Le tribunal de première instance de Bruxelles a annulé une partie du plan dit « Wathelet ». Mais qu’en est-il du survol de Haren.

Le tribunal annule dans un jugement de 36 pages l’utilisation systématique du virage à gauche et de la route dite du canal en imposant le retour à la situation antérieure à la mise en application dudit plan. Mais le jugement ne concerne que les routes empruntées après le décollage et n’intervient dans le choix des pistes. Celui-ci dépend de la direction et de la force du vent. Etant donné les vents dominants en Belgique, la piste 25 droite restera la plus souvent utilisée pour les décollages. Et Haren se trouve justement dans l’axe et est très proche de cette piste. Le changement de route n’intervenant qu’à une certaine altitude, ce jugement ne changera pas grand-chose pour Haren. Tout au plus, le sud et l’est de notre village sera-t-il un peu moins incommodé.

Et si le vent s’inverse et que la piste 07 gauche est utilisée pour les atterrissages, les avions passeront toujours au dessus de nos têtes : pour des raisons de sécurité (et le confort des passagers), les avions de ligne sont tenus de prendre l’axe de la piste à une trentaine de kilomètres de son seuil ; les avions militaires ne sont pas soumis à cette règle, il n’est pas rare de voir un Hercules C130 virer « sur l’aile » au dessus de Haren pour prendre l’axe de piste au dernier moment.

Ce jugement doit être d’application dans les trois mois qui suivent sa notification, mais pour les harenois il ne changera pas grand-chose…

C’est à Kasteelhof, au carrefour avec la rue Twyeninck que ce massacre a eu lieu, et même s’il a été rapidement stoppé par les forces de l’ordre appelées par des riverains, on compte une victime.

Cette dernière est un des cinq marronniers qui peuplent ce coin de rue. Un promoteur veut bâtir à la place un immeuble de sept appartements. Projet qui, au dire des habitants du quartier détonera dans le voisinage constitué de maisons individuelles. Ce projet est passé en Commission de Concertation le 6 mars 2012, soit sous la précédente législature. Un permis n’étant valable que deux ans  partir de sa délivrance…

Mais ce qui a permis aux riverains de faire cesser l’abatage, au grand dam du promoteur est une Ordonnance de la région de Bruxelles-Capitale dont voici un extrait:

Et les peines prévues sont :

Les habitants avaient prévu des copies du Moniteur. Après deux heures de palabres, le promoteur a du s’incliner, mais il reviendra à la charge.

Reste qu’une infraction a bel et bien été commise, et si on peut comprendre qu’un quidam ignore cette disposition légale, il est douteux qu’une entreprise d’abatage et d’élagage l’ignore. Pour les riverains l’entrepreneur a agit en pleine connaissance de cause.

Mais les irréductibles n’ont pas encore dit leur dernier mot !

En quoi la formation du futur gouvernement flamand peut-il concerner les harenois ? Il semble presque certain que Els Ampe y occupera le poste de ministre des affaires bruxelloises ainsi que de la culture et des média. Depuis 2012, elle occupe le poste d’échevine de la mobilité et des travaux publics à la Ville de Bruxelles. A ce titre elle a rencontré à plusieurs reprises les harenois, notamment pour le plan de circulation ou encore pour la rénovation de la rue du Pré aux Oies.

Si elle devient ministre, elle devra démissionner en tant qu’échevine. En toute logique, son poste devrait revenir au seul autre conseiller communal Open VLD, à savoir le harenois Dominique De Backer. Mais logique et politique ne riment pas toujours. L’Open VLD sortira-t-il une autre carte de sa manche ? Ou le MR (qui faisait liste commune avec l’Open VLD lors des dernières élections communales), dans sa course effrénée aux mandats, voudra-t-il récupérer ses compétences ? Quoi qu’il en soit, le futur échevin poursuivra-t-il dans le même esprit ?

Si Els Ampe devient ministre au gouvernement flamand, il y aura quatre conseillers communaux de la Ville de Bruxelles qui occuperont des postes dans divers gouvernements. Les trois autres sont : Joëlle Milquet (ministre de l’enseignement obligatoire à la Fédération Wallonie-Bruxelles) ; Pascal Smet ( ministre des transports et des travaux publics à la Région Bruxelloise) ; Bianca Debaets (secrétaire d’Etat en charge de l’informatique, l’égalité des chances et le bien-être animal à la Région Bruxelloise).

Dernière minute: on a appris ce vendredi matin que ce sera Sven Gatz (Open VLD) qui occupera le poste de ministre des affaires bruxelloises, de la culture, de la jeunesse et des médias au sein du gouvernement flamand. Els Ampe ne sera donc pas (encore) ministre.

Cet article est le 1130ème publié sur ce blog, 1130 comme le code postal de Haren!

Il y a quelques mois, je vous parlais de ces stages sportifs pour jeunes organisés par la Ville de Bruxelles, et notamment de ce stage de voile qui se tient sur le canal dans le port de Bruxelles (relire « Apprendre à naviguer » en cliquant ici).

Piqué par la curiosité, j’ai suivi Anakin, un jeune harenois qui participe pour la deuxième fois  ce stage.

Si le cadre n’a rien à voir avec les mers du Sud (au pied de l’incinérateur), les conditions d’apprentissage semblent idéales : peu de vague (hormis celles générées par le passage de quelques péniches) un vent régulier mais pas trop fort. Et s’il arrive aux stagiaires de chavirer, tous doivent savoir nager (ils doivent réussir un test de natation en début de stage), sont obligatoirement équipés d’un gilet de sauvetage et l’encadrement est prêt à intervenir rapidement en zodiac en cas de besoin.

Mais pas question de faire n’importe quoi ! Les stagiaires sont là pour apprendre à maîtriser la navigation et les moniteurs leur donnent des exercices précis comme réaliser certains parcours entre des bouées.

Anakin sort enchanté de ces stages et aimerait bien posséder son propre bateau. Lorsque je lui demande comment il le baptiserait (je m’attendais  ce qu’il lui donne le nom de sa mère), il me répond : « l’Alpa, comme le yacht du roi Albert ». En ce 21 juillet, quelle autre réponse aurais-je pu attendre ?

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Ces derniers jours, j’ai entendu certains se plaindre de l’augmentation apparente du bruit des avions à Haren. Est-ce justifié ? Tentative de réponse :

Il y a tout d’abord une perception subjective des nuisances sonores. En été, on vit davantage à l’extérieur ou fenêtres ouvertes, le bruit n’est donc plus étouffé par les doubles vitrages.

Et il est vrai que ces derniers jours les avions sont un peu plus bas lorsqu’ils survolent Haren. L’explication est simple : pour voler, les avions s’appuient sur l’air ; or l’air chaud est moins dense que l’air froid. En cas de forte chaleur, la vitesse ascensionnelle des avions est donc moins élevée. Ce phénomène est encore accentué en cas d’absence de vent de face.