Le mouvement de protestation du personnel de la STIB est l'occasion de nous rappeler qu'il existe d'autres solutions que la société de transports bruxellois pour se déplacer.

A commencer par DE LIJN qui, avec les lignes 270, 271 et 272 peut vous emmener de la chaussée de Haacht vers la gare du Nord. Pour les horaires et les fréquences je vous renvoie au site www.delijn.be

Côté SNCB, l'offre est double. Tout d'abord avec la ligne 26 (Vilvorde-Halle) qui offre en semaine trois trains par heure dans chaque sens entre 6 heures 30 et 20 heures. Au départ de la gare de Haren (Linde) on peut rejoindre en région bruxelloise: Bordet, Evere, Meiser, Mérode, Delta, Boondael, Moensberg et pour certains trains Etterbeek et Bruxelles-Luxembourg. Malheureusement, il n'y a pas de train sur cette ligne les samedis, dimanches et jours fériés.

La ligne 36 (Louvain-Braine le Comte) offre au départ de Haren-Sud deux trains par heure dans chaque sens en semaine (premier départ 5 heures 25, dernier 10 heures 25). En région bruxelloise, les gares de Schaerbeek, Bruxelles-Nord, Bruxelles centrale, Bruxelles Midi et Forest Midi sont directement désservies, mais des correspondances sont évidemment possibles vers d'autres gares. Les WE et jours fériés la cadence est de 1 train par heure dans chaque sens.

Tant pour DE LIJN que pour la SNCB, les billets jump (ne pas oublier de les pointer) ou les abonnements MTB sont valables dans les limites des 19 communes. Les abonnements scolaires, STIB "classiques" et les billets Mobib ne sont pas valables!

En attendant l'instauration d'un service de navettes fluviales sur le canal, vous pouvez également faire du covoiturage, sortir votre vélo, vous remettre à la marche à pied ou... tenter l'auto stop. Mais comme vous le voyez, les possibilités pour rejoindre la ville autrement qu'en voiture ou avec la STIB existent au départ de Haren. A vous de les essayer.

Si vous n'en avez pas encore eu l'occasion, il vous reste une dernière chance d'assister à la projection du film produit par les Ateliers Urbains "Prisons des Villes, Prisons des Champs".

Cette dernière séance (programmée) se tiendra ce mercredi 12 février et sera suivie d’un débat avec en invité, Hans Claus, directeur de la prison d’Audenaerde et auteur du livre « Huizen. Naar een duurzame penitentiaire aanpak ».

"PRISONS DES VILLES, PRISONS DES CHAMPS" le mercredi 12 février à 16 heures au QUEEN'S, rue Harenheyde, 10 (entrée libre).

Imaginez, l'espace d'un WE, de pouvoir rencontrer vos voisins sous un tout nouveau jour !

Nous sommes le samedi 29 mars 2014, vous sortez de chez vous poussé par ce bon vent de printemps. Et, surprise ! Vous découvrez que votre voisin d'en face partage la même passion que vous pour les trains électriques! Il s'est installé sous une tonnelle devant chez lui, et l'espace de quelques heures, présente une partie de sa collection.

Vous poursuivez votre balade et quelques maisons plus loin un voisin vous fait découvrir des espèces d'oies que vous ne connaissiez pas  et l'art d'en prendre soin... et bien sur les surprises et découvertes s'enchainent.

Et pour rendre la fête complète, sur la place du village vous profitez avec vos enfants d'autres animations et concours avant de partir en famille faire un tour du village en calèche.

Tout ceci, c'est la magie du WE Bruxelles bienvenue! Une fête des voisins active, où l'on peut certainement présenter son art culinaire et le partager avec ses voisins, mais également exposer vos peintures, les collections et performances... toute idée permet à Haren de se transformer, le temps d'un WE en exposition géante, en foire des passions.

Cela vous intéresse ? Vous voulez plus d'information ou êtes prêt à participer à l'organisation ou l'encadrement sur place? Vous trouverez plus d'information à la Maison de Quartier ou auprés du Comité de Haren: info@1130haren.be ou 0499 030901.

Et notez déjà les dates dans votre agenda: Samedi 29 et Dimanche 30 Mars 2014

Laurent MOULIN

Non, Haren n'est pas une zone à forte activité sismique. Et pourtant des crevasses dignes d'un tremblement de terre sont apparues rue du Pré aux Oies.

En cause, manifestement, le chantier de construction de la Régie Foncière de la Ville de Bruxelles. Au mois de décembre déjà, je relayais les inquiétudes des riverains, le chantier pompant allègrement la nappe phréatique, ils craignaient que cela ne cause des tassements de terrain avec pour conséquences des dégats aux maisons (relire "La nappe n'est pas à la fête" en cliquant ici). La première victime de ce chantier est donc la rue elle-même, mais cela s'arrêtera-t-il là?

Le chantier ne s'est pas arrêté pour autant, et à part quelques marquages à la bombe de peinture, aucune sécurisation de la voirie n'a été efectué!

Et lorsqu'on pose des questions, la réponse peut se résumer en deux mots: "No comment"

Le tracé du futur métro nord se précise. Une étude commandée par le gouvernement régional bruxellois privilégie le tracé passant par les zones les plus densément peuplées  savoir la place Liedts et Helmet. Cette nouvelle ligne qui partirait de la gare du Nord, empruntera donc un itinéraire semblable à celui du tram 55 (qui devrait disparaître), avec des stations tous les 700 mètres, pour rejoindre son terminus: Bordet ou... Haren (entre les deux gares?).

De toute façon, la STIB envisage la construction d'un vaste dépôt pour le métro sur son site de Haren. Celui-ci devrait être souterrain (une voie d'essai existe déjà le long de la ligne 26).

Le gouvernement justifie le choix d'un métro souterrain par la croissance de la demande de transports publics; cette demande a été chiffrée à 6000 passagers par heure, ce que ne pourrait absorber des transports de surface ni même un prémétro.

Le choix s'est aussi porté vers un métro automatisé, qui, s'il est plus coûteux au départ, présente des avantages en terme de rapidité, capacité et coûts d'exploitation.

Le débuts des travaux devraient débuter en 2018 pour un début d'exploitation prévu en 2022.

En attendant, les harenois attendent une amélioration de la désserte de leur village par les transports en commun, mais cela ne semble pas être à l'ordre du jour.