Certains harenois l'ont peut-être croisé au détour d'une rue de Haren, même si ces derniers temps, âge oblige, ses sorties étaient plutôt rares. C'était une véritable star qui avait de nombreux films à son actif. Et pourtant il était resté modeste et discret.

Son parcours ressemble à un conte. C'est dans le tram 55, un lundi de Pâques, qu'il fut repéré alors que sa maitresse de l'époque le conduisait vers un refuge pour l'abandonner. C'est ainsi qu'il fut "adopté" sur un quai de la station de métro "gare du Nord".  Pixi, puisque c'est son nom, outre son physique avenant, était un chien très doué et réceptif au dressage.

Trois semaines à peine après son adoption, il tournait dans une Sitcom de la VRT. Mais il n'en resta pas là puisqu'il enchaîna court-métrages, pubs, téléfilms et longs-métrage (dont "De Zaak Alzheimer"). Mais un de ses meilleurs souvenirs sera certainement d'avoir été le chien de Jean-Claude Brialy dans trois épisodes de la série "Le Président Ferrare". Une belle filmographie pour cette sympathique boule de poils. RTL-tvi a même fait un reportage en forme de reconstitution sur son adoption avec le concours de la STIB qui a prêté un tram pour l'occasion.

Pixi nous a quitté ce 9 décembre âgé de 17 ans. Il est allé rejoindre Jean-Claude Brialy qui disait de lui en le voyant arriver sur le plateau: "Enfin un partenaire qui remue la queue en me voyant" (sic).

SALUT L'ARTISTE!

L'encre n'est pas prête de geler dans la plume d'RNesto. Il nous présente un nouveau dessin à propos de l'occupation du Keelbeek en forme de jeu de mots, à moins que ce ne soit un jeu de mots en forme de dessin.

Comptez-les, il y a bien soixante-huit tartes (plus Georges Le Gloupier)

C'est sous bonne escorte que Saint-Nicolas est arrivé ce dimanche à Haren. Mais il s'agissait d'une garde d'honneur; qui pourrait en vouloir au patron des écoliers?

Certes, il était déjà passé la veille dans les foyers de Haren, son complice, le Père Fouettard en sais quelque chose lui qui lui prépare le terrain en ramonant les cheminées. Mais comme chaque année, le grand saint a tenu à passer de plus longs moments avec les enfants de Haren à l'invitation de son amie Anna de la taverne Old Time. Certains adultes ont aussi retroué leur âme d'enfant.

Mais tout a une fin, et en l'absence de son âne, le grand Saint a du repartir avant que les transports ne se mettent en grève, le Père Fouettard était quand à lui pressé de prendre une douche pour se débarrasser de la suie accumulée ces derniers jours...

Nul doute qu'il reviendra l'an prochain. Mais avant de partir, Saint-Nicolas qui est aussi le patron des bouchers, m'a confié regretter la disparition de ces commerces à Haren...

A bon entendeur...

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On a beaucoup parlé ces derniers jours de l'abri anti-aérien de la place du Jeu de Balle qui est menacé par le projet de parking de l'échevine Els Ampe. Si ce vestige a certainement une valeur historique et patrimoniale (n'en déplaise à l'ostendaise) il n'est pas le seul dans la ville. Il en existe un sous le théâtre Royal du Parc qui est même relié directement avec le parlement fédéral.

Mais Haren, qui, avec son aérodrome et son noeud ferroviaire fut une cible privilégiée des bombardements alliés (on a encore découvert une bombe non explosée sur un chantier d'Infrabel à coté du Keelbeek il y a peu) a eu aussi ses abris anti-aériens.

Certains, de taille modeste, étaient destinés aux sentinelles. On peut encore en voir un exemple en bordure de la réserve du Moeraske. Mais le plus remarquable, et le plus vaste est loin du regard du public. Situé sous le faisceau de la gare de triage, il a même des salles d'opération qui pouvaient accueillir des blessés civils ou militaires. La chose n'est pas aisée, mais il faudrait trouver une solution pour le rendre accessible au public pour en faire un lieu de mémoire et d'histoire.

Il n'y avait pas que les abris anti-aérien. Ainsi, du poste d'aiguillage du Keelbeek (démoli il y a 2 ans) partait un tunnel souterrain qui le reliait à ce qui est maintenant l'ilot Twyeninck/Kasteelhof. Il devait permettre aux cheminots de quitter le poste en toute sécurité en cas d'alerte. Il est plus que probable que des vestiges de ce souterrain existent toujours.

Nul doute que les futurs "locataires" du site du Keelbeek retrouveront l'entrée de ce souterrain et en feront un nouvel usage...

Jusqu'à présent, la Belgique figurait parmi les "bons élèves européens" avec un endettement n'excédant pas les 103% de son produit intérieur brut. Mais depuis quelques semaines, cet endettement est passé à 105% ce qui a valu à notre pays de se faire rappeler à l'ordre par la commission. 

Que s'est-il passé pour que notre endettement augmente ainsi? En fait, c'est la méthode de calcul de l'endettement qui a changé. Jusqu'il y a peu, la Commission Européenne ne prenait en compte que les emprunts des états. A présent, les "partenariats public/privé" sont considéré comme des emprunts "cachés" et rentrent en compte dans le calcul de la dette.

Or la Belgique, espérant éviter un endettement direct, a fait largement appel à ce mode de financement ces dernières années, et notamment pour construire ses dernières prisons. Ce sera aussi le cas pour celle de Haren.

Or on sait que les investisseurs privés auxquels il est fait appel sont plus "gourmands" que ne pourrait l'être un emprunt, et donc à terme cela coute plus cher au contribuable.

En plus, comme c'est le cas pour la future prison de Haren, le consortium choisi a son centre de gravité dans un autre pays et ce serait utopique de le voir payer des impôts sur ses plantureux bénéfices en Belgique (sans compter les travailleurs "détachés" pour construire la prison venant d'un pays ou les règles sociales sont moins contraignantes qu'en Belgique). Notre pays sera donc largement perdant dans ces opérations!

Naïveté ou incompétence de la part part des décideurs politiques??? A moins qu'ils ne se soient laissés influencer par...