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Avec les conditions climatiques actuelles, un phénomène récurrent frappe Haren: une odeur de kéroséne flotte dans l'air! Il y a quelques mois déjà, le directeur de l'Atomium tirait la sonnette d'alarme: le revêtement en acier du monument bruxellois était attaqué par des dépots de kérosène. Ces dépots seraient le produit de rejet des avions le survolant.
Haren est beaucoup plus proche de l'aéroport que les neuf boules emblématiques de notre ville, et à ce titre, nous sommes plus survolés et à plus basse altitude que l'Atomium.
Nombreux sont les harenois qui disposent d'un potager ou d'arbres fruitiers. Nos fruits et légumes sont-ils aussi recouverts par des dépots de kérosène? Et si oui, quelles en seraient les conséquences pour notre santé.
Nous n'avons trouvé personne pour répondre à ces questions. Même à l'AFSCA, qui déconseillait il y a quelques temps la consommation par les enfants de légumes cultivés à Godinne, nous n'avons pas eu de réponse.
Alors, vos fruits et légumes, avec ou sans kérosène?
Ce n'est pas la découverte d'une nouvelle recette que je vous propose ici, mais de vous interroger sur l'avenir de Haren.
Ce jeudi 24 janvier, se tiendra le désormais traditionnel forum de quartier. C'est l'occasion pour les citoyens de rencontrer leurs échevins et de leur poser des questions sur la gestion de l'entité (pour télécharger l'ordre du jour complet, cliquez ici).
Enfin, ceci peut paraître théorique, car le nombre de sujets à aborder est tel qu'une seule soirée ne peut suffire.
Et si lors le l'édition précédente, l'ensemble du collège s'était déplacé à Haren, l'expérience nous démontre qu'en dehors des périodes préélectorales, nombreux sont les absents laissant des questions sans réponse!
Reste que cette soirée sera intéressante pour apprécier le changement de politique à la tête de Bruxelles. Car si la principale composante de la majorité reste la même, il y a un sérieux changement de couleur. On a pu déjà observer certains changements de politique avec par exemple, l'abandon du plan de stationnement (en attendant le plan régionnal?!).
Cela fait de nombreuses années qu'on entend parler d'un nouveau stade à Bruxelles. Il faut dire que le stade Roi Baudouin ne correspond plus aux normes internationales.
D'après Alain Courtois, une décision urgente est à prendre, le dossier doit en tout cas être bouclé avant 2014, date à laquelle l'UEFA désignera les villes hôtes pour l'Euro 2018, et il serait inconcevable que la Capitale de l'Europe n'en fasse pas partie.
Les promoteurs du projet Neo sur le plateau du Heyzel se sont longtemps montrés favorable à la construction d'un nouveau stade ailleurs; et, le site le plus fréquemment cité était Schaerbeek-formation à Haren. Mais pour le nouvel échevin des sports de la Ville de Bruxelles, cette solution est trop coûteuse, notamment à cause de l'indispensable dépollution des sols. De plus, la longueur des procédures rendrait impossible le respect du calendrier. Il plaide donc pour une rénovation du stade Roi Baudouin. Reste à en trouver le financement.
Mais si le stade ne vient pas à Haren, à quoi affecter ces terrains? Et pourquoi pas y mettre la prison? Cela préserverait la zone verte du Keelbeek et poserait moins de problèmes en terme de mobilité puisque l'accès se ferait par l'avenue de Vilvorde.
Il s'est fait attendre, mais l'hiver a enfin recouvert le paysage d'un manteau blanc pour le plus grand bonheur des enfants.
Il faut dire que le mois de décembre et le début du mois de janvier avaient été particulièrement cléments du point de vue des températures. Mais si cela a soulagé notre facture énergétique, cela a aussi des conséquences plus néfastes.
Les cycles de la nature ont été perturbés par les températures trop élevées de la saison. Nombre de bourgeons ont vu le jour avec des semaines d'avance. Avec le retour du gel, ceux-ci seront détruits compromettant entre autre la future récolte de fruit.
La faune est aussi touchée. Ainsi des animaux hibernant, tels que les hérissons se sont réveillé sans pour autant trouver de quoi se nourrir, entamant ainsi leurs réserves qui auraient du leur permettre de passer l'hiver. Beaucoup n'y survivront pas, surtout parmi les juvéniles de l'année.
Mais, en attendant, ne boudons pas notre plaisir devant les magnifiques paysages que nous offre la neige, et je suis certain, qu'à défaut de Yeti, de nombreux bonhommes de neige verront le jour ce mercredi.
Encore un témoignage de vandalisme à Haren, mais ici, d'autres responsables sont aussi à pointer du doigt:
"Samedi 12 janvier, début d’après-midi, mes chiennes lancent l’alerte. Quelque chose d’anormala lieu … Je pique une tête dans le jardin, et remarque,par-dessus la clôture,des inconnus d’une vingtaine d’années qui sortent en courant du jardin voisin etqui, une fois interpellés, prennent la fuite.
Inquiète j’appelle le 101. La police m’identifie tout de suite au téléphoneet me rassure en m’annonçant l’arrivéed’une patrouille. Je vais quand même voir ce qui se passe dans le jardin jouxtant ma maison, craignant le pire… Je découvre la porte arrière de cette maison, abandonnée depuis belle lurette, défoncée… J’y pénètre... Une odeur particulière m’agresse les narines… de la fumée… une maison aussi vieille et dans un tel état d’abandon est un appel aux délits … Au rez-de-chaussée je découvre de la frigolite qui présente des traces de tentatives de mise à feu. Au premier étage un vieux matelas aété jeté sur le sol…
Deux policiers arrivent rapidement sur les lieux. Ils constatent diverses traces de tentatives de mise à feu et feront un rapport à la Ville de Bruxelles afin qu’elle fasse le nécessaire dans les plus brefs délais pour occulter toutes les entrées de ce chancre urbain.
Je regrette de devoir constater, qu’ à Haren, la Ville de Bruxelles est peu soigneuse de son parc immobilier, et peu soucieuse du risque que ces chancres urbains qu’elle nous fait courir ! Ainsi à proximité de chez moi se trouve une maison unifamiliale abandonnée depuis plus de 12 ans. Au fil des années le bien se détériore inexorablement : plafonnages qui tombent, planchers pourris troués de baies de plus en plus grandes, annexes tombant littéralement en ruine, plaque d’égout effondrée ,infiltrations d’eauetc… Le toit est devenu un nichoir géant pour toutes sortes d’oiseaux et chaque printemps annonce le retour au bercail d’une multitude de nids de guêpes. L’effondrement de la plaque d’égout de la cour permet aux rats de prendre l’air et de profiter du jardin tout comme de nos jardins . Régulièrement je fais venir le service de la ville pour faire le « nettoyage de ces intrus « mais seuls les rats sont pris en considération, les guêpes n’étant pas de leur ressort (ni désormais de celui des pompiers dans ces cas là). Et comme si cela ne suffisait pas, depuis quelque temps des individus forcent l’entrée et s’y adonnent à je ne sais quelle activité vraisemblablement répréhensible dont les séquelles sont des traces de mise à feu un peu partout.. Leur passage laisse des traces visibles et inquiétantes.
Certes la Ville a essayé de vendre ce taudis à plusieurs reprises. Par voienotariale avectout ce qu’il faut pour faire fuir lespotentiels candidats acquéreurs : un délirant cahier de charges obligatoires – telle l’obligation de parachever la façade de l’immeuble jusqu’au coin de la rue - à accomplir dans des délais assez brefs et en devant fournir toutes les preuves possibles et imaginables sous menace d’amendes considérables en cas de non-observance des clauses du dit cahier de charges.
Qui plus est, voici deux ans, la maison avait été mise en vente publique avec mise à prix de 80.000 €. D’où quelques possible acquéreurs dans la salle de vente. Et une offre atteignant plus de 100.000 €fut avancée par des gens semblant offrir toutes les garanties nécessaires et au courant du calvaire qui les attendait vu le cahier des charges . Résultat : Refus de vendre des représentants de la Ville qui avaient discrètement convenu d’un prix de retrait de 140.000 € environ. Autrement ditce chancre continue à s’effondrer laissant ainsi non seulement à l’abandon un bien public mais aussi en faisant courir des risques au voisinage et ce du fait de la négligence de l’Urbanisme de la Ville de Bruxelles.
Je n’ignore pas qu’il existe d’autres cas similaires, voire pires. Et je reste convaincue que ce n’est pas dans l’immobilisme que nous verrons l’amélioration notre cadre de vie. Nous sommes au lendemain des élections, des promesses ont été exprimées, elles figurent clairement dans le programme de la nouvelle législature. Reste maintenant à les mettre en œuvre afin de répondre à la pénurie récurrente de logements à Bruxelles."
D. G.
Un autre acte de vandalisme devenu symbolique à Haren: