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Haren - Page 347

  • Les pollueurs aiment Haren!

    dep 7.jpgNotre bourgmestre s'offusque lorsqu'on lui dit que Haren est la poubelle de Bruxelles, et pourtant, c’est l’impression que l’on éprouve lorsqu’on aperçoit rue Pré aux Oies – dans le virage sous les piliers gigantesques du  diabolo de la SNCB – l’immense dépôt clandestin qui y est apparu en quelques jours.

    On dirait que tous les entrepreneurs du bâtiment de la région se sont donné le mot d’ordre pour y déverser leurs déchets de construction voir pire...

    dep 1.jpgDes dizaines de pyramides s’élèvent du sol comme si elles voulaient atteindre la hauteur du viaduc ferroviaire. Ici ce sont des bidons de peintures d’une marque utilisée par les seuls professionnels, là des meubles de cuisines délabrés transformés en container à briquaillons, l’inévitable matelas tient compagnie a d’innombrables sacs blancs éventrés remplis de briques et pierrailles en tous genres.

    dep 2.jpgA cette touche navrante s’ajoutent des dizaines de plaques ondulées en asbeste, dont l’inhalation est bien connue comme hautement préjudiciable à la santé, l’affaire Eternit est là pour le prouver. Pour rappel, Le danger de l'amiante-ciment réside dans la manipulation du matériau en cas de travaux de transformation. Une fois que le matériau est dégradé ou manipulé, des microfibres volatiles s'attaquant au système respiratoire sont libérées et sont extrêmement cancérigènes

    Enfin on peut y observer des paquets de  médicaments et seringues en tous genres.

    Alors…. »Dites moi »  comment se fait-il qu’une fois les quelques maisons qui se trouvaient à cet endroit rasées et totalement déblayées et les piliers du train mis en terre, il n’ait fallu que quelques semaines pour voir ce champ nu se transformer en immense dépotoir alimenté par, si je m’en réfère aux traces de pneus sur le sol, de gros camions de chantiers en sus des inévitables camionnettes anonymes. Et surtout comment ont-ils pu déverser leurs saletés en toute impunité alors que ce terrain se trouve dans le champ de vision des caméras de sécurité d’Infrabel qui se trouve à quelques dizaines de mètres de là ?

    dep 3.jpgEt ici, et sans vouloir d’aucune manière excuser  les pollueurs responsables de ces dépôts, pollutions, je voudrais pointer du doigt la déchetterie officielle de Bruxelles, pour son mode de gestion de semblables déchets : les briquailles pourtant aisément recyclées en remblais  dans les travaux publics ne peuvent y être déposées que dans des sacs minuscules à un prix délirant de 1,20 € le sac de maximum 25 Kg. Autrement dit la destruction d’un muret de jardin vous coûtera quasiment autant que sa reconstruction ! Et tout ce qui est déchets amiantés est tout simplement refusé sans qu’aucune adresse de firme privée assurant la destruction écologique de ces nuisances  ne soit fournie par ces services communaux. Faut-il dès lors s’étonner que le quidam qui doit se débarrasser de ce genre de déchet, s’étant vu opposer une fin de non recevoir des services communaux, utilise le premier terrain vague discret venu pour y déposer ses saletés.

    dep 4.jpgA nouveau, j’en appelle aux responsables qui nous dirigent, qui ont été élus, et en particulier à l’Echevine de la propreté, Karine Lalieux, mais aussi à l’Echevin des Espaces verts Ahmed El Ktibi  pour  réagir, agir ! Nous pourrions très bien voir ces terrains se voir reconvertir en tout autre chose ne pensez vous pas ? Enfin, à quand l’enlèvement de ces immondices par les services compétents, plaques d’asbestes incluses évidemment, car tout porte à craindre que ces dizaines de plaques ne soient emportés par ces   services et pour cause... Et en attendant ne pourrions nous pas voir des clôtures être mise en place pour éviter la tentation de dépôts  clandestins réguliers sur ces terrains abandonnés ?

    Enfin, pour conclure qu’est il dit  dans le programme de politique générale proposé par la Ville PS/MR?  Il y a un chapitre qui aborde une gestion cohérente et efficace en matière  de propreté. En voici le contenu :

     

    « Des mesures strictes à l’encontre des contrevenants

     

    • Poursuivre la répression des incivilités (dépôts clandestins, affichages etc.), en bonne collaboration avec les services de police et de Bravvo, afin de réprimander systématiquement toute dégradation de l’espace public;

     

    • Renforcer la lutte contre les dépôts clandestins et les dépôts de matériaux de construction en poursuivant la collaboration amorcée en ce sens avec l’Agence régionale Bruxelles-Propreté ;

     

    • Renforcer la collaboration avec les communes limitrophes, afin de limiter les nuisances dans les zones marquant les limites communales ;

     

    • Augmenter le montant des taxes en matière de dépôts clandestins (100 euros par mètre cube à l’heure actuelle) pour rendre la sanction plus dissuasive ;

     

    • Etudier la possibilité de mettre en œuvre un système de perception immédiate des taxes et amendes administratives pour certaines incivilités ;

     

    • Dans la mesure du possible, utiliser les caméras pour participer à la lutte contre la malpropreté »

    D. G.

     

    Un numéro à retenir :

     SOS Environnement-nature
    Tél : 070/23.30.01
    N° d'appel unique
    24h/24
     

    Un lien à retenir sur propreté et déchets sauvages

    http://www.alapoubelle.be/fr/presentation

    dep 6.jpg

     

  • Un pont de fer

    harenheyde b1.jpgLes moins de vingt-cinq ans ne peuvent s'en souvenir, mais Berlin fut coupée en deux par un mur prolongé d'un rideau de fer! Ces jours-ci, l'Est de Haren sera coupée du centre du village par ... un pont de fer. N'y voyez rien de politique, Infrabel procède au remplacement d'un des ponts enjambant ses voies rue Harenheyde.

    PICT1026.JPGMalheureusement, ces travaux occasionnent leurs lots de désagréments. En effet, pendant leur durée, les véhicules sont déviés vers la rue de la Paroisse (ou vers le Houtweg) quand aux piétons, ils peuvent toujours passer par la passerelle de la gare de Haren. Malheureusement, celle-ci, avec ses escaliers, est mal adaptée pour les personnes à mobilité réduite.

    Harenheide2013.jpgL'ancien pont derait être enlevé et remplacé par le nouveau le week end des 23 et 24 février (travaux spectaculaires en vue!) les travaux de finition se prolongeant jusque fin avril, date à laquelle la circulation normale sera rétablie; et si ce nouvel ouvrage est aussi solide que son prédécesseur, on attendra au moins un siècle avant son remplacement!

    Par la suite, Infrabel devrait s'occuper à prolonger les quais de la gare de Haren et à modifier la passerelle l'enjambant afin de créer une véritable liaison entre nos deux stations ferroviaires.

    Harenheide1916.jpg

    Merci à Jean DOCHY pour sa contribution

  • La Ville en vert

    keelbeek 1.jpgBruxelles brigue le titre de capitale verte européenne de 2015. Pour rappel, elle avait "échoué" à la cinquième place lors de la précédente édition.

    Et Bruxelles ne manque pas d'atouts pour y prétendre. En effet, 53% de la région sont constitués d'espaces verts. Il y a bien sur la forêt de Soignes qui occupe une part importante, mais aussi nombre d'espaces verts publics ou privés.

    harenberg.jpgA son échelle, Haren apportait une contribution non négligeable. Je parle à l'imparfait, car c'est de moins en moins vrai. Ces dernières années, notre village a été livrés à des promoteurs qui bâtissent de grands ensembles la ou il y avait prairies, potagers ou bosquets. Même la Ville rachète des terrains dévolus à la culture pour y bâtir des ensembles à l'architecture douteuse comme à Harenberg.

    Et pourtant, voici ce que dit la région:

    "Pour répondre au défi d’un aménagement urbain durable dans un contexte d’essor démographique, le PRDD (plan régional de développement durable) prône ainsi une organisation du territoire dans une logique de ville de proximité, avec une densification maîtrisée de certains quartiers autour de noeuds de transports en commun, d’équipements utiles à la population, et de pôles de convivialité"

    harenberg 1.jpgCes préocupations sont loin d'être rencontrées à Haren puisque la densification se fait sans tenir compte de la capacité des infrastructures de communication, et que notre village est toujours un "parent pauvre" en matière de transports en commun.

    J'ai rencontrés plusieurs habitants, qui avaient acheté une maison il y a quelques années, séduits par l'aspect semi-rural de notre village, et qui a présent, revendent leur bien, ne trouvant plus à Haren ce qu'ils étaient venus y chercher.

    Si Bruxelles voit la Ville en vert, l'avenir de Haren semble gris... béton!

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    Condamnés par un promoteur

  • Enquête publique 15/02

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    Voici une enquête publique en cours à Haren:

    Permis d'environnement. L'enquête publique se déroule du 13/02/2013 au 27/02/2013:

    rue de la Fusée - avenue du Bourget (boulevard Leopold III)

    Il s'agit d'une demande de la STIB pour l'installation d'un transformateur statique (sous-station Eurocontol)

    Pour voir l'avis, cliquez ici

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  • Un train... en rue...

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    Un train roulant rue de Verdun? Cela vous fait penser à un tableau surréaliste à la Paul Delvaux? Pourtant, ce fut une réalité pendant plus de soixante ans! Bien sur pas au centre du village mais dans la partie industrielle de la rue de Verdun et de la rue du Dobbelenberg.

    C'est en 1908 que se crée la société anonyme du Chemin de Fer industriel du port de Vilvorde et Extensions pour faire face à la demande des industries d'un mode de transport rapide. Pour simplifier, le matériel roulant porte la mention Chemin de fer Industriel de Haren ou CFI. Les bureaux, remises et locaux d'entretien du matériel sont situés d'ailleurs à Haren, face à l'actuel pont de Buda à l'emplacement de la station d'épuration. Le raccordement au réseau de la SNCB se fait à hauteur de la gare de Haren Nord.

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    La plupart des entreprises disposent alors d'un raccordement à ce réseau privé, ce qui leur permet de charger ou décharger les wagons directement dans leurs locaux. La société dispose de ses propres locomotives ainsi que de nombreux wagons. Mais étant une société privée, elle ne dispose pas de de la faculté d'expropriation, de sorte que les voies sont souvent installées dans l'espace public. Pour cette raison, la vitesse est limitée à 15 kilomètres/heure. Il n'était pas rare pour les automobilistes et le tram 58 (qui reliait alors Bruxelles à Vilvorde) de se retrouver bloqués chaussée de Vivorde à attendre qu'un long convoi la traverse au pas.

    cfi 3.jpgAfin de couvrir la rive gauche du canal ou se trouvaient les cokeries du Marly, la société disposait d'un pont basculant. Mais celui-ci fut détruit en 1940 par les belligérants. Après-guerre, un pont provisoire est intallé, et en 1955, l'actuel pont de Buda est inauguré en grande pompe, profitant des festivités du quatre-centième anniversaire du canal. Au départ ce pont était uniquement destiné au CFI, ce n'est que par la suite qu'il a été ouvert à la circulation automobile.

    Au fur et à mesure du développement du trafic routier, plus souple que le chemin de fer, les CFI perdent leurs clients, et dans les années septante, le dernier train circula sur ce réseau. Seul l'usine Renault gardera un raccordement qu'elle utilisera pratiquement jusqu'à la fin mais en faisant directement appel aux services de la SNCB.

    La plupart des rails ont été retirés, il en reste néanmoins quelques vestiges rue de Verdun (entre la rue du Dobbellenberg et la chaussée de Buda), à l'entrée de quelques entreprises et à l'entrée de pont de Buda.

     

     

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