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Vivre à Haren - Page 89

  • C'est produit près de chez vous!

    DSCN2255.JPGAcheter local et de saison, cela peut sembler naturel. Et pourtant, il suffit de faire un tour dans les commerces pour se rendre compte que bon nombre de légumes sont produits à des milliers de kilomètres et ont du voyager en avion pour arriver dans nos assiettes (comme des haricots cultivés au… Kenya).

    DSCN2247.JPGIl n’y a pas si longtemps que cela, Haren était une entité résolument tournée vers l’agriculture. En dehors des paysans, la plupart des habitants avaient leur propre potager. Et lorsqu’il leur manquait l’un ou l’autre légume, ils allaient naturellement chez le paysan du coin. Hélas, les temps ont changé…

    DSCN2248.JPGMais depuis quelques temps, l’asbl Ruraal Haren Rural réintroduit l’agriculture à Haren. Je vous en avais déjà parlé à l’occasion de la relance de la culture du chicon de pleine terre dans notre village. Mais ils ne se limitent pas à la culture du légume emblématique de Haren. Ainsi, en ce moment, vous pourrez obtenir chez eux des navets, des salades iceberg, des manges-tout, de l’ail et… des fraises. Bientôt, suivront les tomates, courgettes et poivrons (et bien d’autres)

    C’est frais, c’est sain, ce n’est pas cher et c’est produit près de chez vous !

    DSCN2254.JPGPour acquérir ces légumes, vous pouvez aller les mercredi et vendredi entre 15h et 18h à leur potager de la rue du Camp ou passer commande par mail à : groentenuitharen@gmail.com

    www.ruraalharenrural.be

     

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  • Un petit quiz sur Haren

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    cp série.jpgJe vous propose un concours en forme de quiz. A la clef, il y a trois séries de 8 cartes postales de Haren à gagner. Pour participer, il suffit d'envoyer un courriel avec vos coordonnées complètes et les réponses aux questions suivantes à concours@haren.tv avant le mercredi 11 juin 2014 à minuit. Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses et seront informés personnellement.

     

    -1- En quelle année Bruxelles a-t-elle annexé Haren?

     

    bil03.jpg-2- Un peintre célèbre a débuté comme dessinateur aux Usines Peeters Lacroix (rue du Pré aux Oies). Quel est son nom?

     

    bil01.jpg-3- Quelle était la fonction première du bâtiment qui abrite aujourd'hui la Maison de Quartier?

     

    -4- Entre 1939 et 1964, la ligne de bus 54 (aujourd'hui 64 à Haren) avait une particularité quelle était-elle?

     

    bil02.jpg-5- Une société conçoit et fabrique à Haren des éléments de fusées spatiales. Quel est son nom?

     

    bil04.jpg-6- Autrefois, une rue de Haren se nommait "Onze Lieve Vrouwstraat" (rue Notre-Dame). Parmi les trois propositions suivantes, donnez son nom actuel: -a- rue de la Paroisse    -b- rue Sainte-Elisabeth     -c- rue de la Seigneurie

     

    Bonne chance!

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  • Prison, actions et réactions

     DSCN2222.JPGDésagréable surprise au premier jour de l’enquête publique concernant la future prison de Haren, le volumineux dossier n’est disponible qu’en néerlandais et aucune copie n’est autorisée (relire « Les secrets de la prison » en cliquant ici).

     mapri04.jpgRapidement la résistance s’organise : la « Cellule Prison de Haren » qui regroupe le Comité de Haren, Inter Environnement Bruxelles ainsi que des harenois « indépendants » tient une réunion de crise dès le samedi. Une douzaine de personnes y participent, il y a quelques absents, mais il est vrai que l’enquête a été annoncée  la veille d’un week-end prolongé. Il s’agit de décider de la stratégie à adopter. En premier lieu, un maximum de personnes envoient des mails au service de l’urbanisme pour réclamer une traduction en français et la possibilité d’avoir une copie.

     En deuxième lieu, un Conseil Communal devant se tenir le lundi, contacts sont pris avec des élus tant de la majorité que de l’opposition.

     conseil 121203.jpgEt c’est finalement la conseillère communale Marie Nagy (ecolo) qui interpelle le collège. Et, surprise, le collège soutient les harenois ! L’échevin de l’urbanisme étant absent, c’est Alain Courtois qui répond : le collège est favorable à une prolongation de l’enquête, à la mise à disposition du dossier en français ainsi qu’à des copies.

    Haren_prison_enquete_doc.jpg Le bourgmestre Yvan Mayeur balaie les arguments de la Régie des Bâtiments concernant la langue du dossier : s’il a été introduit par une firme privée, il l’a été au nom de la Régie des Bâtiments et du SPF Justice, maîtres de l’ouvrage, cela figure d’ailleurs en tête de tous les documents. Quand aux copies, si certaines parties du dossier doivent rester confidentielles pour d’évidentes raisons de sécurité, ce n’est pas le cas de l’ensemble, il appartient à la Régie de déterminer lesquelles (au fait, tous les ouvriers qui travailleront sur le chantier et qui seront au courant des moindres détails, feront-ils l’objet d’une enquête approfondie de la part de la Sureté de l’Etat ?)

     Aux dernières nouvelles, l’enquête serait prolongée de 15 jours pour une commission de concertation qui se tiendrait vers le 10 juillet. Une séance de consultation du dossier à Haren serait également organisée.

     A suivre

     

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  • Pour une autre approche de la question carcérale

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    priv11.pngLa surpopulation carcérale en Belgique est une triste réalité. Les nouvelles prisons qui viennent de voir le jour (Beveren, Marche, Leuze en Hainaut) sont loin de résoudre le problème. Pire, les spécialistes s'accordent  dire que la future méga-prison de Haren sera saturée dès qu'elle sera en service (bien plus tard que prévu). Ces nouveaux complexes pénitenciaire coûtent fort cher aux contribuables, d'autant que l'Etat en confie la construction et l'exploitation sous forme de concession à des investisseurs privés qui souhaitent réaliser de plantureux bénéfices. A coté de celà, le département de la justice manque d'argent, les retards judiciaires s'accumulent, l'aide juridique crie famine, il manque d'argent pour assurer les soins médicaux de base en prison, et il n'y a plus d'argent pour payer les assistant sociaux et autres personnes qui s'occupent de la réinsertion des prisonniers, diminuant ainsi le risque de récidive.

    priv03.pngIl y a donc d'autres moyens de désengorger les prisons, en changeant de politique.

    C'est en ce sens que des citoyens ont lancé une pétition pour interpeller la (le?) ministre de la justice.

     

    Vous trouverez cette pétition en cliquant sur ce lien: www.petitionprison.haren.tv

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  • Dans la peau d'un assesseur

    DSCN2199.JPGLors des dernières élections communales, je vous avais décrit la journée d’un militant ; cette fois, c’est dans la peau d’un assesseur que je vais vous faire partager cette journée électorale.

    En vérité, c’est déjà la quatrième fois que je remplis ce rôle (la première c’était au temps du vote papier). 

     

    Le rendez-vous est à 7 heures au bureau de vote, c’est dans la fraîcheur du petit matin que je m’y rends. Il n’y a pas un chat dans les rues de Haren, ou plutôt, je n’y croise que des chats. Le premier être humain que je croise est l’épicier qui ouvre son commerce. Arrivé au bureau, d’autres assesseurs attendent déjà. Le président du bureau (un enseignant de Neder) constitue son bureau : trois hommes et deux femmes. Pour ceux qui n’ont pas été retenus, c’est le soulagement, ils pourront disposer de leur dimanche.

     

    DSCN2195.JPGAvec efficacité, le président explique le déroulement des opérations. Puis c’est la prestation de serment : « Je jure de préserver le secret du vote » (on peut être amené à aider des électeurs et donc à connaître leur choix), le scellage de l’urne et la mise en route des ordinateurs (il fonctionnent avec disquettes, ils sont très lents à démarrer). Un vote d’essai dans chacun des isoloirs, les cartes utilisées ne seront pas mises dans l’urne mais dans une enveloppe scellée, puis c’est aux assesseurs de remplir leur devoir (droit) d’électeurs avant l’ouverture du bureau.

     C’est la première fois que je vois un bureau ouvrir à l’heure, pourvu que ça dure.

     elect02.jpgLes tâches sont réparties : un de nous accueille les électeurs et vérifie les convocations et pièces d’identité, deux autres cochent les noms dans les listes d’électeurs, un quatrième initialise les cartes magnétiques destinées au vote, le cinquième rend les cartes d’identité et les convocations sur lesquelles est apposé le cachet certifiant le vote, le président quand à lui, réceptionne les procurations ou les certificats médicaux et aide les personnes qui ont des difficultés. Au cours de la journée, nous échangerons nos tâches.

     DSCN2197.JPG9h05, premier couac informatique, l’ordinateur qui initialise les cartes de vote se bloque. Le petit stock de cartes prêtes s’épuise rapidement et nous sommes obligés de fermer temporairement le bureau faute de « munitions » . Après une tentative infructueuse de dépannage par téléphone, un technicien se déplace. Il arrive rapidement ; il semble plus jeune que les machines dont il s’occupe. Il fait diligence et le bureau peut rouvrir peu avant dix heures. Mais en attendant, la file des électeurs s’est allongée jusque la rue (une quarantaine de mètres) et on craint qu’ils ne passent leur mauvaise humeur sur les assesseurs. Mais il n’en est rien, et en dehors des râleurs habituels, l’ambiance reste bon enfant.

     On ne chôme pas, mais la file ne se résorbe pas, d’autant que vers 11 heures, le crayon optique du cinquième isoloir rend l’âme (mon premier ordinateur avait un crayon optique… il y a 30 ans !!!), privant le bureau de 20% de sa capacité. Un technicien viendra peu après le remplacer et ce sera le dernier incident informatique (pour notre bureau).

     13 heures, d’un coup, plus un seul électeur à l’horizon. C’est vrai que c’est l’heure du déjeuner mais aussi celle des journaux télévisés, et avec les malheureux événements de la veille…

     Nous pouvons un peu souffler (déjà 6 heures sur le pont) et découvrir le lunch-packet préparé par les Cuisines Bruxelloise : trois sandwiches, une pomme, une gaufre, un soft drink et une bouteille d’eau, le tout dans des caisses isothermes pour chacun.

     

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    L’après-midi est calme et on en profite pour effectuer certaines tâches administratives, ce sera cela en moins à faire après la fermeture du bureau. Petite visite du président du tribunal de première instance de Bruxelles (qui désigne les présidents et assesseurs), plutôt sympa…

     DSCN2194.JPG16 heures, la concierge ferme la grille ; aucun retardataire cette fois. Il nous reste quelques formalités à accomplir avant de pouvoir regagner nos foyers (sauf pour le président qui doit encore déposer les enveloppes scellées au Palais de Justice).

     Je retrouve enfin chez moi un ordinateur du XXIème siècle… pour découvrir que les problèmes informatiques se prolongent lors du dépouillement…

     Au fait, saviez-vous qu’il y a un musée de l’informatique à Haren ? Il faudra que je vous en parle dans un prochain article.

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