Infrabel annonce d'importants travaux sur la ligne 26 (qui déssert la gare de Haren) qui auront lieu entre le 25 janvier (en fin de journée) pour se terminer le 2 février. Entre ces deux dates, le trafic ferroviaire en provenance de Vilvorde et Malines sera limité à Evere et celui en provenance de Halle le sera à Etterbeek; les arrêts Meiser, Mérode et Delta ne seront donc pas déservis.

Pour les usagers titulaires d'un titre de transport SNCB, un accord a été passé avec la STIB, et ils pourront emprunter les trams des lignes 7 et 25 ainsi que les bus 71 et 95 mais leur titre ne sera pas valable sur les autres lignes y compris celles du métro. Un allongement du temps de parcours est à prévoir!

Les travaux, qui s'inscrivent, dans le cadre du plan RER, concernent entre autres la pose de voies dans le tunnel Cinquantenaire ainsi que la mise en place de systèmes de signalisation.

Une information par voie d'affiches devrait être mise en place dans toutes les gares et arrêts concernés.

Dès le mois de mars, le bus 64 devrait voir son terminus changer. Je parle ici de son terminus de Machelen. Actuellement situé Chysantenstraat, les riverains se plaignent des nuisances causées par ce terminus tant du point de vue sonore lors des manoeuvres ou du redémarrage des bus que de la pollution engendrée.

La STIB a donc cherché un autre point terminus en concertation avec la commune, et c'est la Kerklaan qui a été choisie, à proximité donc de la Maison Communale et du bureau de poste (un peu en contrebas de l'église).

Pour rappel, le terminus initial du 64 (54 à l'époque) se situait place de l'église, mais lors de la rénovation de la place, le trajet du bus a été prolongé vers de nouveaux quartiers résidentiels (ceux-la même qui n'en veulent plus à présent).

Chaque jour, 600 habitants de Machelen empruntent le 64 pour se rendre à l'école ou au travail, à celà il faut ajouter les harenois qui vont à Machelen faire leurs achats (Makro, Gamma...) au bureau de poste ou déposer et rechercher leurs enfants dans une école néerlandophone.

Depuis quelques jours, on peut voir dans certains quartiers de Haren des oeuvres accrochées à des réverbères, poteaux et mêmes des boîtes à lettres.

Si les auteurs restent anonymes, leur production dénonce à la fois la venue de la future prison et l'enclavement du village par l'implantation de plusieurs méga-infrastructures. Il est donc presque certain qu'il s'agit de l'oeuvre d'harenois mécontents du traitement réservé à leur village.

Et pourtant, les harenois n'ont vraiment pas à se plaindre vu les avantages dont ils bénéficient (relire "Haren, terre de superlatifs" en cliquant ici). Et la venue de la prison est la dernière étape d'un processus initié il y a bien longtemps (relire "Cinq barreaux et un cadenas" en cliquant ici).

Et si Païri Daïza aura ses pandas (ours tachetés) à Haren, nous aurons des êtres à rayures!

Vous êtes peut-être de ceux qui ont manqué la première projection du film "Prisons des Villes, Prisons des champs". Ne soyez pas désespérés, deux séances sont encore programmées à Haren: le samedi 25 janvier à 18 heures et le 12 février à 16 heures, toutes deux au QUEEN'S rue Harenheyde, 10.

Pour rappel, ce film produit par les Ateliers Urbains et intitulé "Prison des Villes, Prison des Champs", a été réalisé en collaboration avec Inter Environnement Bruxelles et donne la parole à des habitants de Saint Gilles (qui habitent près d'une prison) et de Haren mais aussi à des personnes travaillant en milieu carcéral.

Avant la séance d'information programmée par la Régie des Bâtiments le 30 janvier à propos de la future prison, il serait bien qu'un maximum d'harenois aient vu ce film.

PRISONS DES VILLES, PRISONS DES CHAMPS

• le 25 janvier à 18 heures et le 12 février à 16 heures
• au QUEEN'S, rue Harenheyde, 10 à Haren
• entrée libre

Photos extraites du film

Même si ces dernières années, ils ont progressivement été remplacés par du macadam, les pavés en pierre naturelle ont longtemps fait partie du paysage harenois. On pourrait se réjouir que lors de la rénovation de la place de Haren, c'est ce matériaux qui ait été privilégié; malheureusement, les projets de rénovation de la rue du Pré aux Oies prévoient le remplacement des pavés par du macadam, y compris à proximité du site classé du Castrum.

ARAU asbl organise ce 24 janvier une journée d'étude intitulée: "La pierre naturelle en voirie, un patrimoine culturel bruxellois"

"Les pavés en voirie font partie intégrante du patrimoine culturel bruxellois. Ils donnent une identité qualitative aux espaces publics et s’accordent positivement au patrimoine architectural. Ils sont aussi le fruit d’un savoir-faire traditionnel belge et s’inscrivent dans un objectif de durabilité. Enfin, le pavage constitue une niche d’emplois à haute valeur ajoutée.

Afin de faire le point sur les ressources du pavé, l’ARAU rassemble une série d’experts qui aborderont les aspects urbanistiques, techniques, patrimoniaux, environnementaux… du pavage en pierre naturelle. La Ville de Bruxelles expliquera également son choix de remettre le pavé à l’honneur."

En pratique:

Le vendredi 24 janvier de 8h30 à 17h

au  Bruxelles Info Place
Salle Zinneke
Rue Royale 2-4 Koningsstraat
1000 Brussels

P.A.F.: 5€ (sandwiches inclus) réservations: tél - 02 219 33 45
fax - 02 219 86 75
E-mail - info@arau.org

Programme complet cliquez ici