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Après la soirée agitée de a veille (La Prison, un sujet chaud), le drink de nouvel an proposé aux harenois par le Comité de Haren apparaissait comme une récréation. Mais à ma grande surprise, en arrivant à la Maison de Quartier, j'ai cru un moment me retrouver à l'Hotel de Ville en plein conseil éhevinal: en effet, 7 échevins (sur 11) ainsi que le bourgmestre étaient présents (avant même l'arrivée des harenois au compte-gouttes). Tele-Bruxelles avait même du se déplacer à Haren pour réaliser une interview en direct d'Yvan Mayeur à propos des pietonniers du centre-ville
Contrairement à la veille, l'ambiance était décontractée et bon enfant, pas un seul policier à l'horizon, ou plutôt si, un policier mais venu à titre privé en tant que harenois!
Dans son discours, le président du Comité, Laurent Moulin, a emis le souhait d'une meilleure collaboration avec la Ville et qu'il soit mieux tenu compte des harenois.
Yvan Mayeur a répondu que pour lui Haren faisait partie de Bruxelles et que tous les citoyens devaient bénéficier de la même considération et d'un traitement égal.
Je n'ai pu m'empècher de remarquer dans l'assistance deux très jeunes harenois, Maya et Robin, qui si ils n'ont pas encore tout compris, ne manqueront pas à l'avenir de veiller sur le devenir de leur village!
Ce 30 janvier, la régie des bâtiments avait invité les harenois à une séance d'information sur l'avancement du projet de future prison. Devaient être présents, outre les fonctionnaires porteurs du projet, un représentant du consortium adjudicataire et le bourgmestre accompagné de deux échevins. La salle était pleine, les harenois se sentent vraiment concernés.
Comme attendu, la présentation de la Régie des Bâtiments a fait l'éloge de son choix de Haren pour implanter cette méga prison ainsi que de la forme qu'elle prendra, sans tenir compte des harenois... Pour ce qui est des compensations pour les habitants, les fonctionnaires ont passé la parole aux représentants de la Ville de Bruxelles (arrivés en retard comme il se doit), et pour commencer, c'est l'échevine de la participation Ans Persoons qui prend le micro, mais face à l'hostilité de l'assistance, elle renonce pratiquement au milieu d'une phrase. C'est alors, que comme un preux chevalier, Geoffroy Coomans de Brachène vint à son secours, mais il ne fut guère plus convaincant aux dires des harenois interrogés en fin de soirée. Le bourgmestre, attendu lui aussi ne se présentat point. Il semblerait que des collaborateurs présents dans la salle l'aient informé de l'ambiance "électrique" et l'aient dissuadé de se présenter...
Et l'ambiance était plutôt tendue, en début de soirée il y eu même un incident. Alors que les fonctionnaires de la Régie des Bâtiments faisaient leur exposé, des cris retentirent du côté de l'entrée de la salle. Etant à l'opposé, il me fallut un peu de temps pour y arriver. Lorsque j'y parvins, c'est pour constater que des policiers (de la réserve fédérale) empèchaient toutes entrées ou sorties. Un policier en civil a même voulu m'empècher de filmer! Et manifestement quelque chose se passait à l'extérieur de la salle. Pour essayer d'approcher la vérité des faits, j'ai reccueilli les témoinages de deux parties.
Tout d'abord, des tags hostiles à la prison ont été tracé la veille de la réunion sur les mur de l'école. La directrice a donc prévenu la police qui a fait appel à des renforts de la réserve fédérale; ce qui explique le nombre jamais vu à Haren de policiers au cours de cette soirée (mais ceux-ci ne connaissent ni Haren ni ses habitants). Au cours de la soirée, des individus ayant le profil d'agitateurs (de l'avis des policiers), dont un étant porteur d'un sac contenant des oeufs ont été bloqués à l'entrée (version policière).
De l'autre côté, deux femmes qui n'auraient rien voir avec les "cibles" des policiers disent avoir été molestées par ceux-ci. Une "main courrante" a été déposée immédiatement à ce sujet et dès ce vendredi matin une plainte en bonne et due forme sera déposée avec l'appui de témoins dont un membre du conseil de police.
Les harenois ont été déçus par les réponses qui leur furent apportées lors de cette soirée, mais l'ambiance fut aussi électrique, mais qui étaient donc les plus nerveux?
Le 28 octobre dernier, entrait en vigueur un nouveau plan de circulation pour Haren pour une période d'essai de trois mois. Il est à présent temps d'en faire l'évaluation, c'est pourquoi, l'échevine de la mobilité invite les harenois à en parler ce jeudi 6 février.
Pour rappel, les modifications concernaient les rues suivantes:
rue de l'Aérodrome: sens unique de la rue Arthur Maes vers la chaussée de Haecht
rue du Flodorp: sens unique de la rue Cortenbach vers la petite rue du Camp
rue Sainte Elisabeth: sens unique de la rue du Donjon jusqu'à l'Eglise
rue du Beemdgracht: sens unique de la rue Servandoni vers la rue Twyeninck
rue Twyeninck: sens unique depuis Kasteelhof vers la rue du Pré aux Oies
rue du Pré aux Oies: sens unique de la rue Twyeninck vers et jusqu'à la rue du Donjon et sens unique de la rue Twyeninck vers et jusqu'à l'entrée d'Infrabel (elle reste à double sens entre la rue du Dobbelenberg et l'entrée d'Infrabel)
Evaluation du nouveau plan de circulation, rencontre entre l'échevine de la mobilité et les habitants de Haren le jeudi 6 février de 19 à 21 heures au Centre Culturel DE LINDE, rue Cortenbach, 7
C'est peu avant 13 heures ce dimanche que le feu s'est déclaré dans le hall de livraison du Aldi de la chaussée de Haecht à Diegem. Le feu, dont une origine criminelle n'est pas exclue, a pris dans des vieux emballages.
L'intervention efficace des pompiers de Vilvorde appuyés par ceux de Bruxelles, a permis de maîtriser rapidement le sinistre et a empêché la propagation du feu au reste du magasin. Néanmoins, les fumées qui se sont propagées dans la surface commerciale ont altéré des denrées alimentaires qui devront être jetées.
Cet Aldi, très fréquenté par les harenois, a ouvert néanmoins ses portes ce lundi matin, il est vrai avec certains rayons bien vides (mais c'est souvent le cas le lundi matin). Les livraisons devaient reprendre dans la journée et tout rentrer rapidement dans l'ordre.
Depuis quelques jours, on entend Christos Doulkeridis plaider pour un enseignement bilingue en région de Bruxelles-Capitale. Pour intéressante qu'elle soit, son idée n'est pas neuve. Il est bien trop jeune pour l'avoir connue, mais il fut une époque durant laquelle le bilinguisme dans des écoles bruxelloises était une réalité.
En effet, les plus anciens s'en souviennent peut-être, il fut un temps ou l'enseignement était dispensé dans les deux langues dans les deux écoles de la Ville de Bruxelles que compte Haren. Les instituteurs devaient donc être parfaits bilingues.
Mais si la mixité linguistique était pratiquée dans ces établissements jusque vers la fin des années cinquante, filles et garçons ne fréquentaient pas le même établissement. L'école rue de la paroisse était réservée aux filles tandis que l'actuelle Harenheydeschool, rue de Verdun, accueillait les garçons.
Progressivement, les classes ont été scindées par rôle linguistique pour arriver en 1963 à la division des deux écoles, l'école "des filles" acceuillant les élèves francophones des deux sexes, l'école "des garçons" faisant de même avec les élèves néerlandophones.
Conséquences de l'application des premières lois sur l'emploi des langues, l'école francophone de Haren a vu alors un afflux d'enfants habitant les communes de la périphérie. La Ville de Bruxelles organisa alors avec la STIB des bus de ramassages qui tous les matins allait chercher des élèves à Vilvorde, Machelen et Diegem pour les ramener le soir. Cette disposition resta en vigueur jusque dans les années septante.
L'école paroissiale, lontemps tenue par des religieuses qui avaient leur couvent dans l'enceinte de l'établissement, l'enseignement se donnait dans des classes séparées pour les deux langues.
Si aujourd'hui, vous passez près d'une des deux écoles flamandes de Haren au moment de la sortie des classes, vous entendrez très souvent parler français. En effet, comme dans la plupart des établissements bruxellois de la Vlaamsegemeentschap, nombreux sont les parents francophones qui y inscrivent leurs enfants afin d'en faire de parfaits bilingues.