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13! Ce nombre n'est pas seulement l'ancien code postal de notre village, c'est aussi le nombre de cafés qui étaient implantés entre la gare de Haren-Sud et la rue Cortenbach, et ce sans compter les autres dispersés ailleurs.
C'était à une autre époque (mais pas si lointaine), avant la télévision et les transports individuels. Les harenois se retrouvaient autour d'une partie de carte, d'un concours de pigeons, pour sceller une transaction entre agriculteurs et grossistes ou plus simplement pour papoter autour d'un verre.
Mais il n'y a pas que les habitants du village qui fréquentaient ces établissements. Les travailleurs des usines (UPL, DE KEYN, VTR...) s'y arrêtaient avant de prendre le train qui les ramenait chez eux.
Les habitudes ont changé: la télévision retient les gens chez eux, et s'ils veulent s'amuser "dehors", la voiture personnelle facilite leurs déplacements hors de Haren.
Peu à peu, les débits de boissons ont fermé. Ceux qui restent, doivent se battre au quotidien pour survivre. Il en reste six sur l'ensemble de Haren: trois au centre, deux rue de Verdun et un rue Harenheyde; un chaussée de Haacht (coin rue Harenheyde), un au coin de la chaussée de Buda et de la rue du Dobbelenberg et un à l'angle de la digue du Canal et de la chaussée de Buda (près du pont du même nom).
Les autres établissements ont soit été démoli comme celui qui se trouvait à l'angle de la rue de Verdun et de la rue de la Paroisse (emplacement à présent occupé par un canisite) ou réhabilités en habitations et aucun signe ne laisse deviner leur activité passée:
Elle est un témoin du passé agricole de Haren. Sa situation, presqu'au centre du village, nous rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, l'habitat était bien moins dense.
Son dernier propriétaire est décédé il y a une douzaine d'années, et à présent, un promoteur voudrait la démolir pour y bâtir à la place 33 logements et 21 places de parkings! (avis d'enquête)
33 logements à la place d'un seul! Le projet, porté par Matexi qui achève en ce moment le complexe situé rue de Verdun près du Houtweg, semble démesuré. L'étroite rue Harenheyde ne semble pas pouvoir absorber ce surcroît de population et de trafic. Les riverains craignent aussi, qu'à une époque ou les ménages comptent généralement deux véhicules, 21 places de parking soient insuffisantes pour 33 logements. Déjà à l'heure actuelle, les habitants de Harenheyde ont bien du mal trouver de la place dans leur rue et doivent souvent se garer sur le parking du centre sportif ou le vandalisme est fréquent (voir article).
Et puis, même si ce n'est pas comparable avec les bâtiments de la Grand-Place, cette fermette fait partie de notre patrimoine, ne serait-il pas temps de le préserver.
La réunion de concertation se tiendra le 19 février 2013 au Centre Administratif de la Ville de Bruxelles, boulevard Anspach, 6 1000 Bruxelles (heure à déterminer)
L'initiative des échevines Els Ampe et Ans Persoons était louable: inviter les harenois à donner leur avis sur la réfection de la rue du Pré aux Oies. Malheureusement, il a du y avoir un problème de communication, car tous n'ont pas reçu d'invitation. Pourtant, cette axe conditionnant la circulation dans tout le village, tous les harenois sont concernés par son amménagement.
Et les citoyens ne manquent pas d'idées, diverses propositions ont été faites concernant les moyens de limiter le trafic de transit, le parking, les pistes cyclables. Même les partisans des pavés, plus nombreux que ce que ne pensaient les élus, ont eu droit au chapitre. A ce propos, hors peut-être le tronçon qui fait face à la ferme du Castrum, ceux-ci devraient disparaître au profit de macadam. La raison invoquée est la difficulté de trouver des paveurs qualifiés (dont coût). Lorsqu'on fait remarquer à l'architecte que lors du réaménagement de la rue Cortenbach, on est revenu à des pavés (alors qu'elle était macadamisée): silence embarassé de ce dernier.
L'intérêt de cette réunion était de confronter les points de vues des habitants, premiers concernés, avec celui, très théorique, des concepteurs du projet, peut-être très compétents sur plans, mais qui devraient sortir plus souvent de leurs bureaux pour se confronter avec les réalités du terrain.
Il y avait un sentiment de frustration à la fin de la réunion, car si on nous a promis quelques modifications "cosmétiques", on est reparti avec l'impression que le projet était déjà bouclé avant cette soirée du 4 février.
En ce qui concerne le calendrier des travaux, compte tenu de la finalisation des plans, des demandes de permis et l'attribution des marchés, ceux-ci ne devraient pas commencer avant deux ans!
Depuis des années, il prenait soin de notre petit cimetière, entretenait avec amour les allées, aidait les personnes âgées à se rendre sur la tombe de leurs proches, voire renseignait ceux qui cherchaient une sépulture oubliée.
Monsieur Depetter, notre fossoyeur va être muté. Ainsi en ont décidé les élus. Pour l'entretien du cimetière, une personne viendrait occasionnellement. "Ce n'est pas rentable de maintenir une personne en permanence" nous dit-on à la Ville. Ce discours nèo-libéral est plutôt curieux dans la bouche d'élus socialistes. Mais il est vrai que notre bourgmestre tient le même discours à propos de la présence policière à Haren.
Une pétition circule à Haren pour le maintien de notre fossoyeur (notamment à l'épicerie); hélas, les élections étant derrière nous, il y a peu de chance qu'elle soit prise en compte.
Cela fait dire à certains que les vrais fossoyeurs de Haren, ce sont les bourgmestre et échevins!