Suite à la première enquête concernant la future méga prison, le Comité de Haren a tenu à réagir par voie de communiqué. Le voici dans son intégralité:

Soyons raisonnables, pas de MEGA Prison à Haren !

Ne construisons d'ailleurs aucune MEGA prison.

Le Comité de Haren comme d'autres groupes et associations dénoncent depuis longtemps le projet de MEGAPrison de Haren comme un projet mal pensé et mal localisé. Longtemps caché derrière de la désinformation, le cahier des charges du projet qui a été présenté début 2014 est aujourd'hui à l'enquête et soulève encore des étonnements scandalisés.

L'enquête publique reportée une première fois en raison du déficit flagrant d'information se réorganise dans la précipitation avant les vacances du 16 au 30 juin 2014, date limite pour réagir à l'enquête et demander d'assister à la commissionconcertation.urbanisme@brucity.be qui aura lieu le 9 juillet.

Il est temps d'arrêter les frais et de remettre à plat ce projet insensé. Il est d'ailleurs regrettable qu'autant d'énergie ait été dépensé pour un projet qui rassemble autant de défauts.

1/ insuffisance de solutions pour la mobilité, le site sera inaccessible à court terme.

2/ l'avis des experts en matière pénitentiaire n'a pas été considéré : une MEGAPrison de 1200 détenus est inhumaine

3/ le projet est financièrement intenable : aucun débat n'a eu lieu sur le choix de recourir à un PPP qui hypothéquera à termes les finances publiques.

4/ le projet fragilise la démocratie : aucun débat n'a eu lieu sur la privatisation des prisons ni sur son éloignement de la ville et du Palais de Justice.

Or si le projet n'en est qu'à son cahier des charges, tout est présenté comme déjà ficelé avec très peu de marges de négociation. Il suffit de voir la pauvreté des alternatives proposées dans le cahier des charges.

Au-delà de ces considérations générales, ce MEGA projet, superposé aux autres MEGAstructures déjà présentes, condamne le village de Haren à devenir une cité dortoir sans âme, sans service, sans facilité et chargé de nuisances :

1/ Haren sera entourée d'une ceinture, large de près d'un kilomètre, constituée de superstructures inutiles pour ses habitants.

2/ La circulation périphérique au village l'isolera d'avantage des services

3/ Le report du trafic va surcharger les rues étroites du village

4/ La disparition du poumon du village va l'obliger à se refermer sur lui même et l'étouffer.

5/ Les habitants, isolés aujourd'hui, seront soumis à la tension supplémentaire créée par la présence visuelle et sonore permanente d'une MEGAprison d'une taille équivalente au centre de Haren.

Et ce sacrifice ne se fera même pas au bénéfice des détenus qui seront plantés dans une prison surdimensionnée dont l'inhumanité n'est plus à démontrer.

Avant de refermer le piège sur notre village, avant de condamner ses habitants, réveillons les consciences et offrons un avenir vivable à notre village et à notre pays.

Rendez-vous le 9 juillet au centre administratif de la ville de Bruxelles.

Pour le Comité de Haren

Laurent Moulin

Stéphanie Guilmain

Je vous rappelle qu'une pétition circule, vous pouvez la trouver en cliquant ici

Vous avez sans doute été supris par l'intensité du trafic aérien ce mercredi entre 22h et 2 heures du matin. En cause, paradoxalement une grève du personnel de BELGOCONTROL (responsable du contrôle aérien). L'espace aérien belge a été complètement fermé entre 18 heures 45 et 20 heures 45. Or cela correspond  une heure de pointe pour le trafic aérien! Si certaines compagnies comme Ryanair ont décidé d'annuler les vols prévus, d'autres comme SN Brussels ont décidé de les maintenir... avec des retards de deux à trois heures. Le record est un vol pour Lisbonne qui a  décollé avec 5 heures de retard à 1h35 du matin.

Le trafic de début de soirée s'est donc retrouvé décalé après 22 heures.

Et quand je ous disait que l'espace aérien avait été fermé, c'était valable pour tous sans exception. Ainsi le secrétaire d'Etat américain John Kerry qui se trouvait à l'OTAN (à Haren) et qui devait se rendre à Paris a vu son avion cloué au sol. Il a du se rendre dans la capitale française en train!!!

Dans quelques rues de Haren, les habitants ont la chance de disposer d'un jardinet en façade, et c'est l'occassion pour certains de rivaliser avec leurs voisins dans la décoration florale.

Mais quelle ne fut pas ma surprise en passant devant un jardinet d'y voir quelques salades. Elle s'intègrent parfaitement à la décoration et leur présence ne paraît pas incongrue. Ce n'est pas par nécessité que le propriétaire des lieux a planté là ses laitues, outre ce jardinet, il dispose d'un vaste jardin et d'un potager. C'est plutôt une forme assez réussie d'originalité. On a connu des cultures plus "exotiques" à Haren.

C'est aussi pour moi l'occasion de vous rappeler que vous avez jusqu'au 1 juillet pour vous inscrire gratuitement au concours organisé par la Ville: "Fleurir Bruxelles" (relire "Votre façade fleurie" en cliquant ici).

La STIB est un des plus importants employeurs en région bruxelloise. Cette société recrute en permanence, ne fut-ce que pour faire face aux départs naturels. Mais elle doit aussi faire face à l'augmentation de sa fréquentation et donc accroître son offre.

C'est pour cela qu'elle lance un recrutement de chauffeurs de bus et de conducteurs de trams.

Pour pouvoir postuler, il faut être agé de 21 ans (bus) ou 20 ans (trams), avoir le niveau de l'enseignement secondaire supérieur et être en possession du permis de conduire "B".

Pour recontrer et informer les candidats, la STIB organise un JOB DAY au dépot de Haren le 11 juillet prochain.

Pour y prendre part, il faut s'inscrire du 25 juin au 9 juillet (de 9 à 12h et de 14 à 17h) au numéro vert:

0800 12 765

Contrairement à ce que tentent de faire croire les fonctionnaires de la Régie des Bâtiments, le site choisi pour implanter la future prison n'est pas un lieu désolé; le Keelbeek présente (encore) une belle biodiversité.

Ainsi, on m'a fait découvvrir récemment la présence d'une orchidée: l'ophrys abeille (ophrys apifera), très rare à Bruxelles, même si quelques stations ont récemment été découvertes.

Comme toutes les orchidées indigènes, elle pousse sur un sol très spécifique, dans ce cas des landes herbeuses et des talus. Elles sont aussi fort instables: elles peuvent s'implanter, se répandre d'année en année et disparaître tout aussi rapidement.

Comme toutes les orchidées indigènes, elles sont protégées par la loi et ne peuvent être cueillies ou détruites!

D'aucun la voient déjà rejoindre le lérot comme emblème pour la défense du Keelbeek!

merci à Alain BOECKX