vu peu de décorations en rapport avec cette fête. Nous avons rencontré une mère de famille qui accompagnait ses enfants lors de leur tournée: "L'enthousiasme des enfants est toujours très fort, malheureusement, les habitants ne suivent pas toujours. De plus en plus on voit sur les portes des papiers demandant de ne pas être dérangé pour Halloween. Je peux comprendre, être sollicité 20 ou 30 fois sur une soirée, cela peut vite devenir pénible. En plus, maintenant, il y a des "bandes" organisées qui débarquent d'autres quartiers en minibus et qui écument littéralement un quartier avant de passer au suivant. Les enfants du coin qui passent après eux n'ont souvent plus rien. L'aspect festif et convivial se perd."

    citrouille 2.jpgNous avons ensuite rencontré une "ancienne" harenoise: "Cette fête, je ne la connaissait pas. Ce sont mes petits enfants qui m'en ont parlé. Et c'est eux qui me rappellent plusieurs jours à l'avance qu'il faut que je fasse des provisions de bonbons pour ce jour. De mon temps, on se fabriquait avec des vieux draps des costumes de rois mages pour l'épiphanie, et on passait dans le quartier de maison en maison en chantant des chants de Noël. On recevait une petite pièce, parfois une orange. Mais c'était une époque ou on allait encore à l'église. Maintenant, les sorcières et les monstres je n'aime pas cela. Je participe uniquement pour faire plaisir à mes petits enfants."

    citrouille 3.jpgIl nous restait à reccueillir le point de vue du dentiste, mais celui-ci était injoignable, probablement profitait-il d'un congé avant de devoir affronter le rush des enfants qui auront abusé des sucreries!