Le Comité des Habitants de Haren, en collaboration avec Inter-Environnement Bruxelles, avaient invité ce lundi 4 juin les harenois à une séance d'information à propos de la future prison. Et plus d'une soixantaine de personnes avaient répondu à l'appel!

Le premier intervenant, Laurent MOULIN, qui suit le dossier pour le Comité des Habitants (mais aussi pour HAREN tv) a exposé longuement l'impact réel du projet sur notre village, et non pas comme il avait été présenté initialement par les autorités.

Isabelle HOCHART, membre d'Inter-Environnement Bruxelles a quand à elle animé le débat, notamment en receuillant les questions que se posent nos concitoyens. Et celles-ci sont nombreuses, allant de l'impact sur le quotidien, la mobilité, la sécurité et surtout, peut-on faire de cette implantation une réelle opportunité pour Haren?

Ces questions n'ont évidemment pas trouvé de réponses lors de cette soirée, les seuls politiciens présents l'étaient pour écouter les citoyens mais pas pour leur donner de réponses claires.

L'ensemble des questions posées lors de cette soirée fera l'objet d'une prochaine publication.

Voici les liens vers les articles précédents vous donnant une information sur la prison (cliquez sur le titre):

"Autre interpellation au conseil communal du 7/05"

"Haren encore une fois au conseil communal"

"Sortie de l'Intérieur au Keelbeek"

"Ca arrivera près de chez vous"

"Je suis pour la prison"

"Le Keelbeek derrière les barreaux"

"Prison, vues du projet" 

"Lettre ouverte à Servais Verherstraeten"

"Prison de Haren, rétroactes"

"Prison à Haren, pas d'alternative?"

"Prison à Haren, le point"

"La future prison s'invite au conseil communal"

"Prison, les harenois au secret!"

"Haren emprisonnée"

"

Dimanche matin , Haren démarra sous une pluie battante ... Etait-ce les pleurs du ciel pour notre parc incendié cette nuit même...à vous de juger.

Mais cette pluie , n'a en aucun cas entravé la brocante pour articles d'enfant organisée par la Kameleon de Haren, les participants ,c'est vrai, n'ont pas pu profiter de la cour de récréation , ont toutefois trouvé refuge dans la salle de sport. Ils étaient fort nombreux pour cette grande première, on a commencé à s’installer dans la bonne humeur ... partageant les dernières infos sur le village et évidemment ..."Est - ce que la restauration du parc mettra longtemps à être réalisé?"

Les premiers clients courageux arrivèrent et la valse des négociations débuta.

Les enfants des vendeurs improvisés allèrent dépenser les quelques sous gagnés par la vente de leurs habits ou de leurs jouets....Beaucoup de parents firent comme réclamation" Eh, on vend pour faire de la place !!!! Pas pour ramener le double!!!"

Mais bon une brocante c'est l'occasion d'offrir une seconde valeur à tous ces objets tant aimés autrefois ou l'évolution des enfants les rend moins attrayant à nos yeux mais unique à de nouveau regard.

C'est également l'occasion de trouver des idées cadeaux pas chères!

Malgré un début de journée sous la grisaille humide et d'autres évènements , nous avons passé un bon moment dans la simplicité d'une école ou des enfants de touts horizons évoluent et partagent les même rêves .

Saluons l'organisation du comité des parents de la "Vrij Bassischool Kameleon " van Haren et son directeur si dynamique ... renouveler ceci le plus possible voilà une demande formulée par beaucoup , et pour 5 euros l’emplacement, c'est donné !

Stéphanie GUILMAIN

Nous poursuivons notre parcours au travers de l'histoire de notre village!

"Une partie des cens de Haeren fut achetée à messire Dupin par le secrétaire Corneille Van Heymbeke, et par sa femme Madelaine Van Asbroeck, qui laissèrent à leurs enfants: sire Rutger-Théodore Van Heymbeke, conseiller de Brabant, messire Frédéric-Antoine, licencié en droit, messire Pierre-François, capitaine au service du roi, et Henriette (r. du 12 décembre 1668). Un fils de cette dernière et de Théodore de Flodorp, messire Antoine de Flodorp, releva les cens de Haeren, après la mort de son oncle Pierre-François Van Heymbeke (r. du 11 juin 1674); son frère Pierre, seigneur de Clabbeek, capitaine au service du roi,  eut pour sa part la maison de campagne des Van Heymbeke, mais il l'a céda à son frère aîné, qui, étant mort avant lui, lui laissa ses cens domaniaux (r. du 27 avril 1722). Les Flodorp vendirent leurs biens de Haeren à Pierre Van Antwerpen (vers 1753), dont la maison de campagne, l'ancien "goet van Flodorp" , a appartenu a Madame la baronne Osy, et a ensuite été acheté par feu le colonel Bouvier. Ses jardins ornent l'entrée du village de Haeren, du côté du midi. 

A ceux qui se sont « amusés» à faire flamber le château de la plaine de jeux de Haren.

Vous avez certainement trouvé cela très amusant. Pourtant, il n’y a pas si longtemps (vous êtes encore très jeunes), vous vous seriez amusés dans ce même château.

Quelle satisfaction tirez-vous d’un tel acte de destruction ?

Oseriez-vous avouer à vos parents vos actes répréhensibles ? Je doute que vous aillez les couilles (je pèse mes mots) pour le faire. Pour parader face à vos copains vous êtes très forts, mais je doute que vous soyez capables d’assumer vos actes. Si tel était le cas, vous devriez vous faire connaître et proposer une forme équitable de réparation pour les dommages commis. Mais vous n'en avez certainement pas assez entre les jambes pour assumer comme de vrais hommes!

Contrairement à vous, j’assume et je signe :

Pascal JACQMIN

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 heures, des inconnus (???) ont bouté le feu au château de la plaine de jeu rue du Beemdgracht. Malgré une intervention rapide des pompiers de Vilvorde, ils n'ont rien pu faire pour sauver ce château en bois qui faisait la joie des enfants.

Cela fait des mois que les riverains se plaignent de bandes de jeunes, qui sembleraient venir d'autres communes et qui se réunissent la nuit à cet endroit, chahutant, buvant manifestement plus que de raison comme en témoignent chaque matin les nombreux cadavres de bouteilles qu'ils laissent à même le sol.

Lors de la réunion sécurité qui s'est tenue il y a quelques mois, le bourgmestre et les représentants de la police ont minimisé le problème. Nous en voyons hélas ici une conséquence concrète.

Haren restera-t-il le parent pauvre de la sécurité à Bruxelles? Restreindra-t-on encore les heures d'ouverture du commissariat alors que manifestement certains profitent de cet état de fait?

Nul doute que les harenois sauront le rappeler aux candidats lors des prochaines élections.

A relire: Quand dorment les poules en cliquant ici

 photos: Laurent MOULIN

vidéo: Catherine PORTAEL