En 2014, on célèbre le centenaire de la première guerre mondiale. Et la Ville de Bruxelles n'est pas en reste en organisant une exposition, en ouvrant ses archives et en organisant d'autres manifestations.

Mais Haren est une fois de plus oubliée. Aux archives de la Ville on répond qu'à cette période, notre village ne faisait pas encore partie de Bruxelles: le village n'a été annexé qu'en 1921!

Et pourtant Haren, comme le reste de la Belgique a subit ce conflit, et certaines de ses conséquences sont encore sensibles aujourd'hui!

En effet, fin 1914, l'occupant allemand choisi une plaine de Haren pour y implanter une base de Zeppelins dans le but de bombarder Paris. Si les anglais ont détruit des hangars en 1915, l'aérodrome subsistera et servira de "base" à l'aéronautique belge d'après guerre; la SABENA y a été créée et la SABCA y est toujours active. L'aérodrome restera actif en tant que tel jusqu'en 1949. Mais il est certain que sans ce choix de Haren par l'occupant allemand en 1914, ces terrains auraient connu une autre affectation et donc il est peu probable que le nouveau siège de l'OTAN y aurait trouvé sa place...

Des rues de Haren doivent leur nom à cet aérodrome créé en 1914: rue de l'Aérodrome, du Biplan, du Bourget, du Planeur, de la Fusée...

Mais la première guerre mondiale a eu aussi une implication sur d'autres artères de notre village: ainsi, l'axe traversant Haren se nommait autrefois Keulschestraat (rue de Cologne), mais après l'armistice, il était inconcevable qu'une rue porte le nom d'une ville ennemie, elle fut donc rebaptisée Geallierdestraat (rue des Alliés) avant que la Ville ne lui donne en 1923 son nom actuel: rue de Verdun!

Vous voyez, 1914-1918 est encore présent...

Ces derniers jours, des personnes font du porte à porte à Haren prétendant appartenir  une association de soutien aux pompiers et sollicitant la générosité des habitants. Faut-il rappeler que la loi interdit aux pompiers professionnels (ce qui est le cas de tous à Bruxelles) de telles démarches. On a donc affaire ici à des arnaqueurs qui tentent d'abuser de la population.

Dans le même ordre d'idée, la loi interdit strictement aux policiers de recevoir quelque argent.  Les soi-disant associations représentant les corps de sécurité et vous vendant fort cher des autocollants n'ont donc rien à voir avec ces deux professions, ne vous laisser donc pas avoir!

Le cas échéant, ou en cas de doute, n'hésitez pas  appeler le commissariat.

Voici une nouvelle offre d'emploi proposée par le GIAL.

Pour rappel, depuis 1993, GIAL fournit des services informatiques aux administrations. Fort de son expérience avec la Ville de Bruxelles, GIAL a étendu son offre aux services publics communaux, provinciaux, régionaux, communautaires ainsi qu'aux ASBL paracommunales.

GIAL recherche un manager engineering (H/F) pour son département "Infrastructure et Technologies" pour gérer et suivre les cellules "Systèmes", "Desktop Management" et "Telecom & Security".

Pour les détails, cliquez ici

Bonne nouvelle, la fréquence des bus 64 va être augmentée à partir du samedi 15 octobre... mais uniquement le samedi après midi! La fréquence des bus sera alors de un toutes les douze minutes contre quinze actuellement.

Cela ne concerne donc que le samedi après midi. La motivation de la STIB est de mieux déservir les "pôles commerciaux" (dans ce cas-ci la Porte de Namur, d'autres lignes sont aussi concernées) ne rêvons pas, ce n'est pas pour satisfaire les harenois.

Certains regrettent qu'une telle mesure ne soit pas appliquée en semaine et sur l'ensemble du trajet, en effet, la limitation de certains bus à l'arrêt Cortenbach lèse encore une partie des usagers.

On me pose régulièrement la question: "Pourquoi y-a-t'il une oie sur le logo de HARENtv?"

Pour la réponse, je dois vous parler d'un temps que les moins de ... 150 ans ne peuvent pas connaître!

En effet, jusqu'au milieu du XIXème siècle, avant que le chemin de fer n'y implante la gare de formation dite "de Schaerbeek", le bas de Haren était constitué de prairies humides en bordure de Senne. Celles-ci étant régulièrement inondées, elles constituait un véritable "casse-pattes" pour le bétail "lourd", contrairement aux oies qui s'y trouvaient parfaitement à l'aise; elles avaient donc les faveurs des agriculteurs de l'époque. Voici aussi pourquoi une rue se nomme "Pré aux Oies".

Des oies (blanches ou non), il n'y en a presque plus à Haren; tout au plus en ais-je encore apperçues chemin de Traverse et à Harenberg. Il fut un temps ou j'en avais moi-même, mais, les oies, fidèles à leur réputation, "trompettent" à la moindre alarme, même si ce n'est qu'un chat qui passe en pleine nuit... Pour rester en bon termes avec mes voisins, je les ai "exilées" chez une amie dans le Brabant Wallon qui possède un étang...

Le chemin de fer a fait disparaître les oies de Haren comme quelques décennies plus tard, la STIB a fait de même avec la culture du chicon!

Au fait, HARENtv a édité un poster "Jeux de l'Oie de Haren". Vous pouvez le commander sur www.boutique.haren.tv ou l'acheter sur le stand d'une des manifestation auxquelles on participe!