J'avais déjà vécu des élections en tant que simple votant, en tant qu'assesseur et en tant que secrétaire de bureau. Voulant les vivre autrement, je me suis mis dans la peau d'un militant. Certes, j'ai peu participé à la campagne, c'est surtout vivre le jour des élections dans la peau d'un militant qui m'intéressait.

Je me suis donc fait désigner comme témoin par un parti. Le rôle d'un témoin de parti est de veiller à ce que les opérations de vote se déroulent de manière régulière. Il ne peut intervenir directement, mais peut faire des remarques (justifiées) auprès du président du bureau et au besoin les faire acter au procès-verbal. Dans le pire des cas, en cas de graves irrégulartés constatées, cela pourrait amener à l'anulation du scrutin. Mais, dans les bureaux dans lesquels j'ai officié, je n'ai noté que des points de détails promptement résolus par des membres de bureaux motivés. Mes expériences passées en tant qu'assesseur et secrétaire me sont précieuses et me donnent de l'assurance face à des présidents de bureau dont c'est la premère expérience. Ils ne se laissent pourtant pas démonter par les quelques problèmes informatiques qui nous privent un moment de 3 isoloirs sur 5. Leur calme contribue à résoudre rapidement le problème. 

Une fonctionnaire de la Ville me le confirme, contrairement à d'autres lieux de Bruxelles, l'ambiance des bureaux de Haren est toujours détendue. Tant mieux, car la journée sera longue, commencée à 7h30, elle se prolongera au delà de 16h, heure de fermeture des bureaux.

Si les assesseurs reçoivent un "lunch packet" de la part de la Ville (préparé à Haren dans les Cuisines bruxelloises), les témoins de parti doivent se débrouiller. Je sort donc du bureau pour essayer de trouver un repas digne de ce nom. Malheureusement, les établissements environnants sont pris d'assaut par les électeurs et aucun ne peut me servir dans un délai raisonnable. Je me rabat donc sur un paquet de frites; il y a mieux comme repas dominical.

16 heures enfin, la concierge ferme les grilles du bureau. A peine une minute plus tard, un retardataire essaie de rentrer, mais rien n'y fera.

Il reste encore du travail dans le bureau, comme faire le décompte des votants et gare si les listes ne correspondent pas avec le nombre de votes enregistrés par la machine. Mais ici tout semble concorder. On compte environ 13% de non-votant parmi les inscrits. La tâche du président n'est pas terminée, après avoir mis une foultitude de documents dans des enveloppes prévues à cet effet, il devra mener tout cela au Palais de Justice pour le dépouillement. Je signe le procès-verbal et prend congé de ce bureau bien sympathique. Voici la première partie de ma journée terminée.

Après un rapide détour par mon domicile, je me rend au QG de campagne. Le parti qui nous occupe a choisi un ancien magasin "art nouveau" transformé en restaurant. Les militants et les candidats des 19 communes s'y retrouvent pour une longue soirée électorale. La salle est comble, et beaucoup profitent de la voirie bloquée pour prendre l'air entre deux proclamations de résultats.

Pour tous, c'est la fin d'une campagne souvent fatigante, c'est une bonne occasion de décompresser, même si en début de soirée, l'angoisse de l'attente des résultats est sensible.

Les photographes et les caméramen de presse sont aussi là en nombre et ont bien du mal à exercer leur métier correctement. Une caméra imprudemment déposée sur une chaise bancale aurait fait une mauvaise chute si je n'avais le réflexe de la retenir. Son propriétaire m'a remercié, mais à son regard, j'a vu que pour lui aussi la journée avait été longue. La RTBF est aussi bien présente en réalisant plusieurs directs dans leur soirée au départ de ce QG.

Un grand écran diffuse un zapping entre les différentes chaines qui traitent des élections, le tout ponctué par des résultats. Et ceux-ci sont favorables, ce parti gagne des voix et des sièges dans toute la région. L'ambiance monte et devient presque euphorique. Les dirigeants sont presque accueillis comme des rock stars lorsqu'ils interviennent.

Mais ce qui m'intéressent surtout, ce sont les résultats de Bruxelles-Ville, et ceux-ci tardent. On nous apprend qu'un recomptage est en cours. Alors que la soirée est loin d'être finie, je me résoud à rentrer.

La journée fut longue, mais pleine d'enseignements. Je la termine en mettant le point final à cet article.

9ho5 du matin, nous sommes le 14 octobre, jour J des élections communales, me voilà arrivée à l’école fondamentale de Haren, rue de la Paroisse,1130 Bruxelles, bureau de vote 95.

J’arrive à pied, par les petits sentiers de traverse, fraîcheur du matin, petit soleil bienveillant, et me voilà face à cet établissement scolaire qui accueille nos enfants Harenois, mais moi j’y suis convoquée pour accomplir un devoir « démocratique », celui de pouvoir voter, de pouvoir choisir.

Un policier y fait la surveillance.

Deux trois voisins papotent  dans la petite cour de récréation..mais à cette heure-là il n’y a pas encore foule, ni file.

J’arrive au bureau de vote, j’y suis accueillie par un bureau tout sourire, je n’ai même pas à faire la file, un assesseur m’invite à entrer directement, à remettre ma lettre de convocation et ma carte d’identité.

J’y reçois alors ma carte électronique pour aller voter, et hop, me voilà donc dans l’isoloir pour y réaliser mon vote électronique.

J’introduis ma carte dans le mauvais sens, je recommence, me voilà en présence d’un écran .  Un crayon électronique sur la droite, j’y pointe ma langue, « français », je confirme ma langue, me voilà alors en train d’y découvrir toutes  les listes … 1^ère liste NVA, ensuite le MR, vient la FDF, Ecolo-Groen, Cdh, Vlaamse Belang,  Ps-Spa,PTB, PP, Pirate, Islam, Egalite, Belge Unie. Mon choix est vite fait .. , j’y pointe donc mon crayon et hop le tour est joué. C’est Fait !

Me voilà retournant à reprendre ma convocation sur laquelle s’y trouve apposée  la confirmation de mon passage, et je récupère ainsi ma pièce d’identité.

Je m’en retourne vers le ciel bleu du matin, cette bouffée de fraîcheur – inspiration  de bien-être. J’y croise d’autres voisins, soulagé d’avoir fait leur « devoir ».Sourires …

La suite ce soir, de tout cœur pour que ce vote, malgré les « ondes négatives que la RTBF » nous exprimait ce matin – en affirmant qu’il n’y a pas de poursuite vis-à-vis les candidats qui ne se présenteraient pas au vote …- (hein, dites moi pourquoi une institution publique se permet de donner ce genre d’info le jour même des élections ?-alors qu’ils feraient mieux de présenter cette opportunité comme étant un droit fondamental démocratique !!

Soit, pour moi, maintenant se jouera le sort des Harenois, je crois vraiment qu’avoir été voter pourra jouer en notre faveur et je croise les doigts pour que mon vote « soit Utile » !

Texte et photos: Daniela GERIN

Depuis quelques temps, les habitants rapportent que des fantômes apparaissent quotidiennement dans la cour du château, autrement dit: Kasteelhof.

Cette voirie est à sens unique, et les spectres dont je parle sont des conducteurs fantômes, soit des chauffeurs qui prennent la rue à contresens!

Il ne nous a pas fallu faire appel au spiritisme pour entrer en contact avec trois d'entre-eux et savoir pourquoi ils ne respectaient pas la signalisation pourtant très claire.

 Tout d'abord une "fantomette":

"Je conduis et je vais chercher mon gamin à l'école, en prenant ce sens interdit, j'évite un détour d'une centaine de mètres" (100m en voiture, c'est long?!)

Un autre chauffard:

"Quand je suis derrière le bus 64, je passe par ici, comme cela, je le dépasse avant son arrêt"

Enfin:

"J'ai vu les panneaux, mais j'ai suivi les instructions de mon GPS" et lorsqu'on lui demande si lorsque le pont de Buda est levé et que son GPS lui dit de le franchir, il plongerait à l'eau avec sa voiture, il nous répond avec un sourire embarassé.

Kasteelhof n'est certainement pas la seule rue de Haren à avoir des conducteurs fantômes.

Hélas, si il y là encore quelques vestiges du château Ter Elst, les fantômes qu'on y croise sont loin d'être aussi glamour que les spectres des manoirs écossais.

Dommage pour le tourisme à Haren

Une petite fourgonnette s'arrête rue de la Paroisse. Quelques personnes s'affairent à la décharger. Et en quelques minutes, voici une mini-plaine de jeux montée, n'attendant que les enfants pour prendre vie!

Cette opération "commando" est le fait de deux partis (campagne électorale oblige, nous ne pouvons les citer ici) qui demandent aux autorités de permettre à tous les enfants de trouver une plaine de jeux à proximité de leur domicile.

A Haren, il existe déjà deux plaines de jeux, la première, située derrière l'eglise dans le bas de la rue Cortenbach, est très mal entretenue depuis des années. Le bac à sable sert de canisite, et d'après des riverains, les rats y pulluleraient.

La seconde, située dans le parc Kasteelhof (rue du Beemdgracht) a, souvenez-vous, été incendiée il y a quelques temps. Des harenois ont interpellé l'échevin des espaces verts au sujet de sa reconstruction, ils ont même organisé une fancy-fair pour demander à leurs concitoyens, y compris les enfants, comment ils voyaient cette plaine de jeux rénovée (relire "Ils se réapproprient le parc" en cliquant ici). Un dossier a été remis le 15 septembre à l'échevin compétent; affaire à suivre...

Ces deux plaines de jeux, lorsqu'elles seront réhabilitée, sont relativement éloignées de certains quartiers de Haren, aussi, la création d'autres aires de jeux dans les quartiers plus excentrés serait la bienvenue, surtout que la population de Haren ne cesse de croître!

Dans le cadre de Une plaine de jeux dans la ville,et dont l'objectif est la MULTIPLICATION des infrastructures pour que chaque petit bruxellois dispose d’une plaine de jeux à moins d’un kilomètre de son domicile, une micro-plaine de jeux mobile sera mise à la disposition des harenois ce mercredi 10 octobre 2012 à 14h face à l'école francophone, rue de la Paroisse.

Ce faisant, l'objectif des deux partis qui sont à la base de cette initiative, est de s’engager dès lors à multiplier des petites plaines de jeux où les tout-petits pourront se divertir et leurs parents se rencontrer.

Pour marquer symboliquement cette demande, il est ainsi proposé de pallier aux carences des autorités communales au moyen d'une micro Plaine de jeux mobile.

A travers cette action, l'objectif est bien sûr l’adoption par la Ville de Bruxelles d’un véritable projet en termes de politiques d’enfance et de jeunesse, établi par, pour et avec les enfants et les jeunes, mais aussi d'établir un plan jeunesse, en partenariat avec les écoles.

Il va sans dire que cette petite plaine mobile ne sera effective que si la météo reste "optimiste" mais nous sommes bien partis pour un été indien...