Hélas, si ce n'est fumé, à l'oseille ou en Bellevue, nous ne sommes pas près de croiser des saumons sauvages à Haren.

Car si effectivement la qualité des eaux de la Senne, grâce à la station d'épuration, s'amméliore au point qu'on y constate le retour de poissons, la réintroduction des saumons n'était... qu'un poisson d'avril. Et pourtant, certains ont mordu à l'hameçon.

La société de pèche "Zinneke Vissers" n'était elle aussi qu'un canular même si son président, Jean-Luc, est bien actif dans une telle société... en Wallonie.

Consolez-vous, dans quelques années on pourra voir à Haren des maquereaux... derrière les barreaux de la future prison!!!

Sous ce vocable, on trouve une nouvelle association de Haren, qui bien que son nom ne l'indique pas, est constituée d'une majorité de francophones.

Il s'agit en fait d'une société de pèche. Jean-Luc, son président nous explique que grâce à la station d'épuration, les poissons sont enfin de retour dans la Senne! Souvenez-vous, l'an dernier on avait même pu voir la ministre Grouwels s'y baigner aux côtés d'un naturiste dans le plus simple appareil.

"Autrefois, pour assouvir notre passion, la plupart d'entre-nous nous rendions en Wallonie. A présent, il est possible de pècher à Haren même si le décor n'est pas aussi buccolique." nous précise Jean-Luc

Mais cette association ne va pas s'arrêter là. En effet, elle a décidé de réintroduire le saumon dans la Senne. dès cette année, elle va y relâcher des tacons (jeunes saumons) qui, elle l'espère reviendront s'y reproduire d'ici quelques années.

Alors, le saumon de Haren concurrencera-t-il bientôt le saumon sauvage d'Ecosse?

Le changement d'heure n'avait pas entamé leur enthousiasme, et ils étaient nombreux à se presser à l'entrée du parc T'Seutelgat bien avant l'heure prévue. Cela faisait longtemps que ce petit parc n'avait connu telle affluence! 

Eux, ce sont les enfants de Haren, qui malgré un froid plus digne de Noël que de Pâques, avaient réussi à traîner leurs parents vers ce parc ou la taverne OLD TIME et HAREN tv avaient disséminé une belle quantité d'oeufs en chocolat.

Afin de permettre aux plus jeunes de pouvoir chercher à leur rythme, les organisateurs avaient divisé les participants en groupes d'âges qui furent "lachés" successivement. Et vu l'empressement des plus agés, la mesure n'était pas inutile.

Personne n'est rentré bredouille et nul doute que cette opération sera répétée l'an prochain.

Anna et Pascal tiennent à remercier Magali et les bénévoles: Bernadette, Dominique, Kevin, Iris, Claude, Timandra, Daniela, Marie-Christine pour leur aide précieuse dans cette organisation.

Voici une enquête publique en cours à Haren:

Permis d'urbanisme. L'enquête publique se déroule du 12/04/2013 au 26/04/2013:

chaussée de Haecht 1840-1848

Il s'agit de la démolition des bâtiments existants pour construire à la place un immeuble comportant quinze logements (9 appartements 2 chambres, 3 appartements 1 chambre et 3 studios) 15 garages et 2 commerces.

Pour voir l'avis, cliquez ici

Deuxième volet de notre série sur les espaces verts de Haren, le parc Arthur Maes.

Ce parc est méconnu en dehors de ses riverains; il est vrai que son accès fait davantage penser à l'entrée d'une propriété privée qu'à celle d'un parc public. Après être devenu propriété de l'état, au gré des réformes institutionnelles, il serait passé sous le giron de la région avant de dépendre de la Ville et de prendre ainsi le nom du dernier bourgmestre de Haren.

 Autrefois les "anciens" harenois l'appelaient le "Hitlerse bosje" (petit bois d'Hitler). On m'a donné deux explications plausibles à cette appellation: la première serait due au fait que son propriétaire était un collaborateur durant la seconde guerre mondiale. La seconde serait que les soldats allemands casernés dans l'aérodrome voisin y trouvaient refuge pendant les bombardements des alliés.

Dès l'entrée du parc deux majestueux hêtres rouges nous accueillent. Ces arbres sont d'ailleurs repris au classement des arbres remarquables. Le ton est donné, nous ne sommes pas dans un parc "amménagé" (même si ce fut le cas autrefois) mais bien dans une petite forêt. Il ne nous faut parcourir que quelques mètres pour que le vacarme de la chaussée de Haecht voisine ne s'estompe. Ce bois, presque sauvage, mèle les différentes espèces végétales, et à ce titre favorise une biodiversité. Un bonheur de plus à nos portes!

Ca et là, quelques vestiges de pierre rappellent que ce parc fut autrefois un jardin privé, tandis que des souches offrent des "sculptures" surprenantes et des gîtes à la faune.

Lors d'une visite estivale, j'avais été choqué par des détritus laissés par des inciviques, pourtant, dans le même temps, j'avais croisé des promeneurs qui prenaient le temps de ramasser tous ces "cadavres", soucieux de maintenir ce coin de nature propre. Cela semble avoir porté ses fruits, car lors de ma dernière visite, seul le jaune des jonquilles faisait des taches dans le paysage!