En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Maronniers, érables, sureaux… il n’a fallut qu’une matinée pour les faire disparaître du paysage de Kasteelhof.
C’est le dernier des quatre coins arborés de cette rue qui disparaît ainsi sous les tronçonneuses de promoteurs immobiliers. Cela fait une soixantaine d’arbres à haute tige qui ont ainsi été abattus ces dernières années ; et contrairement à ce qui avait été promis lors des commissions de concertation, aucune replantation n’a eu lieu. Les riverains ne décolèrent pas. Ils avaient obtenu un sursis pour ces arbres en opposant une ordonnance régionale (relire « Massacre à la tronçonneuse » en cliquant ici) mais celui-ci fut de courte durée. Ils en veulent aux politiques qui laissent détruire le caractère rural de Haren, pire selon eux, tant la Ville que la région contribuent à l’urbanisation débridée du village.
Dans ce cas-ci, un immeuble de six appartements trouvera la place sur un terrain plus petit que ceux occupés par les maisons unifamiliales (jardin compris) qui constituent ce quartier. Les riverains surnomment déjà ce futur bâtiment « le pigeonnier » en référence à ses futurs habitants qui paieront le prix fort au promoteur.
Mais la volonté des politiques de détruire le caractère rural de Haren en favorisant de tels projets privés, voire lorsque la Ville en est elle-même le promoteur (comme la cité-boîtes à chaussures à Harenberg ou rue du Pré aux Oies) a amené les harenois à parler de crimes contre la ruralité ! Pour eux, le caractère rural de Haren est un patrimoine aussi précieux que l’architecture de la Grand-Place ! Si un jour, le crime contre la ruralité devait devenir une notion juridique, nul doute qu’on retrouverait sur le banc des accusés le collège de la Ville ainsi que les ministres régionaux (à moins qu'ils ne choisissent de fuir à l'étranger)!
Ce week end, les patatistes étaient de retour à Haren ! Après avoir profité du festival PleinOPENair, certains d’entre eux ont planté leurs tentes la nuit de samedi à dimanche dans les champs du Keelbeek.
Après une nuit courte et perturbée par le bruit des travaux d’Infrabel sur la ligne 26 voisine, leur programme du dimanche était chargé : car outre la récolte des pommes de terre (en avance grâceune météo favorable ces dernières semaines) ils ont entrepris la construction d’une cabane en palettes de récupération.
Ils insistent sur le fait que cette installation est temporaire et symbolique : le site sera rendu à son aspect initial à l’automne.
L’automne qui devrait voir l’organisation d’une fête à Haren au cours de laquelle les pommes de terre récoltées au Keelbeek seront proposées à la dégustation.
Un très grand abribus a vu le jour rue de l’Espace vert, entre les gares de Haren et Haren-Sud. Le futur arrêt du bus 64 ?
En fait dès le départ de la construction de la rue des Jardins Potagers, il était prévu que le bus rejoigne la rue de Verdun par le Noendelle (et pas par le passage Joe Van Holsbeeck comme actuellement).
Malheureusement, ceux qui du fond de leur bureau (et qui feraient bien d’en sortir de temps en temps pour être confrontés à la réalité) ont dessiné le nouveau tracé, ont oublié la longueur des bus, et le virage qui suit le pont du Noendelle ne permet pas leur passage ! Cette erreur grossière devrait bientôt être corrigée.
On n’attend plus que la nouvelle passerelle au dessus de la ligne 26 (gare de Haren) qui permettra le passage des piétons et des cyclistes.
Le tribunal de première instance de Bruxelles a annulé une partie du plan dit « Wathelet ». Mais qu’en est-il du survol de Haren.
Le tribunal annule dans un jugement de 36 pages l’utilisation systématique du virage à gauche et de la route dite du canal en imposant le retour à la situation antérieure à la mise en application dudit plan. Mais le jugement ne concerne que les routes empruntées après le décollage et n’intervient dans le choix des pistes. Celui-ci dépend de la direction et de la force du vent. Etant donné les vents dominants en Belgique, la piste 25 droite restera la plus souvent utilisée pour les décollages. Et Haren se trouve justement dans l’axe et est très proche de cette piste. Le changement de route n’intervenant qu’à une certaine altitude, ce jugement ne changera pas grand-chose pour Haren. Tout au plus, le sud et l’est de notre village sera-t-il un peu moins incommodé.
Et si le vent s’inverse et que la piste 07 gauche est utilisée pour les atterrissages, les avions passeront toujours au dessus de nos têtes : pour des raisons de sécurité (et le confort des passagers), les avions de ligne sont tenus de prendre l’axe de la piste à une trentaine de kilomètres de son seuil ; les avions militaires ne sont pas soumis à cette règle, il n’est pas rare de voir un Hercules C130 virer « sur l’aile » au dessus de Haren pour prendre l’axe de piste au dernier moment.
Ce jugement doit être d’application dans les trois mois qui suivent sa notification, mais pour les harenois il ne changera pas grand-chose…