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Ce 16 octobre, c'est la Journée Internationale de l'alimentation qui a pour thème cette année l'agriculture familiale. Les Nations Unies soulignent ainsi l’importance des petits exploitants dans la sécurité alimentaire mondiale.
La Ville de Bruxelles a choisi de mettre le pain à l'honneur.
Mais à Haren?, il y a bien longtemps que notre village ne compte plus de boulangerie. Il y a quelques années, un jeune boulanger a bien essayé de s'installer rue Cortenbach, mais il n'a pu résister aux prix "cassés" pratiqués par l'épicerie qui fait aussi dépôt de pain.
En fait, la dernière boulangerie se situait justement à l'emplacement de l'actuelle épicerie (avant cela elle était à l'angle de la rue du Donjon et de la rue de Verdun). Elle était tenue par une certaine Marie-Ange Hauwaert dont la famille possédait une autre boulangerie près de la place Saint-Vincent à Evere.
Autre temps, autre moeurs: en ce temps là, le sac pour emballer le pain coupé était payant (25 centimes de l'époque). Il n'était pas rare de voir des clients ramener leur sac pour le réutiliser. C'était avant que le développement des grandes surfaces ne change la donne.
Jusque dans les année 70, le pain pouvait aussi être livré domicile à Haren (à vélo!). Il était donc possible d'avoir du pain frais au petit déjeuner sans devoir sortir de chez soi!
Soucieux du futur de la zone du Keelbeek, et plus généralement de notre village, des habitants de Haren ont décidé de lancer un appel. Le voici:
Nous, habitant(e)s et ami(e)s du Keelbeek, appelons à l'aide et au soutien !
Le Keelbeek, terrain de 18 ha de nature préservée à Haren (Bruxelles), est menacé à très court terme par le projet de construction d'une mégaprison de 1.200 détenu-e-s. La procédure de construction de cette mégaprison, la plus grande de Belgique, avance très rapidement.
La demande de classement du Keelbeek, introduite par des habitant-e-s et organisations de protection de la nature, a été rejetée par le Gouvernement Régional le 2 octobre 2014. Il est prévu que les travaux commencent au printemps 2015 et que la prison soit ouverte en 2017.
La prison devrait être construite par le groupe d'entreprises Cafasso, sous la direction de la Régie des bâtiments, pour le compte du Service Public Fédéral Justice. En dehors des constructeurs et des politiques, cette mégaprison ne convient à personne et est dénoncée comme une mauvaise solution par les travailleurs et experts du monde carcéral : elle aggrave les problèmes et n'en résout aucun.
Construire une nouvelle prison, bétonner des terres potentiellement nourricières : ce sont des choix de société qui exigent des débats. Ces débats sont redoutés et fuis par les commanditaires de cette mégaprison qui sont poussés par des intérêts financiers. Ils veulent accélérer sa construction et faire passer en force cette décision d'un autre temps.
Osons ouvrir ces nécessaires débats publics et parlementaires sur la politique carcérale, sur la gestion des finances publiques, sur le futur de l'agriculture et la souveraineté alimentaire de Bruxelles, sur les dénis de démocratie.
Nous, - habitant(e)s de Belgique, jugeant inacceptable le durcissement d'un système carcéral basé sur la répression et l'exclusion, motivé par le profit et entretenant l'illusion de la sécurité, - habitant(e)s de Belgique, condamnant les partenariats publics-privés qui assèchent les budgets publics au détriment des citoyens, et indignés par la corruption, - habitant(e)s de Bruxelles, soucieux-ses de la biodiversité de notre région et de son caractère vivable, inquiet(e)s de la fragilité de notre système alimentaire industriel face à l'accumulation des crises dans un futur proche, - habitant(e)s du village de Haren, attaché(e)s à cet unique espace vital de nature au milieu d'une accumulation démesurée d'infrastructures, - habitant(e)s et ami(e)s du Keelbeek installé(e)s sur ce terrain depuis août 2014, suite à la grande plantation collective de pommes de terre biologiques du 17 avril 2014, journée internationale des luttes paysannes - aux côtés des animaux et plantes qui vivent sur cette terre du Keelbeek,
ensemble, nous faisons appel aux habitant(e)s de ce pays, aux forces vives qui ne veulent pas participer à la guerre de tous contre tous et contre le vivant. Nous vous appelons à nous rejoindre, à nous retrouver sur ce terrain, à agir ensemble contre sa destruction évitable et pour continuer à créer et à entretenir les conditions propices à la vie, sur ces terres et ailleurs.
Non au bétonnage des terres, quelles qu'elles soient ! Non à la construction de nouvelles prisons ! Le modèle dominant s'effondre sous nos yeux. N'attendons plus.
Associons nos créativités pour créer un futur enviable pour toutes et tous. Rassemblons-nous ! Nous sommes en colère, d'une rage qui se nourrit de la tristesse viscérale face à la destruction et l'enfermement du vivant. Nous ne nous sentons pas impuissant(e)s, nous soutenons la vie et sommes soutenus par elle. Nous ne sommes pas seul-e-s et nous ne laisserons pas faire.
Nous appelons toutes et tous à venir à Haren découvrir le terrain du Keelbeek, profiter de cette nature, la faire connaître et participer aux nombreuses activités qui s'y déroulent. A occuper le terrain, l'habiter, y vivre, cultiver la terre et la protéger. Faisons foisonner la vie sur ces terres, de quelque manière que ce soit !
L'union fait la force. Vive le Keelbeek libre !
Signé : habitant(e)s et ami(e)s du Keelbeek à Haren, le 4 octobre 2014
6 appartements, plus une maison unifamiliale sur un terrain minuscule, c'est un projet démesuré que voudrait réaliser un promoteur dans la petite rue Sainte Elisabeth!
Plus haut que les constructions environnantes, avec des déports au dessus de la voie publique et une construction en intérieur d'ilot, ce projet nécessite plusieurs dérogations pour obtenir éventuellement son permis d'urbanisme.
Néanmoins, des harenois s'émeuvent de voir ce projet qui défigurerait le centre du village. Il est situé deux pas de l'église (monument classé) et jouxte une antique fermette qui faisait partie du domaine du château de Cortenbach. De plus, aucun parking ne semble prévu, or sept logements cela fait au minimum une dizaine de voitures, plus que ce que ne peut en absorber cette ruelle.
Et que doit se dire ce riverain direct qui se verra privé d'une servitude dont il jouissait vers un puits et dont la zone de recul auquel il a droit n'est pas respectée!
Les observations et réclamations au sujet du dossier peuvent être adressées au plus tard le 17/10/2014 : - par écrit au Collège des Bourgmestre et Echevins, à l’adresse suivante Secrétariat de la Commission de concertation : Département Urbanisme de la Ville de Bruxelles, boulevard Anspach, 6 à 1000 Bruxelles - au besoin oralement, pendant l’enquête publique, auprès de l’agent désigné à cet effet au Centre Administratif, chaque jour ouvrable, de 9h à 12h - par e-mail à l’adresse suivante : CommissionConcertation.Urbanisme@brucity.be
La réunion de la Commission de concertation est fixée au mardi 28 octobre 2014 au Centre Administratif de la Ville de Bruxelles, bd. Anspach, 6 - 1000 Bruxelles (tél.02.279.29.29) à une heure qui reste à fixer.
Renards, faucons pèlerins, chauves-souris, crapauds... Autant d'animaux sauvages qu'il est possible de croiser au centre de la capitale de l'Europe.
Si certains, comme le renard trouve avantage directement de la proximité des hommes, en trouvant leur pitance dans nos sacs poubelles; d'autres se sont adaptés à l'environnement urbain comme le faucon pèlerin qui a remplacé les falaise ou il niche d'ordinaire par certains bâtiments; d'autres enfin comme la couleuvre à collier ont trouvé refuge dans les dernier recoins "naturels" qui subsistent (encore) à Bruxelles.
Un soir, rentrant à vélo chez lui à Woluwe, le réalisateur Bernard Crutzen s'est trouvé né à né avec un renard. Il s'est alors posé la question de la place de la nature en ville.
Il a ainsi réalisé un documentaire intitulé "Bruxelles Sauvage". A mi chemin entre le film animalier et le documentaire de société, il aborde la cohabitation entre le citadin et la faune sauvage qui l'entoure.
Le tournage de ce film co-produit par la RTBF s'est étalé sur deux ans.
Au final, un documentaire de 1h05 qui sera projeté en compétition ces 16 et 17 octobre au festival du film nature de Namur.
Une projection sera également organisée le samedi 18 octobre à 20h30 au centre culturel de Woluwe Saint Pierre.
illustrations: photogrammes extraits du documentaire