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Haren - Page 3

  • Petite histoire de Haren (IX) !

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    Avant dernier volet de l'histoire de Haren telle que contée par Alphonse Wauters en 1855. Précisons que si le chemin de fer est apparu en 1834 à Haren, ce n'est qu'en 1880 que la gare de formation de Schaerbeek s'est implantée à Haren, et que c'est surtout à partir de ce moment que notre village a connu un développement industriel.

    harhis09b.JPGLe village n'offre aucune importance sous le rapport industriel, mais on  a toujours exploité des carrières de pierres à bâtir et à diguer. Au seizième siècle, les échevins, les conseillers et les receveurs de la ville de Vilvorde, afin de faciliter le transport des pierres jusqu'à la Senne, où ils avaient un quai d'embarquement (steengelege), demandèrent à l'empereur Charles-Quint l'autorisation d'ouvrir, à travers les pâtures communes de Haeren, un chemin partant du Harenberch et aboutissant à la Senne, en face du village de Neder-Heembeek (12 uin 1545). Comme ils n'avaient pas d'argent pour effectuer ce travail, Ils en empruntèrent au prévôt général, messire Thierri de Herlaer, à qui ils cédèrent les deux tiers de la propriété de ce chemin et le produit de la steengelege (13 avril 1545-1546). Sous le règne de Philippe II, les habitants du village remarquèrent qu'ils avaient beaucoup à souffrir des inondations de la rivière et des grandes pluies; les eaux n'ayant plus, à cette époque, comme elles l'avaient avant la construction du canal de Willebroeck, la faculté de 'étendre librement dans les prairies. Leurs propriétés ayant été considérablement endommagées pendant l'été de 1570, ils résolurent de faire construire des écluses et des fossés de décharge (arcken, buysen, hoockselen, grachten, enz.) Tous les habitants consentirent à contribuer dans cette dépense, et le gouvernement, dans l'intérêt de quelques pâtures domaniales, se décida à supporter égalemet sa part. Le proet des travaux, après avoir été préalablement examiné par maître Antoine Mockaert, maître des maçonneries du roi, et maître Gérard Bernaerts, maître des charpentes du roi, fut approuvé, à la condition que le village payerait au souverain, tous les ans, un cens de 6 sous (21 mai 1575).

    harhis09c.jpgUn fort peu éloigné des Trois-Trous a existé à Haeren, au commencement du siècle dernier. Les prairies voisines sont sillonnées par la Hollebeke, dérivation de la Woluwe, qui vient de Dieghem, et par un autre ruisseau du même nom, le long duquel la ville de Bruxelles a conservé quelques parcelles de terres provenant, à ce qu'il semble, de l'ancienne route de Bruxelles à Malines. Plusieurs prairies voisines ont conservé des noms historiques: une d'elles, consistant en dix bonniers, reçut le nom de Pâture de Clutine, de Béatrix, fille de sire Franc Clutine et femme de Louis de Marbaix; elle se trouve entre Evere et Heembeek. Une autre, située dans la paroisse de Haeren, sous Evere, entre les biens du seigneur de ce dernier endroit et la Pâture de Clutine, s'appelait le pré de Dieghem (d'broeck Van Dyedeghem). Après avoir appartenu à Jean, fils de Jean de Diedeghem, elle passa aux De Cupere dits de Lenaerts. Une troisième, qui se trouvait entre les pâtures communales et la Ganseweyde et qui se composait de six journaux, portait la dénomination assez singulière de Witte muer (le Mur blanc). C'était, ainsi que les deux précédentes, un fief tenu du duché de Brabant; Philippe-René d'Oyenbrugge et sa femme Jeanne d'Enghien le relevèrent, le 10 juin 1608."

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    ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM

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  • Brusseleir non peut être (VII)

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    Allei, on continue de se cultiver, mais sans achele!

    • Achele: bégayer
    • Babbelkaus: conversation
    • Champetter: garde champètre, agent de quartier
    • Deï: celui
    • Eite: manger
    • Figotte: gifle
    • Geflikt: truqué
    • Heit: coeur
    • Jenkpainch: pleunichard
    • Kajoubere: fouiller des ordures
    • Lange; grand échalat
    • Magazaaïn; boutique
    • Neighe: neuf (9)
    • Oeïs: maison
    • Painchke: petit boudin
    • Ramonach: radis noir, raifort
    • Schâ: cheminée
    • Tappait: tapis
    • Uug; haut
    • Vandoeg: aujiurd'hui
    • Wallebakeraa: beuverie
    • Zat: saoul

    Allei, salut en de kost!

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  • Haren sauvage: Lepisme

    lepisme 1.jpgVoici encore un hôte de nos habitations dont on ignore généralement l'existence. Le lépisme, appelé aussi poisson d'argent est pourtant très fréquent. Mais ses moeurs nocturnes; il est lucifuge; sa petite taille, sa rapidité font qu'il est rarement observé.

    Mesurant entre 10 et 15 mm adulte, le poisson d'argent a une tête pourvue d'yeux à facettes partiellement développés, tête prolongée par deux longues antennes. Son abdomen se termine par trois « queues » appelées cerques. Il est très habile et véloce.

    Les jeunes sont blancs et prennent la couleur argentée trois à quatre semaines après leur naissance. Un lépisme vit en moyenne trois ans, bien que des individus aient dépassé les sept ans.

    lepisme 2.jpgPolyphage, il se nourrit de détritus, denrées alimentaires, moisissures, exuvies d'acariens, cheveux au sol, papier, coton, lin, soie, viscose…

    Commun en habitat domestique et forestier, notamment dans les cuisines et les salles de bains, il affectionne particulièrement les milieux poussiéreux et les locaux humides et chauds : un taux d'humidité supérieur à 75 % ainsi qu'une température de 27 °C semblent propices à son développement.

    Les lépismes ne présentent aucun danger direct pour l'homme mais sont considérés comme des nuisibles pour celui-ci en raison de leur présence dans les habitations, bien que d'un point de vue strictement biologique, ce soient des nettoyeurs des recoins où ni balai, ni aspirateur ne peuvent passer. Ils peuvent cependant causer des dégâts considérables aux livres et liasses de papier, et sont considérés comme une plaie des services d'archives et des bibliothèques.

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  • Recette d'ici: Tarte à la cassonade

    IMG_0350.JPGCe n'est pas une recette uniquement bruxelloise, on en trouve dans toute la Belgique, avec parfois des variantes, en fait chaque cuisinier a sa propre recette. Voici la mienne, simple mais goûteuse.

    Ingrédients: 1 disque de pâte feuilletée (à demander à votre boulanger), 300 gr de cassonade, 3 oeufs, 20 cl de crême fraîche, beurre pommade, farine.

    A l'aide d'un pinceau, beurrez votre moule à tarte puis farinez-le et enlevez l'excédent. Etalez-y la pâte en veillant à ce que toute la surface soit bien en contact avec le moule. Laissez reposer 15 à 20 minutes.

    Préchauffez le four à 200°

    Dans un saladier, battez un oeuf entier et deux jaunes avec la crême fraîche en veillant à ne pas introduire trop d'air. Ajoutez la cassonade et mélangez délicatement jusqu'à ce que l'appareil soit bien homogène.

    IMG_0351.JPGVersez l'appareil sur la pâte et enfournez. Laissez cuire jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée. Sortez du four et laissez refroidir dans le moule.

    Cette tarte se déguste tiède (avec éventuellement une boule de glace vanille) ou froide avec une tasse de café, ou encore mieux, avec une bonne Faro.

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    BON APPETIT

    Lien permanent Catégories : A table!
  • Petite histoire de Haren (VIII) !

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    Voici comment parle Alphonse Wauters de l'église de Haren en 1855:

    harhis08b.jpg"Le temple paroissiale de Haeren, qui probablement ne devint le centre d'une circonscription religieuse que vers l'an 1200, porte tous les caractères des édifices de cette époque; seulement, des restaurations nombreuses ont modifié plusieurs de ses parties. Au siècle dernier, on y agrandit les collatéraux de la nef e les prolongeant sur les côtés de l'espace voûté qui supporte la tour, et on éleva, en 1777, le prtail de la porte d'entrée. Les faibles dimensions de l'église, le caractère général de son ornementation, la forme massive des piliers de la nef, qui ont à leurs angles des colonnettes à demi engagées, à chapitaux ornés de feuilles d'acanthe ou de volutes; le peu d'élévation des voûtes, qui sont à nervures croisées, l'arc à peine aigu de la baie latérale au portail, baie dont l'archivolte est décorée d'un tore, tout reporte la pensée vers les premiers temps de l'architecture ogivale. Vers l'an 1600, la foudre ayant consumé une partie de l'église, l'infante Isabelle donna le bois nécessaire pour la reconstruction de la toiture, et l'archiduc Albert gratifia la fabrique de nouvelles cloches. La tour fut alors exhaussée.

    harhis08c.jpgPrès de l'entrée de l'église on remarque un vieux tableau, peint sur panneau, et représentant Sainte Elisabeth de Hongrie soignant des malades; un grand nombre de bonnets d'enfants sont suspendus près de cette peinture, comme témoignage de la vénération des paysans, qui viennent, à Haeren, invoquer Sainte Elisabeth "pour la grosse galle et d'autres maladies de ce genre" . On invoque aussi Sainte Elisabeth pour les enfants atteints de teigne. Il se célèbre en son honneur une grand'messe, le premier mardi du mois, à neuf heures. Dans le choeur, une petite niche gothique, surmontée d'un dais de style flamboyant, renferme une Naissance de Jésus, sculptée en pierre. Elle décore le tombeau du chevalier Rombaud Van Loodt et de sa première femme, sur lequel on voit leurs quartiers: LODES, VANDEVLIETE, VANDENBROEKE

    harhis08d.jpgVANDERSTRAETEN; VA HEYST, VANDIRHIT (sic), GHYSBRECHTS, CAMPENHOUT. L'ancien maître-autel, construit en pierres provenant des carrières voisines, sur les dessins de Fay d'Herbe, a disparu, ainsi que le tableau de Cossiers, que l'on y avait placé. Le choeur est fermé par un beau banc de communion, en boiss de chêne, qui a 2 mètres 84 centimètres de hauteur sur 4 mètres 75 centimètres de largeur. Il présente six panneaux: Melchisedech, les Israëlites recueillant la manne dans le désert, l'Arche d'alliance avec les pains azymes, la Cène, le Christ en croix, ayant à ses pieds la Vierge et saint Jean, et les disciples d'Emaüs; des arabesques occupent les montants, sauf celui du milieu, où l'on voit un pélican et ce chronogramme: DOMINVS IESUS VERUS  PELICANVS (1678).

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    ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM