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Haren - Page 460

  • Faisan à la brabançonne

    IMG_0307.JPGC'est la saison du gibier, et bien que la chasse soit interdite sur tout le territoire de Bruxelles aux roturiers que nous sommes (c'est un des derniers privilèges royaux) voici une recette de saison.

    Ingrédients: un beau faisan vidé et paré par votre volailler, 6 chicons, 150 de lard fumé, 2 échalottes, 70 cl de gueuze, 20 cl de crème fraîche, beurre, sel et poivre

     Salez et poivrez l'intérieur du faisan, puis, dans une sauteuse, faites le dorer sur toutes ses faces, réservez et enlevez l'excédent de graisse de la sauteuse.

    Émincez les échalottes, débitez le lard en lardons en ôtant la couëne, et faites revenir ces deux ingrédients dans la même sauteuse à laquelle vous aurez rajouté une noix de beurre.

    Nettoyez les chicons en enlevant les feuilles abimées et le cône amer, joignez-les aux échalottes et aux lardons, salez et poivrez.

    Dans une grande cocotte, faites fondre du beurre, puis placez-y le faisan. Ajoutez la gueuze et portez à frémissement.

    Lorsque les échalotes seront bien fondues, ajoutez les avec les lardons et les chicons au faisan. Couvrez et laissez cuire pendant 50 minutes à feu moyen en remuant régulièrement.

    Sortez le faisan les chicons, les lardons de la cocotte et réservez les au chaud (entrée du four à 150°)

    Filtrer la sauce à l'aide d'un chinois et faites la réduire après y avoir ajouté la crème. Hors du feu, montez-la au beurre. Goûtez et rectifiez l'assaisonement avec sel et poivre (si nécessaire un peu de cassonade si l'amertume de la bière et trop importante).

    Découpez le faisan et dressez-le sur les assiettes en le napant de sauce. Servez avec les chicons, des pommes croquettes et une confiture d'oignons.

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    Bon appétit!

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  • Les Teletubbies menacés!

    IMG_0321.JPGNon, je ne parle pas ici de la célèbre série pour enfants de la BBC, mais bien du parc Millenium, surnommé affectueusement Teletubbies par les harenois qui le fréquentent à cause de sa ressemblance avec le décor du feuilleton britannique.

    Il y a quelques semaines, lors des "Rendez-vous sur les sentiers de Haren" un picnic était organisé dans ce parc au milieu d'une balade. Les participants ont été effarés de voir dans quel état il était. Si les pelouses et les plantations sont très bien entrenues, les plans d'eau sont presques vides, remplis de détritus qu'on retrouve aussi ça et là dans le parc. Visiblement certains usagers n'ont aucun respect pour les lieux.

    IMG_0330.JPGDes participants à la balade ont alors décidé de proposer leurs services pour nettoyer ce parc qui est en fait une propriété privée. Contact fut donc pris avec le propriétaire qui ne fut pas long à répondre. Mais sa réponse est inquiètante: il dit que ce n'est pas la peine de se donner du mal pour ce parc puisqu'une procédure d'expropriation par l'état est en cours pour un projet futur! (sans plus de précision)

    QUEL PROJET? La future prison irait-elle jusque là ou est-ce pour lui tracer une route d'accès? Dans ce cas, perdrait-on aussi le Keelbeek qui relie Haren à Diegem et un des derniers chemins vraiment ruraux de notre entité?

    Serait-ce pour l'extension du zoning de bureau?

    Serait-ce pour un nouveau tracé du chemin de fer?

    Pour le moment, aucune réponse ne nous a été apportée. Mais une fois de plus, l'avis des harenois semble devoir être méprisé.

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    L'expropriation, ce n'est certainement pas pour y bâtir un village de Schtroumpfs!

  • Le Chemin de Fer Industriel de Haren

     

    IMG_0318.JPGUn train roulant rue de Verdun? Ca vous fait penser à un tableau surréaliste à la Paul Delvaux? Pourtant, ce fut une réalité pendant plus de soixante ans! Bien sur pas au centre du village mais dans la partie industrielle de la rue de Verdun et de la rue du Dobbelenberg.

    C'est en 1908 que se crée la société anonyme du Chemin de Fer industriel du port de Vilvorde et Extensions pour faire face à la demande des industries d'un mode de transport rapide. Pour simplifier, le matériel roulant porte la mention Chemin de fer Industriel de Haren ou CFI. Les bureaux, remises et locaux d'entretien du matériel sont situés d'ailleurs à Haren, face à l'actuel pont de Buda à l'emplacement de la station d'épuration. Le raccordement au réseau de la SNCB se fait à hauteur de la gare de Haren Nord.

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    La plupart des entreprises disposent alors d'un raccordement à ce réseau privé, ce qui leur permet de charger ou décharger les  wagons directement dans leurs locaux. La société dispose de ses propres locomotives ainsi que de nombreux wagons. Mais étant une société privée, elle ne dispose pas de de la faculté d'expropriation, de sorte que les voies sont souvent installées dans l'espace public. Pour cette raison, la vitesse est limitée à 15 kilomètres/heure. Il n'était pas rare pour les automobilistes et le tram 58 (qui reliait alors Bruxelles à Vilvorde) de se retrouver bloqués chaussée de Vivorde à attendre qu'un long convoi la traverse au pas.

    001.jpgAfin de couvrir la rive gauche du canal ou se trouvaient les cokeries du Marly, la société disposait d'un pont basculant. Mais celui-ci fut détruit en 1940 par les belligérants. Après-guerre, un pont provisoire est intallé, et en 1955, l'actuel pont de Buda est inauguré en grande pompe, profitant des festivités du quatre-centième anniversaire du canal. Au départ ce pont était uniquement destiné au CFI, ce n'est que par la suite qu'il a été ouvert à la circulation automobile.

    Au fur et à mesure du développement du trafic routier, plus souple que le chemin de fer, les CFI perdent leurs clients, et dans les années septante, le dernier train circula sur ce réseau. Seul l'usine Renault gardera un raccordement qu'elle utilisera pratiquement jusqu'à la fin mais en faisant directement appel aux services de la SNCB.

    La plupart des rails ont été retirés, il en reste néanmoins quelques vestiges rue de Verdun (entre la rue du Dobbellenberg et la chaussée de Buda), à l'entrée de quelques entreprises et à l'entrée de pont de Buda.

     

     

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  • Caricoles!

    Charette.jpgElles se font rares les charrettes qui proposent scholles, moules parquées ou caricoles. Pourtant, c'est une tradition bruxelloise qui date du milieu du XVI siècle, date ou le creusement du canal a permit l'approvisionement direct de Bruxelles en produits de la mer.

    Pour les nostalgiques (les echte brusseleir), voici une recette de caricole.

    IMG_0290.JPGIngrédients: Comptez une dizaine de bulots par personne, pour les autres ingédients, les quantités sont laissées à l'appréciation du cuisinier: un beau céléri, quatre feuilles de laurier, un ou deux piments (ou du poivre de Cayenne) poivre en grain, poivre moulu, sel.

    Nettoyez les bulots à l'eau salée. Dans une casserole, préparez un bouillon en ajoutant à l'eau salée les deux tiers du céléri émincé, deux feuilles de laurier, du poivre en grain et du poivre moulu. Ajoutez-y les bulots et laissez cuire à frémissement. Les bulots sont cuits lorsqu'on peut les extraire de leur coquille sans les casser.

    Dans une autre casserole, préparez un autre bouillon avec le reste de céleri, deux feuilles de laurier, du poivre en grain, du poivre moulu, du sel et... les piments (suivant votre goût).

    Pendant que le second bouillon se fait, procédez au décoquillage des bulots, ôtez la partie terminale et les "ailes d'ange" et passez les sous un jet d'eau pour ôter le sable restant. C'est une opération fastidieuse mais indispensable.

    Votre deuxième bouillon est prêt lorsque le céléri est bien tendre; plongez-y la chair de bulot pour les réchauffer.

    Servez bien chaud dans des raviers ou des ramequins.

     

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    Si comme tout echte brusseleir vous buvez le bouillon, n'oubliez pas d'avoir une bonne gueuze sous la main (à moins que vous n'ayez une vocation de cracheur de feu!).

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  • Bruxelles néglige son patrimoine!

    IMG_0282.JPGAlors que d'aucun posent la première pierre de nouveaux "logements sociaux" en présence de la presse, ils négligent l'entretien du patrimoine immobilier du Foyer Bruxellois", donc de la Ville de Bruxelles.

    002.jpgIl en est ainsi pour un ensemble d'immeubles constituant une cité-jardin rue de la Paroisse à Haren. cet ensemble de 20 maisons individuelles, a été dessiné en 1927 par les frères Hamesse. Il est organisé autour d'une cour intérieure (qui est officiellement une prolongation de la rue de la Paroisse) qui constitue un espace de convivialité entre voisins. Outre le fait que ce genre de logements est idéal pour une famille, il est proche du centre du village, de ses commerces, des écoles, des structures d'acceuil pour la petite enfance et des transports en commun (ce qui est loin d'être le cas des futures cités-ghettos dont on vient de poser la première pierre à Neder-over Heembeek).

    IMG_0280.JPGPourtant, sur les vingt maisons, 12 sont actuellement innocupées, à l'état d'abandon et en attente depuis des années d'une rénovation. Si on avait affaire à un propriétaire privé, la Ville disposerait d'outils légaux pour lui infliger de lourdes amendes, mais on imagine mal la Ville se sanctionner elle-même! Et pourtant la demande pour ce type de logements existe avec de longues listes d'attente!

    IMG_0281.JPGLorsqu'on pose la question à nos élus, ils nous répondent qu'il n'y a pas d'argent! Pourtant ils ont initié le plan 1000 logements. En fait il semble que bâtir 1000 cages à lapin soit plus rentable électoralement qu'entretenir le patrimoine existant. A quoi ressembleront dans quelques années les ensembles construits actuellement si eux aussi ils ne sont pas entretenus?

    Mais aussi, que sont mille nouveaux logements, si d'un autre côté d'autres disparaissent faute d'entretien. Absurde n'est-il pas?