Avec les deux mois de vacances scolaires, les enfants sont de plus en plus présents dans les rues. C'est que certaines rues leur sont réservée entre 10 h et 21h30. C'est notamment le cas de la rue du Beemdgracht à Haren.

Il est bon toutefois de rappeler les dispositions du code de la route qui régissent ces voiries, trop nombreux sont les automobilistes qui semblent les ignorer (volontairement!?).

Durant la période "fermeture" de la rue (de 10 à 21h30), la circulation des véhicules à moteur est interdite à l'exception des véhicules de secours et d'intervention (si leur mission le justifie), des véhicules de collecte d'immondices et des véhicules des riverains (entendez ceux qui résident effectivement dans la rue concernée, pas leurs invités ni ceux qui résident dans une rue voisine!). Ces véhicules devront circuler au pas en laissant la priorité aux piétons.

Malheureusement, pour certains automobilistes, installés confortablement dans leur voiture, faire un détour de quelques dizaines de mètres semble un effort insurmontable et les quelques secondes perdue, la fin du Monde!

L'histoire n'est pas uniquement écrite au travers de grands événements ou par des grands hommes (ou femmes). C'est aussi la vie quotidienne des simples citoyens. C'est dans cette optique que les archives de la Ville de Bruxelles lancent un appel  témoignages et créent, pour l'occasion, une nouvelle section sur le site web de la Ville.

L’objectif des Archives de la Ville de Bruxelles est de collecter, de conserver et de diffuser des récits inédits sur l’histoire de Bruxelles à partir de journaux intimes ou de carnets de note d’ancêtres, de souvenirs personnels ou familiaux, d’archives ou encore de photographies. Les témoignages rentrant dans les conditions établies par les Archives seront mis en ligne sur le site Internet de la Ville de Bruxelles dans la nouvelle section qui leur est consacrée. Un premier témoignage rédigé par Jean Uyttersprot sur la vie de sa famille dans les Marolles aux 19e et 20e siècles a été publié afin d’inaugurer cette initiative.

« La mémoire d’une ville, c’est aussi l’histoire de chaque famille, de chacun de ses habitant, au travers des siècles. Grâce à cette nouvelle initiative, ces archives pourront être sauvegardées, mises en valeur et largement diffusées. J’encourage tous les Bruxellois à partager leurs souvenirs de famille afin de voir la collection rapidement s’agrandir » explique Karine Lalieux, Echevine de la Culture.

Les Archives acceptent les témoignages écrits, principalement sous forme électronique. Les images doivent être inédites et libres de droits. Les Archives acceptent également des manuscrits plus anciens, rédigés à la main ou dactylographiés, qui seront scannés et éventuellement restitués aux donateurs. La mise en ligne des témoignages répond à des exigences de contextualisation, d’orthographe et de respect de la vie privée. L’appel est lancé auprès du public intéressé par cette collecte de témoignages inédits.

Archives de la Ville de Bruxelles

Rue des Tanneurs 65

1000 Bruxelles

archives@brucity.be

Ce dimanche vers 15h30, les pompiers ont du intervenir à Kasteelhof pour un important dégagement de fumée dans un grenier. S'ils sont intervenus rapidement avec le dispositif normal qui consiste en une auto-pompe, une échelle et une ambulance, cette intervention s'est avérée sans gravité puisqu'il s'agissait (juste) d'une cheminée qui refoulait (conditions climatiques?).

Mais ce qui interpelle est l'intervention "normale" de la police. Elle est arrivée quelques minutes après les pompiers pour sécuriser comme il se doit dans telle situation un périmètre. Les policiers en question venaient du centre et manifestement ne connaissent pas Haren. En effet, Kasteelhof est une voirie en sens unique et ils l'ont bloquée du mauvais coté laissant libre l'accès normal des véhicules. Ils auraient pu s'en rendre compte en voyant les panneaux routiers (mais connaissent-il le code de la route?) ou en remarquant que toutes les voitures étaient garées dans le même sens (faut-il revoir les critères de sélection?). Si les policiers intervenant étaient attachés à demeure à Haren, une telle erreur grossière ne se serait pas produite. 

Ce week est un des plus chargé de l'année pour l'aéroport; les estivants sont nombreux  s'envoler vers leur destination de vacances. Mais à coté de ceux qui partent, il y a ceux qui ont notre pays pour destination, et ceux-ci sont parfois surprenants.

Les harenois connaissent les nuisances causées par la proximité de l'aéroport. Celles-ci sont surtout sonores; et elles risquent de s'accroitre avec le nouveau plan de répartition des vols qui favorises les pistes survolant notre entité. Il y a quelques temps, le directeur de l'Atomium tirait la sonnette d'alarme en disant que les boules du monument étaient attaquées par des dépots de kérosène. Pour les harenois, qui sont davantage survolés par les avions que le célèbre monument bruxellois, il y a de quoi se poser des questions (entre autre pour leurs potagers)...

Mais il y un autre inconvénient à la proximité de l'aéroport et dont peu de personnes ont entendu parler: le paludisme des aéroports!

Mais qu'est-ce donc?

Dans les années 80, plusieurs cas de malaria se sont déclarés auprès de personnes n'ayant jamais fréquenté des pays infestés. Leur seul point commun était que c'était des bagagistes ou des agents de piste d'aéroports européens (y compris celui de Zaventem). Des chercheurs ont mis en évidence qu'ils avaient été piqués par des moustiques transportés par des avions depuis des régions infestées. Ces chercheurs ont aussi souligné que ces moustiques pouvaient se disperser dans un rayon de cinq kilomètres autour de l'aérogare; Haren est donc potentiellement menacé!!!

Dans les années nonante, des mesures de désinsectisation ont été prises pour tous les vols au départ des régions potentiellement infestées (Afrique subsaharienne et Asie du sud-est). Et dès 1995, le nombre de cas d'infestation a été quasi nul.

Oui mais... certaines régions qui connaissent la malaria n'ont pas de telles mesures (c'est le cas de l'Anatolie turque) mais encore, d'autre régions du Monde ont des maladies transmises par les moustiques comme l'ile de la Réunion avec le moustique-tigre qui transmet le chikungunya (de nombreux cas sont déjà recensés dans le sud de la France); ou encore le virus du Nil occidental, transmis lui aussi par des moustiques, qui fait des ravages aux États-Unis et notamment au Texas avec plusieurs décès recensés ces dernières années. Ces pays n'ont actuellement aucune mesure pour éviter la dispersion des moustiques par les avions. Et avec le réchauffement climatique, le nombre de zone infectées s'accroit!

Alors, sommes-nous menacés?

Il y a bien longtemps que le bruit des avions ne m'empèche plus de dormir, par contre, le bruit d'un moustique qui tourne autour de moi peut me faire passer un nuit blanche! Au fait, saviez-vous que chez les moustiques seules les femelles font du bruit et piquent?

Suite à la première enquête concernant la future méga prison, le Comité de Haren a tenu à réagir par voie de communiqué. Le voici dans son intégralité:

Soyons raisonnables, pas de MEGA Prison à Haren !

Ne construisons d'ailleurs aucune MEGA prison.

Le Comité de Haren comme d'autres groupes et associations dénoncent depuis longtemps le projet de MEGAPrison de Haren comme un projet mal pensé et mal localisé. Longtemps caché derrière de la désinformation, le cahier des charges du projet qui a été présenté début 2014 est aujourd'hui à l'enquête et soulève encore des étonnements scandalisés.

L'enquête publique reportée une première fois en raison du déficit flagrant d'information se réorganise dans la précipitation avant les vacances du 16 au 30 juin 2014, date limite pour réagir à l'enquête et demander d'assister à la commissionconcertation.urbanisme@brucity.be qui aura lieu le 9 juillet.

Il est temps d'arrêter les frais et de remettre à plat ce projet insensé. Il est d'ailleurs regrettable qu'autant d'énergie ait été dépensé pour un projet qui rassemble autant de défauts.

1/ insuffisance de solutions pour la mobilité, le site sera inaccessible à court terme.

2/ l'avis des experts en matière pénitentiaire n'a pas été considéré : une MEGAPrison de 1200 détenus est inhumaine

3/ le projet est financièrement intenable : aucun débat n'a eu lieu sur le choix de recourir à un PPP qui hypothéquera à termes les finances publiques.

4/ le projet fragilise la démocratie : aucun débat n'a eu lieu sur la privatisation des prisons ni sur son éloignement de la ville et du Palais de Justice.

Or si le projet n'en est qu'à son cahier des charges, tout est présenté comme déjà ficelé avec très peu de marges de négociation. Il suffit de voir la pauvreté des alternatives proposées dans le cahier des charges.

Au-delà de ces considérations générales, ce MEGA projet, superposé aux autres MEGAstructures déjà présentes, condamne le village de Haren à devenir une cité dortoir sans âme, sans service, sans facilité et chargé de nuisances :

1/ Haren sera entourée d'une ceinture, large de près d'un kilomètre, constituée de superstructures inutiles pour ses habitants.

2/ La circulation périphérique au village l'isolera d'avantage des services

3/ Le report du trafic va surcharger les rues étroites du village

4/ La disparition du poumon du village va l'obliger à se refermer sur lui même et l'étouffer.

5/ Les habitants, isolés aujourd'hui, seront soumis à la tension supplémentaire créée par la présence visuelle et sonore permanente d'une MEGAprison d'une taille équivalente au centre de Haren.

Et ce sacrifice ne se fera même pas au bénéfice des détenus qui seront plantés dans une prison surdimensionnée dont l'inhumanité n'est plus à démontrer.

Avant de refermer le piège sur notre village, avant de condamner ses habitants, réveillons les consciences et offrons un avenir vivable à notre village et à notre pays.

Rendez-vous le 9 juillet au centre administratif de la ville de Bruxelles.

Pour le Comité de Haren

Laurent Moulin

Stéphanie Guilmain

Je vous rappelle qu'une pétition circule, vous pouvez la trouver en cliquant ici