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Haren - Page 2

  • Petite histoire de Haren (VIII) !

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    Voici comment parle Alphonse Wauters de l'église de Haren en 1855:

    harhis08b.jpg"Le temple paroissiale de Haeren, qui probablement ne devint le centre d'une circonscription religieuse que vers l'an 1200, porte tous les caractères des édifices de cette époque; seulement, des restaurations nombreuses ont modifié plusieurs de ses parties. Au siècle dernier, on y agrandit les collatéraux de la nef e les prolongeant sur les côtés de l'espace voûté qui supporte la tour, et on éleva, en 1777, le prtail de la porte d'entrée. Les faibles dimensions de l'église, le caractère général de son ornementation, la forme massive des piliers de la nef, qui ont à leurs angles des colonnettes à demi engagées, à chapitaux ornés de feuilles d'acanthe ou de volutes; le peu d'élévation des voûtes, qui sont à nervures croisées, l'arc à peine aigu de la baie latérale au portail, baie dont l'archivolte est décorée d'un tore, tout reporte la pensée vers les premiers temps de l'architecture ogivale. Vers l'an 1600, la foudre ayant consumé une partie de l'église, l'infante Isabelle donna le bois nécessaire pour la reconstruction de la toiture, et l'archiduc Albert gratifia la fabrique de nouvelles cloches. La tour fut alors exhaussée.

    harhis08c.jpgPrès de l'entrée de l'église on remarque un vieux tableau, peint sur panneau, et représentant Sainte Elisabeth de Hongrie soignant des malades; un grand nombre de bonnets d'enfants sont suspendus près de cette peinture, comme témoignage de la vénération des paysans, qui viennent, à Haeren, invoquer Sainte Elisabeth "pour la grosse galle et d'autres maladies de ce genre" . On invoque aussi Sainte Elisabeth pour les enfants atteints de teigne. Il se célèbre en son honneur une grand'messe, le premier mardi du mois, à neuf heures. Dans le choeur, une petite niche gothique, surmontée d'un dais de style flamboyant, renferme une Naissance de Jésus, sculptée en pierre. Elle décore le tombeau du chevalier Rombaud Van Loodt et de sa première femme, sur lequel on voit leurs quartiers: LODES, VANDEVLIETE, VANDENBROEKE

    harhis08d.jpgVANDERSTRAETEN; VA HEYST, VANDIRHIT (sic), GHYSBRECHTS, CAMPENHOUT. L'ancien maître-autel, construit en pierres provenant des carrières voisines, sur les dessins de Fay d'Herbe, a disparu, ainsi que le tableau de Cossiers, que l'on y avait placé. Le choeur est fermé par un beau banc de communion, en boiss de chêne, qui a 2 mètres 84 centimètres de hauteur sur 4 mètres 75 centimètres de largeur. Il présente six panneaux: Melchisedech, les Israëlites recueillant la manne dans le désert, l'Arche d'alliance avec les pains azymes, la Cène, le Christ en croix, ayant à ses pieds la Vierge et saint Jean, et les disciples d'Emaüs; des arabesques occupent les montants, sauf celui du milieu, où l'on voit un pélican et ce chronogramme: DOMINVS IESUS VERUS  PELICANVS (1678).

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    ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM

     

     

  • Brusseleir non peut être (VI)

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    Avec une pensée pour Coco qui fut un des ambassadeurs du "parlé brusseleir", voici la suite de notre dico:

     

    • Achel: imbécile
    • Babbeleir: bavard
    • Cavitche: estaminet
    • Deftig: digne
    • Eïe: aimer
    • Fieu: mec
    • Geeregoet: avare
    • Hee: ici
    • Jenke: pleurer
    • Kafeï: café
    • Lammekluut: bon à rien
    • Maft: cinglé
    • Nei zette: asseoir
    • Oeïele: crier
    • Païnche: scier inutilement
    • Rammelink: coup dans la gueule
    • Sardineduuze: boîte à sardines
    • Tandbesteül: brosse à dent
    • Upeke: petit tas
    • Vaïele: scier
    • Wallebak: noceur
    • Zâkant: à coté

     

    Allei, salut en de kost

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  • Haren sauvage: le lérot

    lerot 2.jpgAutrefois présent sur site du Keelbeek, avant que la méga prison ne dévaste cet espace vert, le lérot, bien que très discret , reste présent dans les quelques îlots de verdure qui subsistent à Haren

     

    Eliomys Quercinuoiis dppe son vrai nom, le lérot est un petit rongeur nocturne. Il fait environ une quinzaine de centimètres sans la queue et pèse de 60 à 140 grammes; Comme beaucoup d'animaux aux moeurs nocturnes (blaireau, raton laveur...) il a un masque noir autour des yeux.

    lerot 3.jpgIl a une vie à la fois arboricole et terrestre; en fait, il niche dans des creux d'arbre, des nids abandonnés voire des nichoirs. Il squatte parfois les greniers ou les logis abandonnés. Mais il trouve de préférence sa nourriture au sol. Elle est principalement constituée de fruits, de baies le tout complèté d'insectes ou de vertébrés plus petits que lui.

    On le trouve donc principalement dans les vergers, ou en tout cas dans les lieux un peu arborés, souvent à proximité de l'homme, mais ses moeurs nocturnes font que peu ont déjà pu l'observer.

    La femelle a une seule portée par an de deux à sept petits en mai-juin.

    lerot 4.jpgIl hiberne en léthargie complète.

    Ses prédateurs naturels sont la fouine et les rapaces nocturnes (hiboux et chouettes); Il est aussi victime des chats domestiques, des pesticides et ... des prisons qu'on veut construire sur son habitat!

    Une de ses particularités est de pouvoir abandonner sa queue comme les lézards en cas d'attaque par un prédateur.

     

     

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    Un symbole du combat contre la prison à Haren???

     

  • Recette d'ici: POELINK (anguilles au vert)

    IMG_0556.JPGCe fut un met très populaire, malheureusement, de plus en plus rare sur nos tables. Il est vrai que la préparation peut rebuter les plus pressés, et que les anguilles, autrefois abondantes, sont devenues un poisson plutôt cher.

    INGREDIENTS: Compter l'équivalent de 150 gr d'anguille par personne, faites les dépiauter et nettoyer par votre poissonnier. Pour les herbes, je vous laisse apprécier les proportions en fonction de ce que vous trouverez et de votre goût. Voici ce que j'y met: échalotte, persil plat, cerfeuil, oseille, citronnelle, sauge, cresson. Prévoir en plus du beurre, sel, poivre et le jus d'un citron, fécule de pomme de terre.

    Hachez l'échalottes et les herbes. Faites fondre du beurre dans une cocotte, et faites-y suer les herbes. (N'hésitez pas à remplir votre cocotte d'herbes, vous verrez, dès qu'elles commencent à suer, tout retombe).

    Débitez les anguilles en tronçons de +/- 6 cm et disposez-les dans la cocotte. Salez et poivrez puis mouillez à hauteur. Laissez cuire à feu moyen une dizaine de minutes (en fonction de la taille de vos anguilles). Retirez les morceaux d'anguille, et réservez-les.

    Diluez trois ou quatre cuillères à café de fécule de pomme de terre dans un peu d'eau et versez ce mélange dans la cocotte. Portez à frémissement en mélangeant au fouet, puis baissez le feu, ajoutez quelques noix de beurre et le jus d'un citron. Rectifiez l'assaisonement si nécessaire.

    Remettre les tronçons d'anguille dans la cocotte quelques minutes pour les réchauffer et servez accompagné de frites "maison".

    Vous pouvez aussi déguster ce plat froid.

    Bon appétit!

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    Lien permanent Catégories : A table!
  • Petite histoire de Haren (VII) !

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    Nous n'en avons pas encore fini avec l'histoire notre village, quelques publications seront encore nécessaires pour en venir à bout (du moins telle que rapportée par Alphonse Wauters en 1855):

    harhis07b.jpg"L'évêque Philippe-Erard Vandernoot a légué aux pauvres de Haeren, le 17 septembre 1718, six petites maisons, qui devaient être données à autant de ménages pauvres, à charge de payer seulement, par trimestre, un loyer d'un florin, pour chaque maison. C'était le curé du village et le locataire de la ferme Cortenbach, et, en cas de dissentiment entre eux, le possesseur de cette ferme, qui accordaient le droit d'occuper cez maisons. Quand les deux conjoints, habitant l'une d'elle, étaients morts tous les deux, leurs enfants devaient en sortir et aller ailleurs gagner leur vie. Un incendie a réduit en cendres ce peit hospice, dans la nuit du 3 au 4 mai 1839.

    Le greffe échevinal de Haeren possède une série de régistres aux ad-héritances pour les années 1557 à 1577 et 1626 à 1795; des rôles qui commencent en 1647; un manuel des biens de l'église et des pauvres, datant de 1621; un régistre des biens appartenant à l'église, formé en 1716. L'abbaye d'Afflighem avait à Haeren une cour censale, dont les tenanciers jurés, faute de sceau commun, faisaient sceller leurs actes par les échevins du village (26 avril 1564).

    L'église de Sainte-Elisabeth à Haeren avait pour patron de chapitre de Saint-Gudule à Bruxelles, auquel le duc Henri 1er, en 1224, et l'échevin de Bruxelles, Guillaume Pipenpoy, en 1230, donnèrent les dîmes qu'ils possédaient en cet endroit. Dès le commencement du douzième siècle, Everwyn de Schaerbeke, y avait donné un dîme à l'hospice des Douze-Apôtres (depuis de Sainte-Gertrude), à Bruxelles; de temps immémorial, le chapitre de Saint-Vincent à Soignies en prélevait une autre, qu'il abandonna ensuite, en partie au curé du lieu, et en partie au curé d'Evere.

    Vers l'an 1300, les revenus du personnat comprenaient: quatorze bonniers de terres, dont le produit se partageait par moitié entre la personne et celui qui exploitait ce bien, Guillaume, fils de Pierre; deux héritages situés, l'un à Haeren, l'autre à Dieghem; 60 bonniers de bois, ou la personne avait un tiers du produit, dont elle cédait une partie au curé; la petite dîme du village, dont le curé recevait la moitié, et la dîme de dix bonniers qui, après avoir été cultivés, furent convertis en près et dont ne voulut plus payer la dîme. Il y avait dans l'église une chapellinie des Ames (dès l'année 1265), et une chapellinie de Sainte-Elisabeth; celle-ci, dont le possesseur devait célébre la messe trois fois par semaine, fut annexée, avec la matricularia de Haeren, au chapitre des petits chanoines de Sainte-Gudule, en vertu de bulles des papes Eugène IV et Nicolas V, datées du 23 octobre 1445 et du 9 septembe 1447.

    à suivre

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    ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM